... et je me demande dans quelle mesure à pourrait être lié à la dépersonnalisation / déréalisation dont j'ai été diagnostiqué ?
Ce n'est pas permanent, juste par périodes (heures / jours / plus rarement, semaines)...
Est-ce que ça pourrait être des périodes où je suis encore plus dépersonnalisé et déréalisé que d'habitude ? Est-ce que ça pourrait être une hypothèse plausible ?
La faim est la première à disparaître. Puis je ne ressens plus la douleur physique (si je heurte un mur, par exemple), voire le sens du toucher disparaît complètement.
Ca donne le même genre de sensation que lorsqu'on a un morceau de corps engourdi : on touche les choses, on sait qu'on les touche, mais y'a pas d'information sensorielle qui arrive.
C'est plutôt perturbant et angoissant :/
Je ne ressens pas la douleur physique...
Je ne ressens pas la douleur physique...
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: Je ne ressens pas la douleur physique...
J'ai eu un vague diagnostic (vraiment très vague à confirmer) de dépersonnalisation/déréalisation également, et comme toi il m'arrive souvent de ne plus avoir de sensations physique, de savoir que le corps est là mais de ne pas le sentir, et forcément de ne pas sentir la douleur non plus. On m'a dit que c'était dû à l'angoisse, et que pour y remédier il fallait en faire baisser l'intensité... L'ennui justement, c'est que c'est plus angoissant qu'autre chose. 
Dans ces moments-là, tu peux peut-être essayer de te faire des massages, ou demander à quelqu'un de t'en faire, ça peux aider à reprendre conscience des limites du corps, et de retrouver tes sensations. Perso j'ai pris rdv chez le kiné et ça aide plutôt bien à reprendre pied avec la réalité. (même si ça reste malheureusement assez éphémère...
)
Après, est-ce que c'est possible d'être encore plus déréalisé, dans la mesure où en étant déréalisée, tu perd contact avec la réalité et donc avec tout ce qui touche à la réalité ? (Y compris les sensations physiques, les sentiments, les sens en général quoi..)
Que ressens-tu d'habitude, lorsque tu es dans cet état ?
Courage..
Dans ces moments-là, tu peux peut-être essayer de te faire des massages, ou demander à quelqu'un de t'en faire, ça peux aider à reprendre conscience des limites du corps, et de retrouver tes sensations. Perso j'ai pris rdv chez le kiné et ça aide plutôt bien à reprendre pied avec la réalité. (même si ça reste malheureusement assez éphémère...
)Après, est-ce que c'est possible d'être encore plus déréalisé, dans la mesure où en étant déréalisée, tu perd contact avec la réalité et donc avec tout ce qui touche à la réalité ? (Y compris les sensations physiques, les sentiments, les sens en général quoi..)
Que ressens-tu d'habitude, lorsque tu es dans cet état ?
Courage..
"... Dues need be repaid, and he will come for you
All to reclaim, no smile to console you
He'll snare you in bonds, eyes glowing afire
To gore and torment you, till the stars expire..."
All to reclaim, no smile to console you
He'll snare you in bonds, eyes glowing afire
To gore and torment you, till the stars expire..."
Re: Je ne ressens pas la douleur physique...
Pas mal l'idée des massages.
De manière habituelle, j'ai l'impression d'être dans un brouillard épais.
Dans ces périodes là, je ne ressens rien. Un genre de grand flou. Un peu comme si j'étais au fond de l'eau ? Tout est atténué, je vois encore moins, je ne vois même plus la lumière, et si elle arrive elle est déformée.
Pareil pour les sons, tout est déformé. (la galère pour suivre une conversation ou écouter de la musique...)
Je me sens emprisonnée, comme si "quelque chose" me rattachait, mais je ne sais pas vraiment quoi, me ralentit, tout ça.
C'est comme un grand vide, pour les émotions. C'est perturbant, intellectuellement, parce que je ne comprends pas ce qui se passe.
Emotionnellement, y'a un genre de "vibration grave (par opposition à aigu)" d'angoisse, et c'est tout.
Mais par rapport à ce qui se passe autour de moi, rien. Je suis même pas toujours conscient que c'est à moi qu'on s'adresse quand on "parle".
De manière habituelle, j'ai l'impression d'être dans un brouillard épais.
Dans ces périodes là, je ne ressens rien. Un genre de grand flou. Un peu comme si j'étais au fond de l'eau ? Tout est atténué, je vois encore moins, je ne vois même plus la lumière, et si elle arrive elle est déformée.
Pareil pour les sons, tout est déformé. (la galère pour suivre une conversation ou écouter de la musique...)
Je me sens emprisonnée, comme si "quelque chose" me rattachait, mais je ne sais pas vraiment quoi, me ralentit, tout ça.
C'est comme un grand vide, pour les émotions. C'est perturbant, intellectuellement, parce que je ne comprends pas ce qui se passe.
Emotionnellement, y'a un genre de "vibration grave (par opposition à aigu)" d'angoisse, et c'est tout.
Mais par rapport à ce qui se passe autour de moi, rien. Je suis même pas toujours conscient que c'est à moi qu'on s'adresse quand on "parle".
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.