Forum d'entraide sur l'automutilation

Yop

Ptite bafouille de melting pot de 'repondage desordonnés'

Je ne sais pas si mon message est clair.

Hmmm, de 'mon' point de vue, pas eue besoin de doliprane pour un mal de tete du a te dechiffrer/lire

je veux m'en sortir.

Tu connais l'expression passepartout "yaka faucon", bref c'est surtout en fait le premier pas le plus rude, après c'est surfer sur l'elan initial

Il faut juste que je ne délire pas.

Pourquoi l'usage du negatif, alors que cela fait partie de tes symptomes (donc 'pas' de ta faute (pas de ton voulu de base)). Disons qu'employer de tricoter avec, car la proba' que cela se reproduise est loin d'etre nulle, serait plus interessante. Garder le verre a moitie vide, mais prendre soin de la partie a moitie pleine (ce qui pourrait aussi etre a dire de se servir du negatif pour en faire du positif). En mode 3615ML, c'est comme si je disais que je boiterais plus, alors que de toute maniere, ma fracture a creer un biais de +-15mm. Donc (encore) faire bon gré, malgré tout et ''avancer''

Parce que je ne ressens presque pas la douleur. Comme si mon corps était étranger

Je vais m'avancer avec des gros mots, desole si leur sens/definition est detourne Il est pas obligatoire de ressentir de la douleur (phy ou psy) pour faire un syndrome de "depersonnalisation" (ouf, c'est aussi long a dire, qu'a ecrire ). Certes c'est neanmoins, une des reactions de 'survie/survivance' auto de l'Etre en cas de problemes phy' ammenant des reelles douleurs (de nouveau parenthese 3615ML, le dernier a m'avoir plante une notion de somatiser mes douleurs, ok coco, donc la scoliose (p+f) et les 10tassements de vertebres (186cm-171 ) , c'est pas du tout source a euxmemes de soucis (son ), bref...)

Je me plonge dans le travail. Je vais marcher aussi, ça m'aide. Penser à autre chose.

Tout comme tu le notes toi-même, casser une tendance de pensée par "faire autre chose", juste me permettrais-je d'avancer le conseil de varier assez pour pas tomber dans une unique notion de remede, sinon de faire la même chose risquerais potentiellement d'entrainer routine>habitude>reflexe>'addiction' (j'avoue le gd ecart metaphorique est 'rude' mais si je detaille, c'est parti pour un pave imbittable ). Mais bon, positif, la marche est pleine de benefice comme activité (santé déjà ) et le reste ...

Et derniere quote, garder volontairement en finalité Mais comme tu n'en dis pas mieux, je ne sais si c'est encore d'actualité, donc je risque fortement de faire "plouf dans l'eau" avec cette quote, desole et mes excuses si ce n'est plus le cas (ceci dis cela ne date que de 17jrs ). Ze (big&long) final quote donc, même si ma reaction date un peu et que j'arrete de tourner autour de la chose gras&italique pour mes reactions dedans

Je suis la plus heureuse des femmes à ce jour.
Comme quoi les choses ne sont jamais figee a jamais
J'ai rencontré un homme qui m'accepte avec mes mutilations et ma schizophrénie.
C'est dur bien sûr pour lui mais il m'aime.
Ah le Destin, il est et resteras un sacré farceur, à nos depends (le plus souvent)
Et je l'aime.
Que ce soit mutuel, ça le rend encore plus precieux et le solidifie aussi par de la même occasion. Sans compter l'expression que l'union fait la force, a deux, bcp de choses deviennent bien plus meilleures ...

Voilà, je voulais vous faire partager mon bonheur.
Tout a ta gentillesse de partager autant ton positif que ton negatif, hmmm, cela s'equilibre *arf*

Point plus n'a rajouter que cela (ce qui en soit est un peu un exploit, mais bref ), resterais plus qu'a te souhaiter le meilleur a venir dans la finalité qu'il s'approcheras le plus de tes souhaits


ps : congratz si vos n'oeils ont survecu a l'OD de smileys
ps2 : rhalaa 00h05, a 2 mn près j'aurais pu tagguer un "my name is bond, J.Bond"

Merci Morpheen pour ton long message.

J'ai baissé le Leponex à 100 MG. Je dors beaucoup malgré tout.

Toujours cette impression d'être scindée en deux. Mon côté lumineux et mon côté obscur.

Je ne sais pas si je suis réellement heureuse. Je ne veux pas mourir, j'ai peur de la mort. Mais tout foutre en l'air, la je suis la reine.

Je veux juste travailler , travailler. Créer.

Pourrais-je aimer quelqu'un en vrai ?

Toujours peur de re-délirer à nouveau.

