que faire face a l'AM de mon fils?

[eysira]

bonjour

Voilà, c'est fait.
Bon, je passe les détails.

Il n'a pas nié mais n'a pas "dit" qu'il s'AM. On lui a surtout fait comprendre qu'on avait compris qu'il n'était pas bien et que jusque là, on avait sous-estimé son mal être pensant que ça faisait partie d'une "crise d'ado" habituelle.
Qu'on tient beaucoup à lui et qu'on aimerait qu'il trouve un autre moyen pour défouler sa colère.
On lui a bien dit qu'on ne le juge pas, ne le culpabilse pas même si pour nous, c'est dur de comprendre.
Qu'on continue à lui faire confiance.
Qu'on est là pour parler s'il en a besoin et s'il le veut mais qu'on ne veut pas le mettre mal à l'aise.
On a mis au point un "code": quand il ne va pas bien et qu'il sent qu'il pourrait se blesser, il nous dit juste que sa journée ne s'est pas bien passée. Comme ça, nous, on le "lache" et on est plus attentif. S'il veut être tranquile sans parler, il va dans sa chambre. Si au contraire il ne veut pas être seul, il reste pres de nous, et s'il le veut, il nous parle. En espérant que ça l'aide.
Le point positif c'est que d'après ce qu'il dit, nous ne sommes pas en cause dans son AM, ce sont ses relations avec les autres qui lui pèsent. Du coup, le dialogue est plus facile à entretenir ici.

Il a accepté pour la psy, en comprenant que je ne l'oblige pas à y aller, que si ça ne lui convient pas, on change mais que ça peut aussi être bénéfique pour lui. J'ai aussi bien insisté sur le fait qu'il devait se sentir à l'aise avec et surtout, qu'il pouvait lui confier tout ce qu'il veut, que ça restera entre elle et lui. Qu'elle ne me fera pas de "rapport" après ses séances.

Bref, ça a été plutôt très positif (si on peut dire ça!).

On a essayé de tenir compte de vos conseils et de votre vécu. Ca nous a beaucoup aidé à limiter les bourdes.
Je pense qu'il a compris nos inquiétudes et qu'il a bien pris les choses. D'ailleurs, après la discussion, on l'a laissé tranquile "digérer" tout ça puis, le reste de la soirée, il était avec nous, comme d'hab. On a discuté de tout, de rien, pas de malaise.

Maintenant, faut voir comment ça va se passer avec la psy la semaine prochaine.
Je pense qu'on a fait un grand pas en avant, même si on n'est pas encore sortis d'affaire, ça à l'air d'aller dans le bon sens.

A bientôt.

[olp]

Eh bien!
Eysira, ça fait un bien fou de lire ton message!

Bravo pour cette discussion; une confrontation avec les parents qui se passe bien...C'est quasi du jamais-vu, ici, je crois.

Evidemment, ca ne va probablement pas s'arreter du jour au lendemain, et ce qui risque d'ête difficile j'imagine, c'ets de savoir qu'il s'est à nouveau blessé, malgré votre compréhension et ls "mesures" mises en place. Et ca va être difficile, dans ce cas, de résister à la tentation de le surveiller, surtout s'il se retire dans sa chambre. Mais dites-vous que la compréhension et l respect de son intimité dont vous faites preuve aident plus que tout le reste...

Courage à tous!

[eysira]

En fait, ça n'a pas été facile de démarrer la discussion ni de trouver un moment adéquat !! Avec mon mari, on avait l'impression d'être 2 gamins pris en flagrant délit d'avoir fait une grosse bétise !! Mais, une fois commencé, ça s'est fait "tranquillement".

Je sais que ça va être dur, ça l'est déjà en fait.
100000000000 fois par jour j'ai envie de le prendre dans mes bras, de lui demander comment il va, s'il se sent bien .... Je me retiens évidemment mais je rumine énormément. Des millions de pensées tournent dans ma tête. J'essaye de me persuader que ça va aller mais je n'y arrive pas.
Je suis aussi très inquiète car je ne sais pas s'il s'est souvent AM, ni à quel point (puisqu'il n'a pas voulu aborder le sujet). Du coup, j'imagine des trucs .... J'ai des images terribles qui me viennent quand je me couche.


