camarade de classe de mon fils

Si l'un de vos proches s'automutile et que vous cherchez de l'aide pour vous ou pour lui, ou simplement à en parler, c'est ici.
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mabé
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camarade de classe de mon fils

Message par mabé »

Bonjour,

Le forum parle des amis ou famille. Moi je souhaiterais savoir ce qu'on peut faire pour une jeune fille (14 ans) qui est dans la classe de mon fils.

Je ne la connaît pas, et ce n'est pas une amie de mon fils, juste une camarade de classe.

Il se trouve que lors d'un cours où il était assis à côté d'elle, il a vu qu'elle s'entaillait les avant bras avec la mine de son compas et qu'elle avait des cicatrices de coupures anciennes. Quand il lui a demandé pourquoi elle faisait ça, elle a répondu "je me coupe parce que mes parents m'empêche de faire de la danse"....
Que faire par rapport à celà ... J'ai conseillé à mon fils d'aborder le sujet avec l'assistante sociale du collège. Je sais que nous ne connaissons pas particulièrement cette enfant et que nous ne savons rien de plus que ce qu'à vu mon fils .... mais ne rien dire ce serait non assistance à personne en danger (?) Pensez-vous que cela ne me regarde pas et que ce doit être aux proches de sonner l'alarme ????

Cela me rend triste, car elle doit souffrir pour arriver à ce faire du mal comme cela.

J'aimerais des conseils par rapport à votre expérience.
Merci.

Mabé
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olp
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Message par olp »

Bonjour,

Je trouve votre implication plutot positive. En effet, si cette juene fille se met en danger, penser au meilleur moyen de l'aider en est presque une obligation morale (et juridique).

dans le cas de cette fille, le fait qu'elle se blesse en classe peut indiquer ou qu'elle souffre tellement qu'elle ne peut s'empecher de faire ca à tous moments, ou qu'elle espère, ou du moins une partie (peut-etre inconsciente) d'elle espère que quelqu'un le remarquera (et l'un n'exclut pas l'autre).

Donc, je pense que sonner l'alarme pourrait être de votre ressort, ou de celui de votre fils.
La famille ets bien souvent la dernière avertie de ce genre de choses. dans mon cas, si une amie n'avait alerté la psy de l'école, je n'aurais recu de l'aide qu'après avoir accompli des gestes extrêmes.
ce serait bien que cette jeune fille n'en arrive aps là, et que quelqu'un puisse l'aider avant.

je pense que c'est à lui de le faire, en alertant l'assistante sociale, ou un éducateur ou n'importe quel adulte de l'école en qui la fille a suffisamment confiance, à son avis, pour se confier à lui.
Je pense aussi, pour ne pas qu'elle vive cela comme uen délation, qu'il devrait lui en parler avant, lui demander qui elle préfèrerait qu'il prévienne et lui laisser le choix de le faire elle-même, etc...
Ca ne risque pas d'être facile pour votre fils, cependant, car elle va probablement s'y opposer becs et ongles.
à vous de voir.

N'hésitez pas non plus à nous envoyer votre fils et/ ou sa camarade de classe et à nous tenir au courant! :-)

bonne chnace!
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Yamael
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Message par Yamael »

Ah, si seulement quelqu'un avait pu réagir, sonner l'alarme à temps, plutôt que de regarder gentiment ailleurs l'air de rien !... ça m'aurait sans doute évité quelques douloureux moments...

Mais j'aurais été furieuse de me sentir "trahie", "dénoncée". Parce que l'AM, c'est quelque chose de très intime, même quand on le fait voir (par inadvertance ou non), et c'est dur, très dur d'accepter de l'aide.

Votre démarche est positive, et je rejoins l'avis d'Olp. Essayer de trouver quelqu'un avec qui elle puisse dialoguer, ce serait sans doute très positif, même si sur le moment ce ne sera guère facile (pour personne).
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Selenite
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Message par Selenite »

Je rejoins tout à fait les conseils précédants.
Que votre fils lui en parle avant d'avertir un adulte et lui laisse un certain "choix" me parait primordial.

Si elle refuse d'en parler elle-même, ce serait bien qu'il puisse avertir un adulte.
Si un médecin scolaire ou assistant social l'apprend , il risque d'avertir les parents sans lui laisser le temps d'accepter les choses. Ce qui peut être bien, ou la fermer totalement ... Surtout si elle a des parents pas compréhensifs.

Peut-être un professeur qui pourrait l'aborder plus facilement, essayer de résoudre le probleme sans qu'elle subisse une pression, et qui pourrait l'amener à en parler elle-même à des personnes plus compétantes .


De plus, dans l'interet de votre fils, c'est certainement mieux que ce soit un professeur qui en parle au medecin ( si ça va jusque là ), que votre fils ( hum, désolé , j'ai un petit probleme avec les médecins scolaires, je ne suis peut-être pas très objectives dans mes propos ).
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Laguitaredu31
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Message par Laguitaredu31 »

Je ne pense pas qu'avertir les parents soit la meilleure solution, [ de mon point de vue ]
Je me sui senti honteuse, trahie, impuissante, je n'ausais plu les regardés dans les yeux. Je pense qu'un proffesseur, ou alors une amie à elle pourrait lui en parler. Je sais très bien ce que cela fait quand les adultes [ de mon entourage ] sont au courrant et je peux vous dire qu'ils ne savent pas garder un sercret. [ enfin pour moi c'est ce qu'il s'est passer. ]
Le dire à un proffesseur sans lui dire dirctement ce qu'elle s'inflige, juste lui faire comprendre qu'elle est male.

Je ne sais pas si mon point de vue, va aider quelqu'un mais c'est ainsi que je conseil aux personnes qui veulent lui venir en aide. Car maintenant pour moi les problèmes s'enchaînent...
Et ce n'est pas ainsi que j'aurais voulu que ça se passe.
SUIS-JE MALADE...
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Effy
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Message par Effy »

La question est délicate en effet.

Pour certaines personnes la pratique de l'AM est une façon de crier à l'aide. L'implication d'une assistante sociale qui pourrait remonter aux parents peut-être une solution pour débloquer une situation.

Mais pour d'autres personnes, l'AM est une pratique intime et en rien les personnes souhaiteraient que cela se propage. Il y a comme un sentiment de honte après un acte d'AM et la personne a du mal à assumer ses actes.

Pour ce qui est de l'assistante sociale, une fois de plus, je pense que votre fils peut inviter cette jeune fille à y aller tout en avertissant l'assistante sociale en même temps. La jeune fille pourra faire la démarche d'elle-même et si elle ne le fait pas alors, l'assistante sociale pourra aller vers elle. Pour en avoir vu une au collège et au lycée, je sais que ces personnes sont assez qualifiées pour ne pas sonner directement la sonnette d'alarme et alerter les parents ! :)
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