lisant le début du carnet de "Destroy-me", il m'est venu une quetsion idiote (une de plus!)
voilà...beaucoup d'entre nous, pour ne pas dire tous, parce que j'ai un peu d'espoir , vont mal, voire très mal, beaucoup sont torturés par leurs pensées, leurs souvenirs...
bref rien de joyeux. or, peu dans l'entourage semblent s'en rendre compte, si ce n'ets par de sfaits (il ets difficile d'encore croire au bonheur de son enfant/amoureux(se)/ami lorsqu'on voit ses marques au corps, par exemple)
alors, j'me pose la quetsion de votre apparence.
de comment vous êtes vus par vos proches, un quidam, votre famille?
comment on vous qualifie, de premier abord?
quelle image vous montrez de vous?par quels moyens?
quelle image vous voudriez qu'on aie de vous?
et enfin...ce qui a changé dans votre image avec l'arrivée de l'am (ou pas...), si la facon dont vous etes vus contribue à votre mal-être, ou au contraire, vous aide?
voila, ca fait énormément de questions en fait...
allez, courage
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Je cache mon mal-être à la plupart des gens, je donne l'image de quelqu'un "qui assure", sure de moi.
L'am en fait je l'ai compris récemment, me permet tout simplement de ne pas me tuer. Parfois j'ai trop mal, tellement que je ne veut que mourir, mais je n'ai pas le droit, j'ai un petit frère...
Alors de me mutiler permet de repousser le moment ou je ne pourrai plus ne pas me suicider...
comment vous êtes vus par vos proches, un quidam, votre famille?
Par ma famille ( ma mere en particulier ), j'ai longtemps était vue comme "l'exclue". Eux ne m'ont pas exclue, je lai fait moi-meme il y a longtemps, refusant totalement de m'investir dans une quelconque "relation familiale". Chez moi c'était : la maison de mes parents + ma chambre.
Ma mere me voit également comme une menteuse, car je lui ai toujors caché mes réelles pensées. Jamais je ne lui ai dit que ça n'allait pas. Quelles que soient les circonstance, c'était toujours un "oui ça va".
Emotions internes multiple mais visage toujours neutre ou joyeux.
Mon frere et ma soeur m'ont toujours vu je pense comme la petite soeur bonne à l'école qui n'emmerdait personne, calme et assez solitaire. J'ai d'excellentes relations avec eux, qui ont seulement étaient un peu pertubées avec ma soeur par le fait qu'elle s'en veut de ne pas avoir remarqué plus tot que ça n'allait pas alors qu'on était très proches.
Mes amis me voient également comme une personne assez calme, qui ne parle pas forcement beaucoup, qui n'embete pas tout le monde en se plaignant de futilités. Certains, les plus proches, me voient aussi comme une fille assez fragile, "à ne pas brusquer".
Tous me pensent optimiste, rarement de mauvaise humeur, et jamais en colere.
En gros, la personne type qu'on ne remarque pas et qui se fond dans la masse en silence.
comment on vous qualifie, de premier abord?
Je dirai comme mes amis me voient : calme.
A ne jamais ouvrir ma gueule pour me plaindre ou critiquer.
quelle image vous montrez de vous?par quels moyens?
L'image que les autres veulent voir.
J'essaye de montrer l'image d'une fille bien dans sa peau, très sociable, avec le sourire.
Je parle à tout le monde, rigole, fait des blagues, pour qu'on m'apprécie et qu'on ne se pose pas de questions sur moi.
Je détourne les conversations de maniere à faire parler les autres, pour pouvoir détourner leur attention et éviter d'avoir à parler de moi.
Du coup, beaucoup de mes amis viennent se confier à moi quand ils ne vont pas bien. A part certains qui connaissent mes "fragilités" et qui du coup preferent ne pas me parler de leurs problemes, la plupart des gens me voient un peu comme "la psy" : celle qui écoute mais qui ne parle pas d'elle, et qui va bien, en gros j'essaye de renvoyer de moi une image de stabilité.
( j'ai l'impression que je melange un peu les questions-reponses là .... en fait c'est un jeu : à vous d'associer les reponses aux bonnes questions ! )
quelle image vous voudriez qu'on aie de vous?
L'image ques les autres ont de moi me va très bien, je n'ai pas envie qu'ils me voient comme la petite fille mal dans sa peau à qui il faut faire attention.
Et puis c'est l'image que j'ai décidé de renvoyer aux autres. Ce masque, je l'ai créé moi-meme et je porte mon oeuvre avec fierté.