Si on lui a demandé de nous dire quand il ne se sent pas bien (sans qu'il en dise plus s'il ne le veut pas, juste "ça va pas aujourd'hui") c'est pour qu'on puisse ce jour là être plus "attentif" à son comportement (je m'explique pas très bien) et justement, ne pas le questionner ... mais le "surveiller" d'un coin de l'oeil (le mot est inapproprié, mais j'en trouve pas d'autre) pour qu'il ne se blesse pas. Je sais pas si je suis clair. On ne veut pas le fliquer, c'est pas le but, mais on veut le proteger (tant que faire se peut). Je me doute que ça ne va pas être magique mais en attendant, ça nous rassure. On va aussi faire attention à ne pas le sur-proteger (surtout par rapport à la fratrie). Je lui ai dis qu'on allait le "lacher" mais qu'il ne devait pas s'attendre à pouvoir faire ou dire ce qu'il veut. Il fait partie d'un famille, les "regles de vie" peuvent s'assouplir sur beaucoup de choses mais pas sut tout non plus!!! Il est d'accord avec ça et au contraire, m'a dit qu'il trouvait ça normal.

La semaine prochaine, on va chez la psychologue, j'espère que ça va lui faire du bien, qu'il trouvera des réponses et aussi des solutions.
En parallèle, on monte un dossier avec un pédo-psy.
On verra où tout ça nous amène.
Le bon côté (faut bien trouver des petits bonheurs dans la vie!), c'est qu'il à l'air de savoir d'où vient sa colère et qu'il est conscient qu'il faut trouver un autre moyen de la gérer.

Je pense qu'avec mon mari, on a beaucoup "grandis" en tant que parents depuis 1 semaine. L'ainé n'avait jamais fait de "problèmes" à l'adolescence du coup ... on n'était pas préparés à ça !!!!
J'espère juste qu'on en sortira tous mieux qu'avant, avec peut-être même des relations plus "saines" qui sait.
A bientôt

[Yamael]

Je suis contente de lire que tu as un ressenti positif vis à vis de cette discussion, même si ce n'est jamais simple, et seulement le début d'un long chemin.

Pour la fréquence et l'étendue des blessures, même si je comprends que ça doit être terriblement angoissant de ne pas savoir, et tentant de demander/regarder, il faut savoir que ça ne veut en réalité strictement rien dire. Il n'y a aucune corrélation entre gravité des blessures et souffrance morale. Quant aux marques et cicatrices qui restent, et bien... oui, ça peut parfois rester longtemps, on peut se marquer à vie, mais au final, ce n'est pas tellement le plus important. On passe généralement par tout un panel de sentiment les concernant, de la honte à la fierté en passant par l'horreur et la fascination, mais d'une façon ou d'une autre, pour beaucoup (ici), quand l'AM diminue, ou se retrouve derrière nous, on finit par vivre avec, les accepter. Et si ce n'est pas le cas, on a tous nos astuces pour les rendre invisibles à autrui

Je me permets de réagir sur un dernier point ; n'hésite pas à lui dire combien tu l'aimes ou à le prendre dans tes bras. Pas toutes les 5 minutes évidement, mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal.

Lorsque ma mère a appris pour mon AM (note préalable, j'adore ma mère, j'ai de bon rapports avec elle... je précise parce que c'est loin d'être le cas de tout le monde, ici)... ce fut à l'hôpital après une TS. Bref, elle m'a parlé, parlé pendant que moi je faisais mine d'être passionnée par le plafond. Quand je suis rentrée, après un mois d'HP, il n'a pas fallu bien longtemps pour que tout redevienne "normal" à la maison, et à moi de retourner tout aussi normalement à mes lames.
Quand elle s'en est aperçue (longtemps après), elle m'a dit qu'elle ne pouvait rien faire pour moi, vu qu'elle m'avait dit que je pouvais venir lui parler avant de me blesser et que je ne l'avais pas fait.

Tout ça pour dire que... il ne fera pas forcément le premier pas, et essayer d'agir le plus normalement possible pourrait lui donner l'impression que vous avez "fait votre devoir de parents" et quasi tout oublié aussitôt après. Je sais bien que ce n'est pas le cas et que tu te retiens de lui dire sans arrêt que tu l'aimes ou de lui en reparler. Il faut éviter les deux extrêmes ; pas trop d'effusions, pas non plus trop de retenue.

Bon courage.

