Pour réactualiser ma réponse à ce post, j'ai jeté toutes mes lames. Les dernières avec un petit cérémonial ... Je leur ai parlé. A voix haute. Romain était auprès de moi. Je leur ai dit qu'elles avaient été mes meilleures amies, mes pires ennemies durant 15 ans, qu'elles m'avaient fait souffrir, fait du bien... Puis je les ai jetées dans le lac. J'en avais gros sur le coeur alors j'ai versé quelques larmes. Romain m'a dit "Lâche-toi !" Mais je n'y suis pas arrivée...
Je n'ai plus de lames et pour le moment, je m'en passe.
Jeter ses lames
-
Pandora
- Ancien modérateur
- Messages : 4256
- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Re: Jeter ses lames
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
-
AmeTorturée
- Messages : 82
- Enregistré le : lun. 04 juin 2012, 22h51
- Localisation : Maine et Loire (49)
Re: Jeter ses lames
ATT AM
Je pratique l'AM depuis peu mais j'ai pu constater qu'un lien se tissait entre ma lame et moi.
Le choix de la lame en lui même a été réfléchi. Je porte une en permanence sur moi, qui sert aussi pour déboucher des bouteilles etc... (je ne donne pas plus de précisions, mc giver a le même), mais cet objet m'ayant été offert par mon père je ne veux pas m'en servir pour me faire du mal.
Je me suis donc orienté vers une lame que j'ai achetée, banale, quelconque, pratique, rechargeable. Je préfère une lame tranchante qui nécessite très peu d'effort mais beaucoup de contrôle. Cette lame est posée à même ma table de chevet, à côté du kit de soin que j'ai constitué à cet effet. Le fait de savoir qu'elle est là me fait mieux dormir, sa présence me rassure et a diminué la fréquence d'utilisation. Parfois il me suffit de la regarder, faire comme si j'allais m'en servir pour me calmer.
La jeter ? Non, pas question. Seule une personne pourrait éventuellement me faire changer d'avis, mais elle ne sait pas que je m'AM.
Je pratique l'AM depuis peu mais j'ai pu constater qu'un lien se tissait entre ma lame et moi.
Le choix de la lame en lui même a été réfléchi. Je porte une en permanence sur moi, qui sert aussi pour déboucher des bouteilles etc... (je ne donne pas plus de précisions, mc giver a le même), mais cet objet m'ayant été offert par mon père je ne veux pas m'en servir pour me faire du mal.
Je me suis donc orienté vers une lame que j'ai achetée, banale, quelconque, pratique, rechargeable. Je préfère une lame tranchante qui nécessite très peu d'effort mais beaucoup de contrôle. Cette lame est posée à même ma table de chevet, à côté du kit de soin que j'ai constitué à cet effet. Le fait de savoir qu'elle est là me fait mieux dormir, sa présence me rassure et a diminué la fréquence d'utilisation. Parfois il me suffit de la regarder, faire comme si j'allais m'en servir pour me calmer.
La jeter ? Non, pas question. Seule une personne pourrait éventuellement me faire changer d'avis, mais elle ne sait pas que je m'AM.
"The more you suffer, the more it shows you really care"
The Offspring - Self Esteem
The Offspring - Self Esteem
Re: Jeter ses lames
ATT AM
J'ai toujours conservé un stock de quelques lames, auquelles je me suis attachées. Je gardais les plus tranchantes, parce qu'elles étaient utiles, et les autres, car leur couleur sang me plaisait... Bref, je conservais tout. Les lames, les objets tranchants, les briquets. Mais un jour, après une sorte d'électrochoc, d'illumination, j'ai décidé de tout jetter, et d'arrêter l'AM. je croyais vraimetn avoir trouvé la motivation, car je m'en suis voulue à un point d'avoir fit ça, alors qu'une amie à moi venait d'apprendre qu'il ne lui restait que quelues mois à vivre... je gâchais ma vie, alors que j'en avais une ! Bref, j'ai tout jetté. Le lendemain, après de longues fouilles, je retrouvais une lame, et c'était reparti.
Ce geste m'a fait énormément de bien, car je me rend compte que c'est possible, ne reste plus qu'à réussir à tenir sur le long terme...
Par contre, je ne peux ni jetter mes poings, ni jetter les murs.
ATT SU
J'ai toujours un stock de médicaments (un cocktail savemment étudié), que j'essaye de jetter, j'ai déjà réussi à forcer ma mère à me le confisqué, mais j'ai trouvé la cachette, et je l'ai récupéré. Le jour où je le rendrai à la pharmacie (car les médicaments ne se jettent pas, ils se rendent) sera un grand jour. Un très grand jour.