Meme si c'est vrai que jaimerai parfois que certains voient ma vraie personnalité, qu'ils se rendent compte quand ça ne va pas.
J'aimerais qu'ils me connaissent, mais j'ai l'impression de ne pas me connaitre moi-meme ...
et enfin...ce qui a changé dans votre image avec l'arrivée de l'am (ou pas...), si la facon dont vous etes vus contribue à votre mal-être, ou au contraire, vous aide?
Je suis désolée, j'ai un peu trop blablaté sur les questions précedantes ( hors-sujets ?), mais je n'arrive pas à repondre à cette question, manque d'inspiration ou d'envie, je ne sais pas.
J'y répondrai peut-etre plus tard.
En attendant, bonnr soirée à tous et merci Olp pour ces ptites questions très interessantes.
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
de comment vous êtes vus par vos proches, un quidam, votre famille?
Un inconnu me trouverait sûre de moi, exentrique et passionnée. Ceux qui me connaissent relèvent de moi la fragilité et le côté dérangé
A côté de ça dès que quelqu'un aborde un sujet sérieux je me calme et je deviens à l'écoute. Comme Sélénite je suis la "psy" de ceux qui me connaissent. J'écoute sans juger, et le troubillon permanent dans lequel je vis est un moyen de détourner le sujet pour ne pas avoir à parler de moi
quelle image vous montrez de vous?par quels moyens?
J'aime cultiver ce côté hors normalité qui me caractérise. En fait ma vie s'écoule en suivant un crédo: écoute toi. Je fais ce que je veux quand je veux, même si c'est dérangeant, hors contexte. Les gens me trouvent bizarres ^^ sans blague
quelle image vous voudriez qu'on aie de vous?
Parfois j'aurais envie d'enlever mes pull noirs à manche longue, mes dizaines de bracelets, et que ceux que j'aime remarquent mes cicatrices, pour comprendre enfin qui je suis vraiment
et enfin...ce qui a changé dans votre image avec l'arrivée de l'am (ou pas...), si la facon dont vous etes vus contribue à votre mal-être, ou au contraire, vous aide?
Avec l'arrivée de l'AM je me suis mise à mentir encore plus à mes proches pour les préserver, mes crises d'angoisse sont devenues plus nombreuses, comme si j'avais besoin d'un prétexte pour m'AMer toujours plus..
En tout cas ce dont j'en retire c'est que ceux qui souffrent ont beaucoup de points communs.. l'inhibition, l'incapacité à parler de soi, une facilité d'écoute et d'empathie...
Quelque part c'est beau mais cette sensibilité ne sera que plus rentable le jour où elle n'apportera que des choses bien à nos vies
"il est très difficile de combattre un ennemi installé en avant-poste dans sa propre tête."
comment vous êtes vus par vos proches, un quidam, votre famille?
Baaah comme celle qui déprime sans aucune raison et comme la """"gothique"""" de la famille. Une fille assez capricieuse en fait ^^
comment on vous qualifie, de premier abord?
Ouverte d'esprit, on m'a même dit... extravertie ! Joyeuse, mais show-off.
Pour d'autres la dépressive qui le fait exprès XD.
Mais en général, comme quelqu'un qui va bien
Ou comme une cinglé qui a des gouts trèèèès particuliers d'un point de vue vestimentaire
quelle image vous montrez de vous?par quels moyens?
Je montre que je suis différente. Rien que côté vestimentaire >.> (talons hauts, corsets, tenues victoriennes, romantiques).
Je montre quelqu'un qui va bien jusqu'à ce que le masque tombe. J'essaye du moins.
quelle image vous voudriez qu'on aie de vous?
Pas celle d'une Show-Off en tout cas. Je ne veux pas qu'ils sachent vraiment ce qu'il y a en dessous. Et pourtant, leur indifférence me fait mal.
et enfin...ce qui a changé dans votre image avec l'arrivée de l'am (ou pas...), si la facon dont vous etes vus contribue à votre mal-être, ou au contraire, vous aide?
Je me suis ... "assombrie". Je porte des bracelets larges, mitaines, des longs pulls. La façon dont je suis vue ne m'aide pas. J'essaye de cacher mon corps que je n'assume pas, ou alors, je m'habille "bien" alors que je ne l'aime pas. Qu'ils ne remarquent rien ne 'aident pas vraiment. Et que je passe pour quelqu'un d'extravertie sous pretexte que mes tenues sont assez hors-norme me fait rire amer. Si quelqu'un que j'apprécie n'aime pas ma tenue, je suis capable de rentrer chez moi et d'en changer.