[olp]

Je me rend compte que je n'ai pas été très claire, et que ça peut paraitre un reproche...
Lui demander de vous dire quand ca ne va pas, mettre au point un code, le "surveiller" du coin de l'oeil (pareil, pas de meilleur mot, mais surveiller comme on surveille ses plantes-j'adore les plantes, ce n'est pas péjoratif- pour vérifier qu'elles n'ont pas soif et qu'elles sont à la bonne lumière, pas comme on surveille qu'un enfant ait fait ses devoirs)...Je trouve ça...Vraiment bien, et très sain.

Je me dis juste que ca irsque d'être très difficile, en lui laissant cette liberté, de voir qu'il l'utilisera parfois pour se blesser. Et qu'il doit être difficile dans ce cas de ne pas être tenté de la restreindre. Mais qu'au contraire, ca nous fait vraiment beaucoup de bien de voir que nos parents gardent confiance en nous, comme vous le faites.

De cette façon, je suis d'accord avec vous sur le fait d'éviter un "régime de faveur". Je me sentais comme handicapée, et terriblement vexée, quand ma mère ne m'engueulait pas pour que je range ma chambre, alors que son état était trois fois pire que celle d ema soeur.

Je rejoins Yamaël ausis sur l'étendue des blessures. Si ça vous tracasse vraiment, peut-être faire un deal avec lui. définir un niveau de gravité médicale au delà duquel il DOIT se faire soigner, et de toute façon, lui montrer les quelques conseils (par exemple, à l'entrée de ce site) pour soigne rlui-même ses blessures. Evidemment, s'il ne veut pas aborder le sujet, c'ets difficile...

[eysira]

Pas d'inquiétude olp, j'ai bien compris le sens du message.

L'inquiétude, je l'ai et elle ne me quitte pas. Hier, il s'est retrouve dans une situation très génante pour lui où il devait se mettre en T-shirt. Je l'ai vu enlever sa veste, se tenir le bras et devenir blanc livide. J'ai immédiatement compris et je suis "intervenu" pour qu'il remette sa veste.
Mais du coup, plein d'interrogations. Veut-il cacher des cicatrices, des blessures récentes, de "grosses" blessures ???? Je suis réellement morte de trouille. J'ai rien dit, bien sur mais en rentrant, j'ai dis ça à mon mari et j'ai eclaté en sanglots. Je créve de ne pas savoir. J'imagine vraiment le pire.
Du coup, plus tard, je lui ai juste dis que pour ses blessures, s'il avait besoin, il avait tout ce qu'il faut dans la salle de bains pour les desinfecter, qu'il n'a pas besoin de nous le dire mais que je voulais qu'il surveiile pour que ça ne s'infecte pas. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter, que ça allait ;(

Je lutte effectivement pour ne pas lui demander comment ik se sent toute la journée mais je le fais 1 fois, comme "rappel" comme tu dis Ymaël. Et le soir, avant de me coucher, je lui fais un "calin" et je lui dis un petit mot gentil (pas forcément je t'aime pour ne pas paratre trop "lourde" mais une petite phrase pour qu'il sache qu'on est là).

Le fait qu'il utilise sa liberté pour se blesser oui, c'est dur à supporter mais on ne peut que s'y résoudre puisque de toute façon, la journée, il est au collège donc, on ne peut pas être derrière lui tout le temps. Il passe plus de temps là-bas qu'ici alors, on doit bien regarder les choses en face ...
On lui a dit qu'on continuait à lui faire confiance, même si c'est dur, on n'a pas vraiment le choix en fait.
Quant à ses "lames", on lui a juste dit qu'il serait "inconstructif" (je sais pas si ça existe!!) de les chercher ou de lui demander de nous les donner. Il peut en cacher n'importe où, c'est impossible de les trouver alors, on s'est résigné à ne rien demander.

J'essaye de tenir du mieux que je peux mais, je ne me sens pas trop au top. Les fêtes vont être tres difficiles à passer.
Ce qui est usant aussi, c'est de peser chaque mot ou geste pour ne pas être trop envahissant ni trop indifférent. Mais j'imagine qu'avec un peu de temps, on va trouver notre vitesse de croisière.