J'ai toujours conservé un stock de quelques lames, auquelles je me suis attachées. Je gardais les plus tranchantes, parce qu'elles étaient utiles, et les autres, car leur couleur sang me plaisait... Bref, je conservais tout. Les lames, les objets tranchants, les briquets. Mais un jour, après une sorte d'électrochoc, d'illumination, j'ai décidé de tout jetter, et d'arrêter l'AM. je croyais vraimetn avoir trouvé la motivation, car je m'en suis voulue à un point d'avoir fit ça, alors qu'une amie à moi venait d'apprendre qu'il ne lui restait que quelues mois à vivre... je gâchais ma vie, alors que j'en avais une ! Bref, j'ai tout jetté. Le lendemain, après de longues fouilles, je retrouvais une lame, et c'était reparti.
Ce geste m'a fait énormément de bien, car je me rend compte que c'est possible, ne reste plus qu'à réussir à tenir sur le long terme...
Par contre, je ne peux ni jetter mes poings, ni jetter les murs.
ATT SU
J'ai toujours un stock de médicaments (un cocktail savemment étudié), que j'essaye de jetter, j'ai déjà réussi à forcer ma mère à me le confisqué, mais j'ai trouvé la cachette, et je l'ai récupéré. Le jour où je le rendrai à la pharmacie (car les médicaments ne se jettent pas, ils se rendent) sera un grand jour. Un très grand jour.
Re: Jeter ses lames
Personnellement, je sais que même en arrêtant définitivement l'AM, je ne pourrais jamais jeter ma lame.
Même quand je m'en sers pas, elle me rassure. Je l'ai toujours avec moi. La dernière fois je me suis même endormie avec elle dans la main (et sans rien me faire pour autant !).
J'sais pas vraiment pourquoi mais j'aurais presque l'impression que c'est une partie de moi. Je n'ose même pas imaginer la perdre, et pourtant, je pourrais en trouver d'autres et là, je suis censée être en train d'arrêter définitivement (ça fait dix jours que je ne m'en suis pas servi, ça paraît sans doute rien vu comme ça mais pour moi c'est énorme).
J'ai envisagé de le faire quand un ami à moi a eu un cancer (ça me faisait penser que je gâchais ma vie alors que j'avais la chance d'être plus ou moins en bonne santé, et à lui aussi d'ailleurs). Mais j'ai vraiment pas pu...
P't'être bien que ça changera. Ou pas.
Même quand je m'en sers pas, elle me rassure. Je l'ai toujours avec moi. La dernière fois je me suis même endormie avec elle dans la main (et sans rien me faire pour autant !).
J'sais pas vraiment pourquoi mais j'aurais presque l'impression que c'est une partie de moi. Je n'ose même pas imaginer la perdre, et pourtant, je pourrais en trouver d'autres et là, je suis censée être en train d'arrêter définitivement (ça fait dix jours que je ne m'en suis pas servi, ça paraît sans doute rien vu comme ça mais pour moi c'est énorme).
J'ai envisagé de le faire quand un ami à moi a eu un cancer (ça me faisait penser que je gâchais ma vie alors que j'avais la chance d'être plus ou moins en bonne santé, et à lui aussi d'ailleurs). Mais j'ai vraiment pas pu...
P't'être bien que ça changera. Ou pas.
Re: Jeter ses lames
Je me rends compte que je n'ai jamais jeté mes lames. Aucune.
Je ne les utilise plus (certaines sont inutilisables, d'ailleurs) depuis un sacré bout de temps. Ca fait quoi... un an et demi ? que je me suis pas coupée.
Ca m'arrive de temps en temps de m'AM, mais pas avec ça.
Puis je ne pense plus du tout à elles. Je le redécouvre parfois, dans leur cachette. "Ah oui, tiens, y'a ça, ici".
Pourtant, je ne crois pas que je pourrais les jeter. Mais bon, je jette rien, moi. Alors je suis pas vraiment certaine que ça soit un symbole lié à l'AM (d'une façon ou d'une autre).
Je ne les utilise plus (certaines sont inutilisables, d'ailleurs) depuis un sacré bout de temps. Ca fait quoi... un an et demi ? que je me suis pas coupée.
Ca m'arrive de temps en temps de m'AM, mais pas avec ça.
Puis je ne pense plus du tout à elles. Je le redécouvre parfois, dans leur cachette. "Ah oui, tiens, y'a ça, ici".
Pourtant, je ne crois pas que je pourrais les jeter. Mais bon, je jette rien, moi. Alors je suis pas vraiment certaine que ça soit un symbole lié à l'AM (d'une façon ou d'une autre).
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
-
Brise Bleue
- Messages : 112
- Enregistré le : lun. 25 juin 2012, 09h35
Re: Jeter ses lames
Tiens, c'est marrant, je lisais ce sujet qui est remonté récemment, et je ne sais pas si vous vous en êtes rendus compte, mais quasiment l totalité des personnes ici (à part une ou deux), dit tenir à ses lames sentimentalement.
Ici, le but d'un peu tout le monde est de sortir de l'am non ? Donc je n'arrive pas tellement à comprendre comment les lames (qui symbolisent l'am, ou du moins qui l'apportent) peuvent se transformer en talismans, en protecteurs.
Plusieurs disent que l'avoir avec eux les rassure, en cas de crise, de savoir quoi faire, quoi utiliser, mais vraiment, je ne comprends pas quand ou comment les lames passent d'un statut de déclencheur à un autre de 'stoppeur'.