Depuis l'AM, j'ai commencé à couler, beaucoup plus de crises d'angoisse, de TCA, de SU.
Bon là je suis dégoûtée, parce que le forum vient de me manger ma réponse kilométrique sous prétexte de plantage. Mais comme ce n’est pas un forum qui va me dicter sa loi (nan mais !), je recommence en essayant de faire aussi détaillé qu’au premier essai.
Comment êtes-vous vus par vos proches, un quidam, votre famille?
Mes proches… Ils sont plutôt peu nombreux, mes proches, en dehors d’Internet. Ils me voient de façon variable. Pour certains, je suis froide, mesquine, imbue de moi-même, arrogante, parce que je les méprise un peu, que je ne requiers ni présence, ni conseils. Egoïste, parce que je n’entretiens que des relations d’utilité (travaux de groupe,…). Depuis Aline, je n’ai plus d’ami proche (géographiquement), et je n’en veux plus. Ça se ressent forcément dans la manière dont je suis avec les autres et dont ils me perçoivent. Cependant, pour d’autre, je suis quelqu’un de calme, à l’écoute, un peu timide, peut-être, mais de confiance. Bref, quelqu’un à qui se confier, puisqu’une oreille attentive et qui ne porte pas de jugement.
Les inconnus parfaits, j’ignore comme ils me voient. Je ne pense pas être quelqu’un de très remarquable. Ils doivent sûrement m’oublier sitôt vue. Quelqu’un de banal, une anonyme au milieu d’autre, discrète. A vrai dire, je ne me pose pas trop la question. S’ils ne me connaissent pas et que je ne les connais pas, je vois pas en quoi je prendrais la peine de m’arrêter à leur opinion sur ma petite personne.
Ma famille… Ma famille m’a toujours vue comme étant une personne stable, bien dans sa peau, bien dans sa tête, socialement intégrée, avec ses idées propres, son caractère bien trempé, débrouillarde. Forte et entière.
Je fais un peu office de « psy » de la famille (le centre d’information, aussi, mais soit). Dès qu’il y a un problème, si mon père s’inquiète pour Sabrina, si ma mère s’interroge sur l’intégration et le bien-être de mon frère dans son lycée, si ma sœur déprime, s’angoisse ou bouillonne de reproches pour quoi que ce soit, c’est chez moi qu’ils viennent parler. Je sers de trop plein, d’intermédiaire, d’Hermès. Le pilier sur lequel s’appuyer quand tout s’effondre et que tout le monde pète les plombs. Et même si bien sûr ils ont du changer un peu de point de vue quand ça s’est remarqué que je craquais, j’ai pas eu beaucoup de mal à leur faire croire que tout était rentré dans l’ordre comme il faut et redevenu comme avant. Bref, j’ai repris mon rôle auprès d’eux et tout est oublié, rien ne s’est passé.
De manière générale, et sauf de la part de ceux que je pousse à me détester, j’attire les confidence, on me fait spontanément confiance (le monde est fou oO) et on ne se pose pas trop la question de savoir si oui ou non je vais bien, moi. Ils posent la question, mais je doute qu’ils écoutent la réponse. Mon traditionnel « je vais » est pris comme donnée.
Comment vous qualifie-t-on, de premier abord?
C’est plutôt variable et ça dépend en grande partie si je suis bien ou mal luné la première fois qu’on se rencontre.
Parfois on me dit être une petite garce, complètement imbue d’elle-même et méprisante sous prétexte que je ne réponds pas, que je lâche tout de go que de toute manière je me fiche qu’ils soient là ou non (véridique les trois quart du temps… c’est pas de la méchanceté gratuite, c’est de la franchise) ou que je vais sciemment m’installer à l’autre bout de couloir malgré leur « bonjour ».
Sinon, on me trouve polie, distante (timide ?), mais bien. Quelqu’un de plutôt banal, sans chercher plus loin.
Quelle image montrez-vous de vous? Par quels moyens?
Je montre de moi l’image que je veux à qui je veux. Pas très compliqué, en fait.
Pour ma famille je suis quelqu’un qui va bien, je parle, je souris, je discute un peu de quelques ennuis mineurs, juste assez pour ne pas avoir l’air de tout garder pour moi, mais des trucs trop futile pour laisser croire que ça ne va pas, j’en fais à ma tête, je me chamaille avec eux, parfois. Normale, quoi.
