Bonsoir à tous,
J'ouvre un nouveau post tout en tâchant de rester positive puisque pour l'instant j'ai l'air pas trop mal partie dans cette veine.
Beaucoup d'entre nous déplorent des réactions inappropriées et des mots maladroits de la part de proches. Alors pour une fois, prenons les devants.
Quels sont les mots et les réactions qui vous ont aidés ?
Ceux et celles que vous auriez aimé qu'ils aient ?
A contrario, les mots et réactions à éviter à tout prix ?
Vous pouvez parler de votre expérience personnelle ou être plus génériques.
[Le sujet pourrait avoir sa place dans famille et amis puisque ça pourrait donner des conseils à ceux qui viennent ici pour savoir comment réagir, mais j'ai choisi la section faire face, parce que savoir ce qu'on attend peut être aussi un pas en avant pour nous.]
Les mots/réactions qui aident
Les mots/réactions qui aident
I will swallow
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
Re: Les mots/réactions qui aident
Ma p'tite soeur m'aide beaucoup. Elle a fait un truc une fois qui m'a beaucoup aider. J'ai pris une aiguille pour me scarifier dans la journée. Elle m'a vu le faire... Elle m'a dit: "je t'ai vu pas besoin de te cacher." Elle m'a serrée dans ses bras et elle m'a dit "je t'aime". Je me suis pas am. Et le soir quand je lui ai dit que j'avais rien fait son sourire ça a été la plus belle des récompenses. Là j'ai pris conscience que c'était une petite victoire en soit alors qu'au départ j'étais pas fière de moi....
A ne pas faire.....: -Surveiller, faire vider le sac ou le fouiller comme a pu le faire une amie à un moment.
- Faire promettre quelque chose en rapport avec l'am. (moi j'avais promis à une amie d elui dire à chaque fois que je l'am. Du coup double culpabilité au final....)
- Ne pas faire confiance. Mes parents par exemple.... Ils ont beaucoup de mal....
- Éviter le chantage comme à la prochaine scari je t'envoie en psychiatrie ou je te parle plus.... Parce que j'en parle plus à mes parents depuis....
A ne pas faire.....: -Surveiller, faire vider le sac ou le fouiller comme a pu le faire une amie à un moment.
- Faire promettre quelque chose en rapport avec l'am. (moi j'avais promis à une amie d elui dire à chaque fois que je l'am. Du coup double culpabilité au final....)
- Ne pas faire confiance. Mes parents par exemple.... Ils ont beaucoup de mal....
- Éviter le chantage comme à la prochaine scari je t'envoie en psychiatrie ou je te parle plus.... Parce que j'en parle plus à mes parents depuis....
Les étoiles meurent dés que l'aurore pointe c'est le soleil qui me l'a dit.
-
Laurent MB
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Re: Les mots/réactions qui aident
Rhaa, je pensais a faire un sujet dans cette veine depuis longtemps.
Juste pour clarifier, on parle juste des proches? Ou des proches et des moins proches? Des professionnels aussi?
Et je susi un peu confus si on parle juste des trucs biens ou des trucs pas biens aussi? (quI du coup meriteraient peut etre un autre post)
(désolé pour l'avalanche de questions, je suis en mode questions/precisions/planification
)
Juste pour clarifier, on parle juste des proches? Ou des proches et des moins proches? Des professionnels aussi?
Et je susi un peu confus si on parle juste des trucs biens ou des trucs pas biens aussi? (quI du coup meriteraient peut etre un autre post)
(désolé pour l'avalanche de questions, je suis en mode questions/precisions/planification
)Re: Les mots/réactions qui aident
Bien et pas bien du moment qu'est correctement indiqué ce qui est quoi (d'ailleurs un trucs pas bien pour quelqu'un peu être un truc bien pour quelqu'un d'autre).
On peut élargir "proche" à "entourage" (donc inclut les connaissance, les professionnels, la famille, les amis...)
On peut élargir "proche" à "entourage" (donc inclut les connaissance, les professionnels, la famille, les amis...)
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Re: Les mots/réactions qui aident
En novembre/décembre, Mèl m'avait écrite une longue lettre de deux pages recto_verso dans laquelle elle me donnait pas mal de conseils à la suite de notre discussion. ( Elle avait apprit que je m'am et étant donné qu'elle était dans le même cas avant on en avait longuement discuté entre midi...)