J'attend vraiment le rendez-vous avec la psycho avec "impatience". Je met beaucoup d'espoir en ça, trop surement, je sais, mais en attendant, ça me donne une "echéance" à court terme avec un leger espoir (c'est confus mon truc là !!).
Comme au début de la séance, je dois venir avec lui pour lui parler de mes craintes attentes (pas d'inquiétude, je serais "soft")... peut-être que ça lui fera voir les choses différemment. Je sais pas. Je m'accroche au moindre petit truc en fait.
Mais bon, je suis pas là pour moi, c'est lui qui compte pour le moment.

Allez, je vais m'occuper de ma "tribu" car je ne fais plus grand chose depuis 10 jours et là, il faut que je me secoue.
A demain

[crystal_lulu]

Bonjour Eysira,

Je n'ai pas encore répondu à votre post je crois mais je vous lis depuis le début et juste une chose : vous avez en tête 24h/24 de faire les choses magnifiquement bien pour votre fils, peut-être qu'il ne faut pas non plus avoir peur d'être naturelle, ne pas tout prévoir, ne pas forcement se restreindre ou se forcer. Vous avez mis en place des bases solides et saines dans cette relation depuis la découverte de son AM, maintenant, il faut aussi faire attention à vous et ne pas trop "jouer un nouveau rôle" face à lui car ceci parait assez ingérable pour une maman sur le long terme. Peut être qu'une dose de confiance en la maman que vous êtes pour lui serez la bienvenue! L'essentiel était de poser avec lui ces bases de discussion et de lui montrer votre présence votre mari et vous. Je pense que maintenant, il va aussi falloir continuer d'être vous-même et ne pas maitriser toutes vos paroles ou vos gestes. Votre fils a l'air de se sentir bien dans votre famille et d'avoir confiance en vous, c'est que vous être la maman dont il a besoin et il ne veut surement pas que ça change totalement. Attention, je ne dis pas non plus qu'il ne faut pas redoubler d'attention pour lui dans cette période difficile qu'il traverse, mais faite aussi attention à vous sinon, vous ne tiendrez pas. Et puis une petite maladresse de temps en temps, ce n'est pas la fin du monde si votre fils sait que vous l'aimez et êtes là pour lui.

Courage et félicitation pour cette si belle démarche pour votre fils

Lulu.

[Attente]

Bonjour,

Je tenais tout simplement d'abord à vous féliciter pour votre courage et votre délicatesse face à cette découverte. Et vous remercier parce que vous nous présentez un aspect que nous connaissons moins: celui des effets que nos soucis ont sur nos proches.

Vous avez eu une bonne réaction en intervenant pour cette histoire de T-shirt. Vous savez, il n'y a pas besoin que les blessures soient fraiches ou graves pour qu'on souhaite les cacher. C'est quelque chose d'extrêmement intime, simplement, et il y a un pas entre savoir et voir. Se blesser, c'est aussi mettre une forte distance entre soi et les autres et souvent, on a aucune envie de révéler ses blessures, sans compter la honte qu'elles induisent.

Réagir face à son enfant qui se blesse, c'est toujours difficile, ne serait-ce que parce que nous-même, nous ne savons pas comment nous voulons que nos proches réagissent, on a souvent des envies très contradictoires à ce niveau (me concernant, je crève d'envie d'attention, de réconfort, mais en même temps, j'ai un tel besoin de contrôle qu'il m'est impossible d'accepter ceux-ci). La meilleure attitude à avoir, je pense que c'est celle que vous avez: respect, ouverture et patiente, tout en continuant à prendre soin de vos autres enfants. J'imagine combien elle est dure à adopter.

Bon courage à vous et votre mari.

[Laurent MB]

Bonjour

Je susi content que tout se soit bien passé, vous aviez tout fait pour. Ça ne signifie malheureusement pas que ça va tout régler magiquement, mais c'est un plus inestimable, vraiment. Continuez comme ça, et continuez de parler ici, ou de lire ici pour mieux comprendre.

Aussi, ne t'oublie pas là dedans. Et si tu sens que tu as besoin d'aide, n'hésite pas non plus à aller en chercher. Les maladies mentales ne sont faciles à vivre pour personne. Il y a bien sur un risque que ton fils se sente mal de te voir mal "au point d'aller voir un psy" (ce qui ne veut rien dire), mais il se sentirait encore plus coupable si tu faisais une dépression.

Essaie de passer de bonnes fetes de Noel tout de meme, courage à vous trois.