Je précise que je ne veux blesser personne, je sais que ce sujet est sensible et encore ouvert pour certains d'entre nous, et si vraiment j'ai blessé ou que je blesse quelqu'un je m'en excuse vraiment du fond du coeur, ce n'est absolument pas mon but. Au pire sautez ce post
Personnellement, je n'utilisais pas de lames. Pour ça je crois que je ne comprends pas
Ici, le but d'un peu tout le monde est de sortir de l'am non ? Donc je n'arrive pas tellement à comprendre comment les lames (qui symbolisent l'am, ou du moins qui l'apportent) peuvent se transformer en talismans, en protecteurs.
Plusieurs disent que l'avoir avec eux les rassure, en cas de crise, de savoir quoi faire, quoi utiliser, mais vraiment, je ne comprends pas quand ou comment les lames passent d'un statut de déclencheur à un autre de 'stoppeur'.
Je précise que je ne veux blesser personne, je sais que ce sujet est sensible et encore ouvert pour certains d'entre nous, et si vraiment j'ai blessé ou que je blesse quelqu'un je m'en excuse vraiment du fond du coeur, ce n'est absolument pas mon but. Au pire sautez ce post
Personnellement, je n'utilisais pas de lames. Pour ça je crois que je ne comprends pas
Je sais voler.
-
Laurent MB
- Ancien modérateur
- Messages : 3970
- Enregistré le : sam. 22 janv. 2005, 20h38
- Localisation : relocated
-
Little-jue
- Messages : 2
- Enregistré le : lun. 17 sept. 2012, 18h58
Re: Jeter ses lames
Bonjour. Je suis nouvelle, enfin je m'étais inscrite il y a 2 ans mais je ne revenais plus sur le forum.
J'ai arrêté de m'AM l'année dernière. J'ai arrêté petit à petit, ça n'a pas été trop dur. J'ai eu le soutient qu'il me fallait. Aujourd'hui je ne m'AM plus du tout et je n'en ressent plus le besoin. Pourtant j'avais garder mes lames, elles étaient cachées et je ne m'en servais plus mais je les avais toujours. Je ressentais moi aussi une sorte de lien avec elles. Les quelques fois où j'allais mal je les ressortais et le seul fait de les regarder me "soulageais". Je savais qu'elles étaient au près de moi et ça me réconfortait même si je ne les avais pas utilisées depuis des mois. Mais un jour j'en eu vraiment marre, je m'étais énervé après moi. Car après tout ce que j'avais traversé, les garder me rendais plus faible et je voulais me prouver que j'étais forte et être sûr que plus jamais je ne recommencerais. Que cette mauvaise période de ma vie était fini pour toujours. J'ai donc donné mes lames à mon copain (c'est grâce à lui que j'ai arrêté). C'était vraiment dur de m'en séparer mais c'était une page qui se tournais. Il les avaient jeter à la poubelle et malgré le soulagement de se dire que tout était fini, toute la nuit j'ai pensé à aller les rechercher dans la poubelle, mais je ne l'ai pas fait plus pour lui que pour moi. Je pense que de les jeter c'est vraiment une grosse étape à franchir et maintenant je ne regrette pas. Ne plus les avoirs me force à ne pas recommencer des jours où je pourrais craquer. Je sais que c'est très dur mais je vous conseil de le faire, mais il faut être vraiment motivé pour arrêter.
J'ai arrêté de m'AM l'année dernière. J'ai arrêté petit à petit, ça n'a pas été trop dur. J'ai eu le soutient qu'il me fallait. Aujourd'hui je ne m'AM plus du tout et je n'en ressent plus le besoin. Pourtant j'avais garder mes lames, elles étaient cachées et je ne m'en servais plus mais je les avais toujours. Je ressentais moi aussi une sorte de lien avec elles. Les quelques fois où j'allais mal je les ressortais et le seul fait de les regarder me "soulageais". Je savais qu'elles étaient au près de moi et ça me réconfortait même si je ne les avais pas utilisées depuis des mois. Mais un jour j'en eu vraiment marre, je m'étais énervé après moi. Car après tout ce que j'avais traversé, les garder me rendais plus faible et je voulais me prouver que j'étais forte et être sûr que plus jamais je ne recommencerais. Que cette mauvaise période de ma vie était fini pour toujours. J'ai donc donné mes lames à mon copain (c'est grâce à lui que j'ai arrêté). C'était vraiment dur de m'en séparer mais c'était une page qui se tournais. Il les avaient jeter à la poubelle et malgré le soulagement de se dire que tout était fini, toute la nuit j'ai pensé à aller les rechercher dans la poubelle, mais je ne l'ai pas fait plus pour lui que pour moi. Je pense que de les jeter c'est vraiment une grosse étape à franchir et maintenant je ne regrette pas. Ne plus les avoirs me force à ne pas recommencer des jours où je pourrais craquer. Je sais que c'est très dur mais je vous conseil de le faire, mais il faut être vraiment motivé pour arrêter.