Hier soir, à environ 23h, elle m'a envoyé un message :
<< T'as vu ceque t'as dit la prof de français ? Tu vois que ça vaut l'coup de faire des efforts ! J'suis contente ! J'espère que tu vas continuer dans la bonne voie. Et si tu doutes ou quoi, relie ma lettre, je pense que ça t'aidera. Bonne nuit.>>
Je vais pas réécrire les deux/trois messages qu'on s'est envoyé, mais je lui ai répondu que je ne comprenais toujours pas pourquoi elle se cassait autant le cul por moi. Elle m'a dit qu'elle avait simplement agi parce qu'elle avait vu que ça durait trop et qu'elle n'aime pas voir son entourage sombrer sans agir. Je lui ai répondu que ça m'embêtais un peu tout ça parce qu'au final, je culpabiliserai autant dès que j'ai une mauvaise note ou que je ne bosse pas bien en temps et en heure ou que je m'am parce que je penserai toujours à ce qu'elle a pu me dire, à l'oral comme à l'écrit... Elle m'a dit que, justement, ça me fera réfléchir avant d'agir, de faire quoi que ce soit.
Je sais pas comment réagir. :c
Désolé, je sens bien que je me suis étalée un peu trop. Si mon post à plus la place dans mon carnet n'vos gênez pas.
Hier soir, à environ 23h, elle m'a envoyé un message :
<< T'as vu ceque t'as dit la prof de français ? Tu vois que ça vaut l'coup de faire des efforts ! J'suis contente ! J'espère que tu vas continuer dans la bonne voie. Et si tu doutes ou quoi, relie ma lettre, je pense que ça t'aidera. Bonne nuit.>>
Je vais pas réécrire les deux/trois messages qu'on s'est envoyé, mais je lui ai répondu que je ne comprenais toujours pas pourquoi elle se cassait autant le cul por moi. Elle m'a dit qu'elle avait simplement agi parce qu'elle avait vu que ça durait trop et qu'elle n'aime pas voir son entourage sombrer sans agir. Je lui ai répondu que ça m'embêtais un peu tout ça parce qu'au final, je culpabiliserai autant dès que j'ai une mauvaise note ou que je ne bosse pas bien en temps et en heure ou que je m'am parce que je penserai toujours à ce qu'elle a pu me dire, à l'oral comme à l'écrit... Elle m'a dit que, justement, ça me fera réfléchir avant d'agir, de faire quoi que ce soit.
Je sais pas comment réagir. :c
Désolé, je sens bien que je me suis étalée un peu trop. Si mon post à plus la place dans mon carnet n'vos gênez pas.
Parfois, le meilleur chemin n'est pas le plus évident.
Re: Les mots/réactions qui aident
Bien : "Je suis là si tu as besoin" sans en parler d'autre manière. Les marques de présence (des regards appuyés, etc).
Et la discussion lorsque JE viens chercher la discussion.
Pas bien : Je détesterais qu'on me pose des questions, ce serait m'envahir. Je détesterais qu'on me propose des solutions à la pelle, ce serait s'approprier un problème qui me concerne (sauf si la personne a déjà vécu l'AM).
En fait j'ai besoin qu'on me laisse extrêmement libre, mais toujours en me soutenant. Comme pour me dire "je suis là, juste derrière toi, invisible quand tu ne veux pas me voir, présent, chaleureux et bienveillant dès que tu veux que je sois là".
Légèrement utopique, mais quitte à y être...
Et la discussion lorsque JE viens chercher la discussion.
Pas bien : Je détesterais qu'on me pose des questions, ce serait m'envahir. Je détesterais qu'on me propose des solutions à la pelle, ce serait s'approprier un problème qui me concerne (sauf si la personne a déjà vécu l'AM).
En fait j'ai besoin qu'on me laisse extrêmement libre, mais toujours en me soutenant. Comme pour me dire "je suis là, juste derrière toi, invisible quand tu ne veux pas me voir, présent, chaleureux et bienveillant dès que tu veux que je sois là".
Légèrement utopique, mais quitte à y être...
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
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Laurent MB
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Re: Les mots/réactions qui aident
Je n'ai pas vraiment de souvenirs de phrases qui m'ont aidé significativement. J'ai trop mauvaise mémoire, et je parle trop peu (surtout à des personnes réelles).
