Yamael a écrit :- Comment se différencier de son trouble ?
- Comment vaincre la peur du changement ?
- Comment construit on son identité avec/malgré son trouble ?
- Comment votre trouble affecte-t-il votre identité/identification ?
- Pour les troubles "curables"/temporaires : comment évolue-t-on sans sous trouble/se retrouve-t-on après "guérison" ?
- Pour les troubles "à vie" : comment fait on la part entre le trouble et ses spécificité individuelles ? Comment l'un influence l'autre ?
- Comment se différencier de son trouble ?
- Comment vaincre la peur du changement ?
- Comment construit on son identité avec/malgré son trouble ?
- Comment votre trouble affecte-t-il votre identité/identification ?
- Pour les troubles "curables"/temporaires : comment évolue-t-on sans sous trouble/se retrouve-t-on après "guérison" ?
- Pour les troubles "à vie" : comment fait on la part entre le trouble et ses spécificité individuelles ? Comment l'un influence l'autre ?
Je comprends ça, j'ai (eu) des réactions similaires, et c'est une des raisons pour lesquelles j'éprouve (entre autre) un certain attachement à mes cicatrices. Elles restent des "preuves", quelque chose de tangible qui en témoigne.Je me souviens m'être am juste pour être sûre que c'était encore là, que j'y arrivais encore, que ce n'était pas oublier. J'ai peur parfois de ne pas avoir envie de laisser cette souffrance derrière moi, ne pas vouloir l'oublier. Comme si elle faisait partie de moi, comme si sans elle, je passerai à côté de quelque chose d'important.
Voilà deux excellentes questions. Qui peuvent effectivement aider à vaincre la peur (ou à la comprendre). Lister ce qu'on pense/craint de perdre, même des mots sur la peur. Merci.Après tout, qu'est ce qu'on a à perdre en essayant d'aller mieux?
Qu'est ce que nous apporte le trouble qu'on n'aura pas en nous laissant aller mieux?
J'ai du mal à comprendre ça. J'ai toujours besoin de tout décortiquer, tout comprendre, moi y compris, alors ça me parait juste impossible de ne pas avoir besoin de savoir. Aurais-tu la gentillesse de développer ?Le trouble peut affecter notre image de nous, mais au fond, est ce qu'on a besoin de savoir qui on est? on l'est, c'est tout.
Le trouble affecte l'identité… Oui et non; elle la fait évolué d'une manière peut être différente. Et a un grand impacts sur la vision de soi, ça oui par contre.
Dis comme ça, ça parait assez évident, mais dans les faits, je ne suis pas sûre que ça soit aussi clair à établir.En découvrant ce qui est toi et ce qui est non-toi. Ce que tu veux vraiment ou ce que tu subis
Là encore, c'est peut être propre à moi, mais je ne vois pas comment du rationnel peu avoir une prise sur de la peur (irrationnelle). (Et à l'inverse, savoir, rationnellement, que mes peurs sont infondées à tendance à mener à une réaction d'auto-mépris et de culpabilisation).avec du discours rationnel positif
Laurent MB a écrit :Avoir un trouble mental, c'est etre prisonnier et handicapé; une thérapie ça réadapte et libère.
se rappeler qu'un handicap n'est pas une personalité, c'ets une limitation de personalité.
Euh je ne faisais de reproche à personne.Ysilne a écrit :Je sais que le sujet n'est pas que pour toi, mais il est compliqué pour moi. Je vais essayer de mettre ça au clair, mais j'ai du mal déjà avec mes pensées, alors à l'écrit...
C'est un peu l'objet de mon questionnement. Merci de l'avoir mieux mis en mots que moi.Le soucis avec mon "trouble" c'est que les gens qui en sont "atteints" disent que c'est indissociable de ce qu'ils sont. Il y a même un courant, surtout aux US mais aussi en France, de gens qui disent que c'est seulement une autre manière d'être, une différence de penser qui ne pose problème que à cause des "gens normaux".
Ce qui est sûr, c'est que c'est neurologique, et que ça affecte énormément toutes mes pensées. Je ne peux effectivement pas m'imaginer sans, quand je réfléchis aux différents impacts. Modifier ma capacité de concentration, mes centres d'intérêt, mes sensibilités (sensorielles ou non), ma rigidité/rigueur, mon sens de la justice, ma capacité à communiquer et à fréquenter des gens... Ce n'est plus moi.
Ysilne a écrit :Le soucis avec mon "trouble" c'est que les gens qui en sont "atteints" disent que c'est indissociable de ce qu'ils sont. Il y a même un courant, surtout aux US mais aussi en France, de gens qui disent que c'est seulement une autre manière d'être, une différence de penser qui ne pose problème que à cause des "gens normaux".
Ce qui est sûr, c'est que c'est neurologique, et que ça affecte énormément toutes mes pensées. Je ne peux effectivement pas m'imaginer sans, quand je réfléchis aux différents impacts. Modifier ma capacité de concentration, mes centres d'intérêt, mes sensibilités (sensorielles ou non), ma rigidité/rigueur, mon sens de la justice, ma capacité à communiquer et à fréquenter des gens... Ce n'est plus moi.
Songerie a écrit :L'expression "si je guérissais" ne veux pas dire grand chose, parce que l'évolution serait si lente que tu t'apprivoiserais petit à petit, devenant un être différent un peu plus à chaque instant.
Songerie a écrit :Et nous nous découvrons différent, sans que ce changement ne nous soit acquis comme une guérison, mais comme une évolution.
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