À cause de la schizophrénie je n'ai pas pu voyager à nouveau. Et là, projet d'aller en Inde avec mon chéri. Ça fait beaucoup de bien. J'adore les voyages. Même si j'ai beaucoup déliré malgré tout durant mes voyages.

Bientôt réajustement du traitement avec le psychiatre.

Je me demande chaque jour si je suis à la hauteur . Des autres, de ce qu'ils me donnent. Je n'ai jamais ressenti l'unicité en moi.

Schizophrénie ou pas, nous ne sommes jamais vraiment dans l'unicité. Et heureusement probablement, nous n'en serions que plus ternes...

Songerie a écrit :Schizophrénie ou pas, nous ne sommes jamais vraiment dans l'unicité. Et heureusement probablement, nous n'en serions que plus ternes...

Oui je suis d'accord.

Il y a quand même des limites. Un minimum je veux dire. Sinon on se perd totalement. Quand je pars en délire, ça va vraiment très loin, et là je ne suis plus du tout moi. Et les conséquences sont graves. Je pèse mes mots. Je n'oserai pas dire ce que j'ai pu faire.

Première fois depuis très longtemps ce matin , déréalisation.
Je ne suis plus chez moi, la peur du soleil est à nouveau là, je me sens seule au monde.
Et pourtant je suis bien chez moi, il est toujours là, à côté.

Angoisses très fortes. Elles ne me lâchent pas aujourd'hui. Impression d'être ailleurs, dans un autre pays. Seule, toute seule. Comme si tout avait disparu autour de moi.

Vendredi je vois mon psychiatre. Je ne sais pas quoi lui dire.
On doit changer le traitement.

Je dors beaucoup trop à cause du Leponex. Mais bon j'en ai besoin.
J'aimerais me passer de psychiatre. Depuis mes 15 ans j'en vois.

J'ai envie de re-voyager en Asie. Je ne voyageais plus du tout depuis quelques années. Ça me manque beaucoup.

Moi aussi j'aimerais ne pas avoir besoin de psychiatre. Etre capable de voyager.
Mais la réalité est là et il faut l'accepter. Accepter nos problèmes, nos besoins qui sont un peu différents des autres etc..
Bonne chance pour ton RDV avec le psychiatre. Dis lui simplement ce que tu ressens.

abcouxyz a écrit :Moi aussi j'aimerais ne pas avoir besoin de psychiatre. Etre capable de voyager.
Mais la réalité est là et il faut l'accepter. Accepter nos problèmes, nos besoins qui sont un peu différents des autres etc..
Bonne chance pour ton RDV avec le psychiatre. Dis lui simplement ce que tu ressens.

Je n'y suis pas allée ce matin. J'ai téléphoné. Pas envie. Je reprendrai un RDV la semaine prochaine.
J'aime bien parlé avec lui mais là NON.

Je ne dis pas que je voudrais être "normale" si la normalité existe , mais ne plus avoir ce traitement qui me fait beaucoup dormir, ces hallucinations et ces absences.

Faut que je reconduise et j'ai très peur.

Je suis hospitalisée. J'ai fait un burn out.
Les médecins cherchent le bon dosage pour mon traitement.

L'hospitalisation me fait du bien.

Bon courage

Voilà,

Je suis sortie de clinique. Avec un super (ENFIN !!!!) traitement et un dosage très faible.
Ça m'a fait beaucoup de bien dans ma tête.

Les premiers jours ont été durs quand même. Je voulais me faire beaucoup de mal. Parce qu'on me fait du mal dans ma famille. J'ai tout effacé les numéros de téléphone des personnes toxiques pour moi.
J'ai fait le tri dans ma tête.

Je vous souhaite un joyeux réveillon de premier de l'An demain.

AM hier.

Je change de visage , j'ai un sourire méchant et je suis comme une autre. Mon copain me le dit. Moi je ne m'en rends pas compte du tout.

Je me demande encore qui je suis vraiment. Jusqu'où je peux aller , changer comme ça d'un coup. Je ne fais que des cauchemars en ce moment. Je suis fatiguée physiquement et mentalement.

je ne veux plus de psychiatre.
Parait encore que j'en ai besoin
Mais ils me cassent avec trop de médicaments.

Dois-je choisir une vie de "légume" ou une autre vie avec risque d'AM ?

Je te lis, sans savoir quoi répondre...

Je pense que tu devrais continuer malgré tout avec un psychiatre, parce que ton traitement est important. Cependant, tu peux peut-être en changer si ça ne se passe pas bien avec ton psy actuel ? Et compléter le suivi avec un psychologue (qui ne prescrit rien) ?

Dans tout les cas, tu as besoin d'un soutien professionnel.
Il y a sûrement un troisième choix, dans lequel tu pourrais trouver un équilibre...

Courage.