Le type générale de réaction qui m'a aidé, je pense, c'est le fin d'insister pour que je parle, et d'écouter mes demi-mots. Quand je parle d'insister, ce n'est pas de l'insistance chiante, mais j'ai toujours aidé, et dès que le sujet revenait à moi, je le renvoyais à l'autre. Je suis devenu une sorte d'expert en détournement de conversations, quand il s'agit de détourner de moi. Mais certaisn insistaient, me forcaient à parler (tout en me respectant), et c'était bien.
Sinon, celle qui m'a le plus aidé bien sûr, c'est Gabrielle, ma compagne. Elle m'aime, et elle m'aimera toujours. Elle me guide aussi, en me laissant toujours libre de mes choix, mais en m'incitant parfois à les faire (exemple: je voulais me ressourcer en abbaye depuis très longtemps, et voyant que je ne me décidais pas, elle me l'a offert en cadeau de noel). Je pense aussi que quelque chose qui compte énormément pour moi, c'est son côté inaltérable. Elle sera là. Quoiqu'il se passe, elle sera là.
Une des phrases qu'elle m'a dit il n'y a pas trop longtemps, et qui a calmé mon anxiété et ouvert mon futur d'une force incroyable:
"Quoiqu'il se passe, quoique tu feras, je te soutiendrai dans ton choix."
C'est très personnel, mais ca m'a fait un bien fou. Ma vie ne peut plus aller mal, elle n'ira jamais mal; car Gabrielle sera là.
(et je sens que ce message aidera peu de monde, surtout que c'est sans grand rapport avec l'AM, mais bon
)
Le type générale de réaction qui m'a aidé, je pense, c'est le fin d'insister pour que je parle, et d'écouter mes demi-mots. Quand je parle d'insister, ce n'est pas de l'insistance chiante, mais j'ai toujours aidé, et dès que le sujet revenait à moi, je le renvoyais à l'autre. Je suis devenu une sorte d'expert en détournement de conversations, quand il s'agit de détourner de moi. Mais certaisn insistaient, me forcaient à parler (tout en me respectant), et c'était bien.
Sinon, celle qui m'a le plus aidé bien sûr, c'est Gabrielle, ma compagne. Elle m'aime, et elle m'aimera toujours. Elle me guide aussi, en me laissant toujours libre de mes choix, mais en m'incitant parfois à les faire (exemple: je voulais me ressourcer en abbaye depuis très longtemps, et voyant que je ne me décidais pas, elle me l'a offert en cadeau de noel). Je pense aussi que quelque chose qui compte énormément pour moi, c'est son côté inaltérable. Elle sera là. Quoiqu'il se passe, elle sera là.
Une des phrases qu'elle m'a dit il n'y a pas trop longtemps, et qui a calmé mon anxiété et ouvert mon futur d'une force incroyable:
"Quoiqu'il se passe, quoique tu feras, je te soutiendrai dans ton choix."
C'est très personnel, mais ca m'a fait un bien fou. Ma vie ne peut plus aller mal, elle n'ira jamais mal; car Gabrielle sera là.
(et je sens que ce message aidera peu de monde, surtout que c'est sans grand rapport avec l'AM, mais bon
)
Re: Les mots/réactions qui aident
Ben ça dépend : tu peux nous la prêter, ta jolie Gabrielle, ou tu te la gardes rien que pour toi ?bout de ferraille a écrit :(et je sens que ce message aidera peu de monde, )
C'est difficile pour moi de répondre, en fait ; je pense que je n'ai eu autour de moi que des réactions qui aident... Ces réactions, c'était surtout de la compréhension, l'absence totale de jugement, et j'ai même eu droit à des "j'ai jamais eu le courage de le faire mais ça m'est déjà passé par la tête". Ca, c'est con, mais ça fait du bien à entendre, on se sent... "normal", et libre de parler.
En fait, je viens de compter que 5 personnes savent : 3 à qui je l'ai dit (dont une qui le faisait aussi), 2 qui l'ont deviné.
