besoin d aide pour quelqu'un

[John John]

Bonjour,

Tout d'abord je ne pensais pas pouvoir un jour écrire sur un forum de ce genre.
Voila mon probleme, j ai rencontre une fille avec qui je sors depuis quelques mois. J ai remarque au fur et à mesure du temps qu'elle manquait cruellement de confiance en soi. J ai tout d abors essaye de la rassurer, de la mettre en valeur en lui avouant mes sentiments envers elle. Mais rien n'y fait, j ai l impression que la situation ne fait que s'empirer. Parfois elle me fait des crises ou elle ne veut plus rien faire, tout abandonner car elle ne se sent pas bien dans sa peau. Elle se trouve pas belle,et n accepte pas son corps. Cela lui mine le moral et elle se laisse donc aller en disant qu elle ne sers a rien, que personne ne l aime. Elle est allée jusqu a me reprocher de trop m inplique aupres d elle, elle ne veut pas me faire du mal. Jusqu à recemment je ne lui ai pas dit que ce la me touchait en pensant que cela l a reconfortait, j ai essaye de comprendre ce qu elle avait sans reussitte...

Recemment, j ai essaye de lui faire prendre conscience qu'elle avait tout ce que tout le monde revait d avoir cest à sire des gens qui l aiment et sur qui elle peut compter, qu elle faisait une formation qui lui plaisait, qu elle avait un objectif pour prolonger ses etudes. Bref qu elle devait arreter de se plaindre et aller de l avant. Mon but etait de la faire réagir, de la bouger car la méthode douce ne fonctionne pas.
Elle s'est senti pieger je pense et a voulu me quitter. Je lui a i dit que je ne comprendrai pas qu elle me quitte mais que je l accepterai et que pour moi c 'était du gachi.
Elle est revenu vers moi en me disant que cela la faisait souffrir de me faire souffrir et donc qu'elle s'etait puni physiquement. En effet, elle s'etait automutile et me la fait savoir. Paniqué je suis allé la voir, et j ai decouvert cela. Je ne l ai pas jugé mais j ai essaye de comprendre et demande qu elle ne recommence plus.
En disutant par la suite, elle ma avoué etre boulimique depuis ses 15 ans, qu 'elle n arrivait pas à contrôler ses pulsions avec la nourrriture.

Que dois je faire ? j ai envie de l aider , mais fais je y perdre des plumes ?
Comment l aider ? dois je en parler a ses proches ? J ai peur qu elle recommence comment essayer de l empecher de recommencer ? Comment lui faire comprendre qu elle n avancera pas en faisant ca et qu elle me fait du mal plus qu autre chose? Quel atitudes dois je adopter ? Je suis perdu , aidez moi svp

[Ysilne]

Bonjour John John, et bienvenue sur le forum.

Tout d'abord, bravo d'essayer de l'aider et d'avoir eu le courage de venir en parler ici.
Pour l'aider, c'est difficile si elle ne le veut pas... Lui as tu demander ce que tu pourrais faire, ce qu'elle souhaiterai ? Vois t'elle un psy ou pourrait elle envisager de le faire ?
Le mieux que tu puisses tenter, c'est seulement de l'ecouter. Continuer à parler sincerement de ce que tu ressens, mais aussi lui laisser de la place pour ce qu'elle n'exprime pas (ou mal à travers la boulimie et les blessures).
Je pense que tu as fait une erreur tout de meme, mais tres habituelle, c'est de lui dire de ne pas se plaindre. Si elle souffre alors il y a une raison qui est valable pour elle, et il ne faut pas le nier.
Tu dis que la methode douce ne fonctionne pas. Peut etre seulement pas de maniere perceptible. Elle ne va pas changer du jour au lendemain, mais ce n'est pas pour autant que ca ne l'aide pas.

[John John]

Bonjour,

Tout d'abord, je tiens a tenir qu'elle veut s en sortir du moins c'est qu'elle m'a fait comprendre. Je lui ai aussi explique que moi je ne pouvais que l'aider et non faire les démarches pour s'en sortir a sa place. Je pense et j'espère qu'elle l'a intégrée.

Je lui ai parle d aller voir quelqu'un de compétent dans ce domaine mais ce n'a pas l'air de lui convenir.Etant jeune, elle a consulté aupres de deux experts :Cela s est passe mal avec le premier tandis qu avec le second elle a réussi a établir un lien , et a se confier mais son age avancant , elle ne pouvait plus consulter au prés de celui ci. Je ne veux pas l'obliger a consulter si elle ne le veut pas. Par contre, j aimerais lui faire comprendre qu autour d'elle, elle a des personnes qui tiennent à elle, qui sont tres ouvertes d'esprit (je notamment à une personne de sa famille dont elle est proche).

Mais comment l'aider a parler a cette personne? Je ne sais pas si je dois m en meler en allant voir cette personne pour lui expliquer la situation ? Ou au contraire essayer que ma copine aille la voir d'elle meme? Est ce nécessaire d'aller voir un psy pour remedier à ses problèmes ?

