Je réécris à nouveau sur cet étrange sentiment de contenir quelque chose de répugnant en moi... Un ver... Un ver qui change tout le temps de forme, comme un virus... Un ver qui me dit de me redécouper la peau comme je l'eu fait jadis à de si nombreuses reprises. De sentir la douce fraicheur de l'acier cruel qui entaille, parfois profondément, mon ventre ou mes poignets. Et après cela, le ver apparait sous une forme rouge dégoulinante. Et les larmes me viènnent...
Ca c'est ce qu'il se passerait si je me recouper. Mais j'essai vraiment de ne pas le faire. J'ai tant l'impression que ce serait telle une insulte à ma famille décédé... Et pourtant, je sens le ver grandir... J'atténue sa croissance en me lovant dans les bras des gens que j'aime... Homme ou femme... Des gens qu'il me reste dans ma famille... De mes amis... Mais ce n'est pas toujours suffisent. Ca ne fait qu'atténuer la croissance de cette saleté de ver... Je ne sais pas si je m'exprime bien, mais j'essai le mieux que je peux de raconter comment je vois les choses.
Aujourd'hui, j'ai eu un bilan psychiatrique et tout à l'heure, je vais voir un autre psychiatre qui me suit depuis quatre ans... Deux bilan psychiatrique en une seule journée... Sa fait drôle... Tout comme le fait de me rendre dans cet hôpital de jour trois fois par semaines... Mais je pense que c'est utile... Je l'espère. J'espère ne pas découvrir dans quelques mois que tous cela n'aura servis à rieb et que mes pas me reconduirront dans un hôpital psychiatrique à pleins temps.
Voilà, j'avais besoin de faire un rapide bilan de ma situation actuel. Merci de l'avoir lu. J'espère que ça n'a choqué personne, c'est simplement la réalité.