4 ont été très ouvertes, se sont proposées d'en parler quand je le souhaitais, m'ont parfois demandé où j'en étais. Pas d'intrusions, pas de choses déplacées type chantage ou obligation de promesses ou je sais pas trop quoi, et auxquelles j'aurais réagi assez violemment. C'était des réactions parfaites. Par contre (on n'est jamais content de ce qu'on a
), c'était difficile pour moi d'en parler de moi-même. Du coup, je les savais dispo en cas de besoin, mais je n'ai jamais usé de ce privilège. Ils savaient, je savais qu'ils étaient là, mais ça s'arrêtait là, en fait. Même quand j'en ai eu besoin je suis restée dans mon coin. Encore maintenant, si je sens que ça monte, jamais je ne pourrais voir mon copain (celui que j'ai sous la main le plus souvent) et lui dire "j'ai envie de me blesser, fais-moi un câlin !" Je me sens incapable de parler de ça à quelqu'un, comme ça, naturellement. A chaque fois que je l'ai fait c'était par écrit.Auraient-ils fallu qu'ils soient plus insistants ? Le pire c'est que je crois que non, je me serais braquée, ça m'aurait gênée...
En fait c'est un peu "sans issue".
La 5ème personne a opté pour le silence total. Je lui en avais parlé par écrit, 2 ou 3 fois ; j'ai eu un retour une fois, où elle me disait que ça l'avait un peu choquée, mais je pensais qu'elle resterait ouverte car c'est une de celles qui m'avaient dit y avoir déjà pensé. Puis j'ai remarqué ensuite que dans ses réponses elle n'abordait pas le sujet. Donc j'ai arrêté d'en parler. Elle n'a jamais pris de nouvelles par rapport à mon AM. C'est une réaction qui ne m'a pas aidée mais pas enfoncée non plus, c'est l'essentiel.
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
(Mahatma Gandhi)
(Mahatma Gandhi)
Re: Les mots/réactions qui aident
Une amie m'a dit une fois :
"la prochaine fois vient me taper dessus au moins on jouera a jeux égaux ... car toi contre toi c'est pas très équitable "
Après c'est personnel il y en a qui apprécieront peut être pas mais moi ca m'a fait sourire. J'ai aimé le fait qu'elle n'a pas dramatisé la situation ou le fait qu'elle n'a pas sorti une phrase toute faite non plus, pour moi c'est encore mieux qu'un "tu peux compter sur moi". Ca va aussi avec ma personnalité qui n'est jamais sérieuse et la sienne.
"la prochaine fois vient me taper dessus au moins on jouera a jeux égaux ... car toi contre toi c'est pas très équitable "
Après c'est personnel il y en a qui apprécieront peut être pas mais moi ca m'a fait sourire. J'ai aimé le fait qu'elle n'a pas dramatisé la situation ou le fait qu'elle n'a pas sorti une phrase toute faite non plus, pour moi c'est encore mieux qu'un "tu peux compter sur moi". Ca va aussi avec ma personnalité qui n'est jamais sérieuse et la sienne.
"les connus connus, les connus inconnus, les inconnu inconnus" Julien Previeux
Re: Les mots/réactions qui aident
L'indifférence totale vis-à-vis de ça serait sûrement ce qui me convient le mieux. En fait pas mal de monde le sait. Moi-même je voudrais pouvoir faire comme si ce n'était pas là, des fois j'essaye de me persuader que je le fais, mais souvent je finis par crever de honte et enfiler trois pulls. La majorité de mes proches qui savent ne relèvent pas de tenue trop épaisse même par 30°, ou acceptent sans rien dire, sans explication aucune que je puisse aussi porter des choses plus légères. Quoique je ne laisse jamais à l'air que les bras.
Bien sûr il y a aussi eu du "c'est quoi ça ?" ; "mais pourquoi ?" tout à fait méprisant, du "c'est pas très ragoûtant ton truc, c'est tout barré, ya eu des points de suture ?" ; un regard choqué de la part d'une amie qui se blesse bien plus cruellement que moi et qui ne conçoit pas qu'on puisse "exhiber" ça aux yeux du monde. Ca bien sûr ça n'aide pas.
Un de mes amis essaye de m'aider, il est à ce propos-là extrêmement dur. "Droguée", "Sois pas si faible", "Je t'en voudrais". C'est douloureux à entendre mais ça temporise et limite les dégâts. Mais décuple la culpabilité quand je craque. On s'écrit, ce genre de choses je ne pourrais pas les lui dire dans les yeux.
Ma mère et mon frère savent et n'en parlent jamais, n'ont jamais de mouvement de recul ou de dégoût. C'est ce qui m'aide le plus. Me promener chez eux en t-shirt, en robe. Ils n'y prêtent pas plus attention qu'au reste de mon apparence, ils considèrent que j'ai fait comme j'ai pu. Ma mère se tient à disposition si j'ai besoin de parler mais ça ne viendra pas d'elle. Ca, vraiment, ça aide.
