Forum d'entraide sur l'automutilation

Voilà,
J'ai voulu me faire à nouveau du mal. J'ai été en clinique, shootée par les médicaments.

Mon copain et ma soeur m'ont sorti de là.
Depuis je vais mieux.

J'espère ne plus faire de crises. Ce n'est pas vivable pour ceux et celles qui m'aiment. Je n'ai pas le droit de tout foutre en l'air. Surtout que j'ai trouvé un homme formidable.

Pour l'instant je ne repasse pas à l'acte, mais j'y pense.
C'est nul; je sais.

Je pense à me faire du mal alors que j'ai tout pour être heureuse. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?
J'essaye d'écrire mon livre. Ça ne sort pas en ce moment. Je tâtonne.

À quoi me sert l'automutilation ? C'est la question que je me pose.
Être vivante ? Me sentir revivre ?

J'ai l'impression de ne pas en sortir. Si je ne passe pas à l'acte c'est pour mon amoureux. Sans lui, j'aurais déjà attaqué mes jambes.

Je fais attention.

Il m'a dit que si je me refais mal, il me quitterait.

Je suis face à un dilemme.

Hum c'est fort sympa le chantage, j’apprécierai !

Et de plus c'est souvent contre productif !

Songerie a écrit :Hum c'est fort sympa le chantage, j’apprécierai !

Et de plus c'est souvent contre productif !

chantage oui. Je pense toujours à la lame.
Je ne sais plus comment faire. !!!

Trouve une formule, que tu te répéteras..
Du genre :

Je suis sereine, rien ne me fais peur.

J'ai toutes les capacités à résister à cette tentation.

Je suis sur de pouvoir m'en passer.

Choisi une phrase qui te convient, évite les formules qui contienne le mot "pas" du style "je ne veux pas toucher à cette lame" et répète la dans ta tête.

Songerie a écrit :Trouve une formule, que tu te répéteras..
Du genre :

Je suis sereine, rien ne me fais peur.

J'ai toutes les capacités à résister à cette tentation.

Je suis sur de pouvoir m'en passer.

Choisi une phrase qui te convient, évite les formules qui contienne le mot "pas" du style "je ne veux pas toucher à cette lame" et répète la dans ta tête.

Bonjour,

En fait j'ai peur. Peur de déraper encore. Je suis encore trop fragile. Dans ma tête. Je résiste pour ne pas être enfermée à nouveau en clinique et pour les autres. Et je pense souvent à l'effet que procure l'AM. Parce que ça m'a fait vivre durant des années. Je croyais être morte de l'intérieur. Et avec l'AM, j'ai voulu me sentir vivante.

Je dois ré-apprendre à me sentir vivante autrement. C'est pas évident tous les jours.

Ma nouvelle relation amoureuse m'aide quand même sur certains points. Après ça ne fait pas tout. Je me pose beaucoup de questions.

Il m'a demandé pourquoi j'aimais autant la violence ? Bonne question. J'ai toujours eu beaucoup de violence en moi. Depuis toute petite. J'aime la violence oui. Mais pourquoi ? Ça je ne sais pas y répondre.

Pourquoi j'ai aimé me faire du mal ? Et pourquoi pas par les autres ?
Quand on m'a frappé je suis partie. Mais moi, pourquoi vouloir continuer à me couper ?

En ce moment je vais mieux. Je fais plus attention parce que en un an j'ai pris X kg et quand je ne me sens pas bien dans mon corps j'ai envie de me faire du mal.

J'attaque donc un régime. Ce n'est pas une question de poids mais de se sentir bien dans mon corps.
Objectivement je suis loin d'être en surpoids, subjectivement je me sens très grosse. Je ne me supporte plus physiquement.

Je n'ai pas accepté d'être enceinte et de devoir garder mon enfant parce que je n'avais pas mon mot à dire en tant que mineur. Depuis j'ai vraiment du mal avec la nourriture et avec mon corps.

Piloum Missy

Pour le souvenir de l'AM, le cerveau est très bête et as tendance a garder tout ce qui lui apporter des endorphines, parlant pour moi bien qu'il semblerait que ce soit pareil pour baucoup, le souvenir reste très (trop ) présent ... Et en lisant par ici, de ci de là, qu'avec le temps son intensité diminue, accroche toi et courage

Morpheen a écrit :Piloum Missy

Pour le souvenir de l'AM, le cerveau est très bête et as tendance a garder tout ce qui lui apporter des endorphines, parlant pour moi bien qu'il semblerait que ce soit pareil pour baucoup, le souvenir reste très (trop ) présent ... Et en lisant par ici, de ci de là, qu'avec le temps son intensité diminue, accroche toi et courage

Oui, je comprends. Le plaisir par la douleur. Enfin pour ma part.
Quand on est habitué à un certain mode de fonctionnement qui "marche" ou que l'on croit qu'il marche, dur de s'en sortir. D'aller vers ce qui nous fait du bien, je veux dire, réellement / objectivement.

La frontière entre douleur et plaisir pour ma part est très mince. La douleur m'apporte du plaisir parce que mon corps crie que je suis bien vivante.

Ma dernière histoire d'amour m'a complètement anéanti. Au jour d'aujourd'hui je dois redécouvrir le plaisir sans souffrances.

Je vais mieux.
Je pense moins à l'AM.

Je fais aussi plein de choses que jamais je n'avais fait. Pêche, chasse.
Grâce à mon homme je redécouvre la vie. J'apprends plein de choses.

Tout n'est pas rose bien sûr, mais au moins je suis heureuse.

(aussi)

Merci pour les smileys.

Je crois que pour la première fois de ma vie, je peux réellement m'en sortir.
En tout cas je vais m'en donner les moyens.

Je n'ai pas encore Totalement confiance en moi, mais ça avance. Je crois que j'ai de la chance.
Je ne sais pas s'il existe une Bonne Étoile. En tout cas ça y ressemble.

Tu fait plaisir à lire en tout cas.

Ysilne a écrit :Tu fait plaisir à lire en tout cas.

Merci

Pour une fois dans ma vie je veux être heureuse. Ça ne sert à rien ou plus à rien que je vive dans la souffrance.
Il faut que je grandisse !