Je n'est pas envie qu'elle se sentent trahie par moi car elle m'a donnée sa confiance en quelque sorte en me révélant ses problèmes. Je ne sais pas si j aurais la force et le courage de l'aider seul. J aimerais savoir que je peux compter sur quelqu'un d autre. Et surtout l'idéal serait amener ma copine a exprimer ses emotions et ses sentiments en parlant et non en se blessant elle même par la nourriture ou autre chose.

Concernant ses plaintes, je les trouve de mon point de vue pour certaines injustifiées car elle réalise de grandes choses mais ne les voit pas. Elle retient uniquement les choses négatives ce qui pour moi n'est pas ce qu'il faudrait faire. Alors je sais que c'est facile de dire ca. mais je ne pense pas qu'en s 'apitoyant sur son sort et en se considerant comme une victime ,on puisse avancer. C'est pour cela que j'aimerai la faire réagir la dessus et lui faire prendre conscience de ce qu'elle a et non de ce qu'elle n'a pas ou n'est pas. Je comprend qu'elle se plaigne a propos de certaines chose mais elle se braque sur d'autre qui sont futiles et inutiles. C'est ca que je voudrais lui faire comprendre. Je ne veux pas la brusqué quand meme car je suis conscient que c'est un processus long et qu'elle n'ira pas mieux en claquant des doigts.
Mon but ici, n'est juste que de la valoriser et lui prouvant que ce qu'elle fait, que ce qu'elle est, est bien et qu'elle en soit convaincu. C'est la dessus ou je voudrais me concentrer en étant inflexible et en ne rentrant pas dans son "jeu".

Peut etre que je me trompe en voulant faire ca. Je ne sais pas. Je n'y connais rien en psychologie... Est ce la bonne méthode ? Est ce que cela peut l'aider à aller de l'avant ?


J ai trouve sur internet Une méthode de développement et d'accomplissement personnel developpée par un certain Bruno Lallement. Quelqu'un en a t il entendu parler ? Puis je lui proposer de regarder cette méthode qui pourrait laider à defaut d'aller consulter ?

Merci d'avance

[Yamael]

Concernant ses plaintes, je les trouve de mon point de vue pour certaines injustifiées car elle réalise de grandes choses mais ne les voit pas. Elle retient uniquement les choses négatives ce qui pour moi n'est pas ce qu'il faudrait faire. Alors je sais que c'est facile de dire ca. mais je ne pense pas qu'en s 'apitoyant sur son sort et en se considerant comme une victime ,on puisse avancer. C'est pour cela que j'aimerai la faire réagir la dessus et lui faire prendre conscience de ce qu'elle a et non de ce qu'elle n'a pas ou n'est pas. Je comprend qu'elle se plaigne a propos de certaines chose mais elle se braque sur d'autre qui sont futiles et inutiles. C'est ca que je voudrais lui faire comprendre. Je ne veux pas la brusqué quand meme car je suis conscient que c'est un processus long et qu'elle n'ira pas mieux en claquant des doigts.
Mon but ici, n'est juste que de la valoriser et lui prouvant que ce qu'elle fait, que ce qu'elle est, est bien et qu'elle en soit convaincu. C'est la dessus ou je voudrais me concentrer en étant inflexible et en ne rentrant pas dans son "jeu".

L'ennui, c'est que cette fixation sur le négatif n'est pas toujours volontaire et la seule volonté de s'en sortir suffit rarement. "S'apitoyer sur son sort", je pense que nous sommes nombreux ici à en donner ou à en avoir donner l'impression... Le pire étant que la plupart du temps, nous avons parfaitement conscience de l'image que cela renvoie aux autres et nous nous en blâmons déjà bien assez nous même. Le fait de se l'entendre rappeler ne sert souvent qu'à culpabiliser, alors que le sentiment de culpabilité est déjà tellement présent.
La méthode "électrochoc" marche parfois, mais je doute que ce soit dans la majorité des cas. Je ne me suis jamais sentie aussi incomprise que lorsqu'on me renvoyait mes propres constatations au visage ("mais tu as tout pour être heureuse, que te faut il de plus")... Je ne dis pas qu'il faut l'entretenir dans une optique de victime, mais le "il y a pire que ta situation" est à manier avec énormément de prudence, parce qu'il pousse le plus souvent à se renfermer, à garder tout pour soi ("je devrais être heureuse, je ne le suis pas, donc c'est de ma faute, il ne faut pas que d'autres le voient car ils penseraient que je m'y complais")... C'est un cercle vicieux dans lequel il est facile de tomber.

Il faut savoir aussi que des maladies (j'insiste sur le mot) comme la dépression, difficilement "diagnoticables"/diagnostiquées ont pour premier symptôme de détruire la volonté de s'en sortir. Alors essayer de "secouer" ceux qui en souffrent est plus destructeur que bénéfique