Ou bien un geste de compréhension, une vanne portée sur autre chose pour montrer que ça ne compte pas, que je ne me réduit pas à ça, un regard qui vous signifie qu'on vous trouve jolie quand même. Mais ne pas en parler en fait. Parce que chez mes proches il y a toujours cette note de pitié, de condescendance. A la rigueur si c'est quelqu'un qui le fait aussi, et qu'on en parle de façon tout à fait plate, ça crée un détachement qui permet de ne pas jeter d'émotions dans la conversation. Mais je n'en voit pas l'intérêt. Après il y a eu du concours de bite aussi, des types qui jaugent du regard, presque fiers d'arborer un énorme truc chéloïdien sur le biceps, estimant que ça leur conférait une force que moi j'avais pas. Pitié, mais non...
Après c'est personnel.
Bien sûr il y a aussi eu du "c'est quoi ça ?" ; "mais pourquoi ?" tout à fait méprisant, du "c'est pas très ragoûtant ton truc, c'est tout barré, ya eu des points de suture ?" ; un regard choqué de la part d'une amie qui se blesse bien plus cruellement que moi et qui ne conçoit pas qu'on puisse "exhiber" ça aux yeux du monde. Ca bien sûr ça n'aide pas.
Un de mes amis essaye de m'aider, il est à ce propos-là extrêmement dur. "Droguée", "Sois pas si faible", "Je t'en voudrais". C'est douloureux à entendre mais ça temporise et limite les dégâts. Mais décuple la culpabilité quand je craque. On s'écrit, ce genre de choses je ne pourrais pas les lui dire dans les yeux.
Ma mère et mon frère savent et n'en parlent jamais, n'ont jamais de mouvement de recul ou de dégoût. C'est ce qui m'aide le plus. Me promener chez eux en t-shirt, en robe. Ils n'y prêtent pas plus attention qu'au reste de mon apparence, ils considèrent que j'ai fait comme j'ai pu. Ma mère se tient à disposition si j'ai besoin de parler mais ça ne viendra pas d'elle. Ca, vraiment, ça aide.
Ou bien un geste de compréhension, une vanne portée sur autre chose pour montrer que ça ne compte pas, que je ne me réduit pas à ça, un regard qui vous signifie qu'on vous trouve jolie quand même. Mais ne pas en parler en fait. Parce que chez mes proches il y a toujours cette note de pitié, de condescendance. A la rigueur si c'est quelqu'un qui le fait aussi, et qu'on en parle de façon tout à fait plate, ça crée un détachement qui permet de ne pas jeter d'émotions dans la conversation. Mais je n'en voit pas l'intérêt. Après il y a eu du concours de bite aussi, des types qui jaugent du regard, presque fiers d'arborer un énorme truc chéloïdien sur le biceps, estimant que ça leur conférait une force que moi j'avais pas. Pitié, mais non...
Après c'est personnel.
Re: Les mots/réactions qui aident
en fait mes proches ne m'aident pas tellement, il jouent plus sur la menace de ne plus voir ma niece qui a son age comprends ce qu'il se passe et commence a poser des questions. sinon ma mere repond toujours present actuellement, elle va acheter les stery streep quand j'en ai besoin et m'aide a faire les pensements quand c'est utile et ca m'aide et meme si je culpabilise je me dis la prochaine fois je reflechirai a deux fois dans le sens non pas que c'est simple mais j'essaierai de prendre une reser
ve plus tot, aller lui en parler, bander l'endroit ou je veux le faire ... meme si on a pas touours le temps de faire tout ca vu que la pulsion est parfois trop rapide. on s'arrete pas du jours au lendemain alors j'essaie de retarder le plus possible et de faire des temps de plus en plus long sans am. pour l'instant ca marche alors je croise les doigts pour que ca dure.
sinon en clinique l'equipe medicale est a mon ecoute et on recherche ce qui provoque la crise, et quand c'est possible je reste aupres d'eux a parler de tout et de rien en attendant que ca passe. et ca ca m'aide enormement. ils sont super meme si j'ai sur la tete une mise a la porte qui me pends au nez si je m'automutile en clinique (du coup il m'arrive de le leur cacher mais bon j'en parle alors ici tant qu'ils viennent pas m'espionner ce n'est qu'un demi mensonge). et puis je leur en parle a demi mots parfois ils lisent entre les lignes et je suis sanctionnée parfois ils percutent pas et j'en sors "bien" (sans mise a la porte de 1 semaine).