Les autres…
A certains je montre une image d’une personne plutôt équilibrée, très timide, du genre à ne pas trop discuter et à décliner les invitations de politesse, simple, banale, attentive. Je reste là, j’écoute si on me parle, je ne juge pas et me contente d’offrir une présence. Ce n’est pas le cas le plus courant, mais celui qui me rend le plus sympathique à leurs yeux.
A d’autre, j’apparais méchante, méprisante. Pour rien, encore. Cynique, hautaine, dosant ses silences et ses remarques cinglantes. Egoïste, se moquant bien de savoir si ses propos sont blessant, cherchant même à l’être. Une personne qui reste de son côté aux intercours, qui va s’installer à l’autre coin de la salle, qui fout le camp quand ça l’intéresse plus, qui se moque du monde. Et rancunière avec ça.
De manière plus générale, j’utilise un compromis ; Alban. Cynique toujours, langue de vipère, doté d’un sens de l’humour caustique, souvent noir, faisant mine de posséder un manque de modestie extrêmement exagéré, usant et abusant d’ironie. Il se fiche de tout et de tout le monde (lui-même y compris), passé maître dans l’art de la dérision et de l’autodérision, à tel point qu’il est impossible de penser qu’il puisse « aller mal ». Etrangement, il semblerait qu’il intrigue beaucoup, pourtant. Je ne compte plus ceux qui ont dit vouloir percer le « mystère Alban ». Jamais trop compris pourquoi.
Quelle image voudriez-vous qu'on ait de vous?
Comme je le disais, je parviens à donner de moi l’image que je veux. Et sans vouloir me lancer des fleurs, je ne suis pas mécontente de mon petit talent d’actrice. Je suis une manipulatrice, j’ai besoin de tout contrôler, y compris le regard que les autres portent sur moi, et je ne me débrouille pas trop mal en la matière. C’est pas forcément très difficile non plus, les gens voient ce qu’ils veulent bien voir, il suffit juste de les y aider un peu. Et si le masque si bien poli par l’habitude fissure un peu parfois, tout le monde fera comme s’il n’avait rien vu, moi de même. Et tout va pour le mieux. C’est un jeu dont j’établis seule les règles et dont je tire les ficelles. Rien qu’un jeu.
Et enfin...qu’est-ce qui a changé dans votre image avec l'arrivée de l'am (ou pas...), si la façon dont vous étés vus contribue à votre mal-être, ou au contraire, vous aide?
Ceux qui ont été assez proche (géographiquement) pour s’en rendre compte ont changé leur façon de me voir, c’est évident, mais ils n’étaient pas très nombreux. Ils m’ont en voulu ou on essayé de protéger la petite fille fragile dont j’avais soudain l’air. Ça m’a mis très très mal à l’aise. Je me demande à quel point je n’aurais pas préféré qu’ils fassent comme si de rien n’était, qu’ils me laissent jouer mon jeu et fassent semblant d’y croire. Pour les autres ça n’a rien changé.
Mais j’ai laissé derrière moi toutes ces personnes là (famille exceptée, mais comme je l’ai dit par ailleurs, pour eux, tout est redevenu normal), alors la question ne se pose plus. Ceux qui savent vivent loin de moi et je n’ai pas tant besoin d’être quelqu’un d’autre avec eux. Je leur fais confiance.
Voilà… J’espère que je ne suis pas trop partie en HS. Merci à Olp pour les questions, et à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu’au bout, ça m’aide de poser tout ça à plat, j’y vois plus clair.
I will swallow
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
Ben en réalité, je ne fais pas trop attention à mes bras... Mes poignets... On dirait que les gens ne les voient pas... En tout cas, beaucoup donnent l'imression de ne pas les voirs... Quant à ceux qui semblent le remarquer, ils semblent totalement indiferent... J'ai toujours droits à des sourires génés... On ne me posent que très rarement de questions. Pour ne pas dire jamais.
Mais sur mon ventre par contre, il y en a beaucoup plus... Alors j'évite de me promener torse nue... Je pense que si des gens voyaient l'état de mon corps, ils criraient au fou... Ou alors, ils auraient beaucoup de peine... Sans vraiment pouvoir l'exprimer.
J'ai déjà été à la piscine, mais une fois dans l'eau, ça ne se voit plus...
Mais j'évite tout de même de me promener torse nue. Si ça arrive, je me dit: on verra bien. Mais généralement, les gens restent très tabou face à ce genre de cicatrices.
, vont mal, voire très mal, beaucoup sont torturés par leurs pensées, leurs souvenirs...
Ou alors, ils auraient beaucoup de peine... Sans vraiment pouvoir l'exprimer.