[eysira]

Bonjour et bonne année à tous (oui, je sais mais bon ...)
Voilà, 2010 est partie, une autre année commence .. si seulement cette année était partie en emportant ces m..., ça nous aurait aidé mais non !
L'école a repris ce matin et les angoisses aussi. J'attend ce soir avec une certaine appréhension, j'avoue. Il va se retrouver face à tout ce qu'il essaye de fuir, tous ceux qui le blessent moralement et du coup ...
Il a vu la psycho, il m'a dit que ça avait été ... Il y retourne en fin de semaine ... Je sais qu'il s'est AM pendant les vacances mais il ne m'a rien dit et d'après lui, tout va toujours bien. Je le sais car j'ai trouvé des cotons avec du sang, c'est tout. Sur quelle partie du corps, quand à quel point, combien de fois ... autant de questions sans réponse!
Mais, on va continuer d'avancer.
Bon courage à toutes et à tous.

[Pandora]

J'imagine que cela doit être un enfer pour toi d'être là sans pouvoir agir comme tu le voudrais. J'arrive un peu comme un cheveu sur la soupe dans ton message mais quel âge a ton fils ? En avez-vous déjà discuté ensemble ?

Je crois que s'il te dit toujours que tout va bien, c'est soit pour te préserver, soit pour mettre de la distance. As-tu déjà été voir sa psychologue ?

[eysira]

J'imagine que cela doit être un enfer pour toi d'être là sans pouvoir agir comme tu le voudrais. J'arrive un peu comme un cheveu sur la soupe dans ton message mais quel âge a ton fils ? En avez-vous déjà discuté ensemble ?

Je crois que s'il te dit toujours que tout va bien, c'est soit pour te préserver, soit pour mettre de la distance. As-tu déjà été voir sa psychologue ?

Bonjour.
Mon fils a 15 ans. Oui, on en a dicuté (enfin, si on peut dire ça comme ça). On a de très bonnes relations avec lui, mais ça ne suffit pas à l'aider. Il n'a pas nié mais n'a jamais admis "ouvertement" qu'il s'AM.
Sa psychologue, je l'ai eu au tel et je l'ai rencontré lors de la 1ère séance.

Le collège a maintenant repris, d'après lui, ça va.
On a discuté et je lui ai dis que si un jour il se sentait très mal au collège, il aille dire qu'il a mal à la tête et qu'il m'appelle pour que je vienne le chercher.
Comme ce sont ses relations avec ses "copains" qui lui posent des problèmes, si un jour ça dérape, je préfère qu'il puisse me téléphoner plutot que de rester dans un environnement trop stressant. Il sait qu'il a au moins cette solution.
Ca a eu l'air de le soulager mais ...

Voilà, à suivre, comme toujours

[crystal_lulu]

Coucou,

C'est une très bonne chose qu'il est cette solution si ça se passe mal au collège! Savoir qu'il peut compter sur vous dans des situations compliquées pour lui, je pense que ça compte plus que tout pour lui. C'est très rassurant d'avoir un "échappatoire" comme celui ci, d'autant plus approuvé par les parents
J'espère que vous tenez le coup de votre côté. Courage pour la suite.

Lulu.

[Pandora]

Je pense que tu as eu une bonne réaction en lui laissant cette sortie de secours. Nous sommes beaucoup sur le site à ne pas l'avoir eue quand nous étions plus jeunes. Je crois sincèrement que tu as bien réagi.

[Vincent]

Bonsoir à tous, bonsoir eysira,

Voir un professionnel est une trés bonne chose. Je te livre une simple remarque que je me suis faite. Et si ce n'était pas ton fils qui avait un problème ? Je veux dire par là que lui réagit comme il peut avec ses moyens de défense (l'am en l'occurrence). Il ne faut pas traiter le symptôme en voulant soigner la cause. Et la cause d'après ce que j'ai compris, ce sont ces relations avec ses camarades. Du coup, voilà ma question, que se passe t il à l'école, pourquoi les autres le font souffrir ? Sans forcément aller jusque là mais en cas de gros soucis, et je crois qu'il en a pas mal déjà, le changer d'établissement ne serait pas envisageable ??

Si ce sont ses camarades qui le font souffrir, il faut les punir tout autant que soigner ton fils. Obtenir réparation et combattre l'injustice est fondamental aussi.