Passage

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miaouille
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Enregistré le : sam. 24 juin 2006, 14h28
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Passage

Message par miaouille »

Voilà, cela fait un très long moment que je n'ai pas posté, je crois même que je n'ai posté qu'une fois ou deux peut-être. Sur les forums je n'ose pas trop m'impliquer je ne sais pas pourquoi je trouve ça intimidant.

En tout cas je passe. J'ai réussi à plus ou moins me passer de l'automutilation. Les moments où je replonge sont espacés de quelques mois, mais à chaque fois j'ai conscience que j'ai jamais arrêté c'est seulement des pauses. Car lorsque je recommence, je recommence au point d'arrêt, je n'ai pas tout à refaire évoluer...
C'est naze de dire les chose comme ça.

Recemment j'ai chuté, alors que je suis capable d'encaisser il s'est passé quelque chose d'inhabituel dans mon for intérieur et je n'ai pas résister à une insulte comme je savais faire. Et j'ai fait une grave déconne.

Mais je me sens plus forte désormais, le mal être ne me pèse plus autant, il est effectivement présent, les mêmes questions restent. Mais je n'ai pas envie, je ne souhaite pas que ça s'en aille. C'est une aprtie de moi qui est le réalisme de la vie, maintenant ce n'est plus quelque chose qui me hante. Ca a réussi à se mélanger au reste pour dire ça de cette manière.

C'est quelque chose sur lequel je me focalise plus autant. d'accord c'est là. Mais il ne faut pas le surcharger. Se contenter de supporter déjà la douleur présente et d'arriver a la contre balancer. Chose peu évidente à faire quand on possède peu d'élément. Il suffit de sortir, marcher, marcher, marcher...
Ou bien hurler dans son orieller, aller s'expliquer, Dire tout ce qu'on a à dire.

Je sais faire maintenant. Je ne me fais plus avoir par l'intimidation.

Je suis interné dans un institut soins/études. C'est une clinique "psychiatrique" qui fonctionne comme un internat. Donc les cours dans l'enceinte de la clinique, en plus du psychiatre, de l'interne des éducateurs/trices et des infirmiers/es.

L'automutilation n'est pas parti. Je me met juste à l'assumer et cela le réduit beaucoup. Je ne parle pas de le montrer de le prôner ou d'en parler.
Mais juste ne pas en avoir honte.

Voilà, petit message de passage.
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