ce qui n'aide pas c'est les menaces en general
ce qui m'aide c'est l'ecoute la patinece la comprehension et ce forum ou je peux etre sincere dire ce uqe je ressent pourquoi je le fais ce qui s'est passe dans ma tete. bref vous tous
voila en gros
a tres vite et courage a tous
pascale de bruxelles
ve plus tot, aller lui en parler, bander l'endroit ou je veux le faire ... meme si on a pas touours le temps de faire tout ca vu que la pulsion est parfois trop rapide. on s'arrete pas du jours au lendemain alors j'essaie de retarder le plus possible et de faire des temps de plus en plus long sans am. pour l'instant ca marche alors je croise les doigts pour que ca dure.
sinon en clinique l'equipe medicale est a mon ecoute et on recherche ce qui provoque la crise, et quand c'est possible je reste aupres d'eux a parler de tout et de rien en attendant que ca passe. et ca ca m'aide enormement. ils sont super meme si j'ai sur la tete une mise a la porte qui me pends au nez si je m'automutile en clinique (du coup il m'arrive de le leur cacher mais bon j'en parle alors ici tant qu'ils viennent pas m'espionner ce n'est qu'un demi mensonge). et puis je leur en parle a demi mots parfois ils lisent entre les lignes et je suis sanctionnée parfois ils percutent pas et j'en sors "bien" (sans mise a la porte de 1 semaine).
ce qui n'aide pas c'est les menaces en general
ce qui m'aide c'est l'ecoute la patinece la comprehension et ce forum ou je peux etre sincere dire ce uqe je ressent pourquoi je le fais ce qui s'est passe dans ma tete. bref vous tous
voila en gros
a tres vite et courage a tous
pascale de bruxelles
Re: Les mots/réactions qui aident
Pour mes amis, et toutes les personnes extérieures à ma famille, j'ai toujours eu besoin qu'on me questionne je crois... Ça parait débile mais comme j'ai l'impression que d'arrêter ça me sert à rien (je m'AM et combats les TCA). Besoin de savoir que je peux compter sur des gens. En fait j'ai toujours peur de commencer la discussion mais je sais que ça m'aide de le faire alors je suis contente quand des gens m'offrent l'occasion de vider mon sac et de l'ouvrir à du réconfort.
J'ai une prof de bio qui m'a beaucoup aidé. J'ai pas de phrase comme ça à vous donné mais elle m'a offert pleins de conseils, de son expérience personnelle et surtout ses grands yeux bleus dans lesquels je lisais l'envie de m'aider et la peur de ne pas réussir en même temps. Ça m'a donné envie de me bouger pour elle et d'essayer d'avancer.
Mon ex m'avait aussi proposé que j'entaille ses bras au lieu des miens et j'ai trouvé ça très choux !
Par contre ma famille je me force à tout leur cacher... Forcément ça marche pas tout le temps mais c'est une chose que j'arrive quand même plutôt bien dans ma vie. Ma mère a notamment pleuré sur mon épaule et je sais que c'est mal de ma part de lui en vouloir mais j'avais vraiment pas besoin de ça, pas besoin qu'elle me fasse culpabiliser ni qu'elle sanglote que c'est de sa faute. Je déteste que ma famille vienne me prendre des lames ou me fixe les bras.
On m'a aussi pris de haut. Dis que tout ça était insensé, sans fondements. On m'a fait promettre de plus toucher mes lames mais c'était nul de me mettre la pression. Et pour finir j'ai reçu le pire mail de toute ma vie par une "amie" disant que j'étais pitoyable, qu'elle voulait pas entendre de mes conneries, ... Bref vous voyiez le truc !
Voilà, je vous souhaite à tous de trouver des gens formidables pour vous aider et de ne pas vous arrêter aux mauvaises réponses...
J'ai une prof de bio qui m'a beaucoup aidé. J'ai pas de phrase comme ça à vous donné mais elle m'a offert pleins de conseils, de son expérience personnelle et surtout ses grands yeux bleus dans lesquels je lisais l'envie de m'aider et la peur de ne pas réussir en même temps. Ça m'a donné envie de me bouger pour elle et d'essayer d'avancer.
Mon ex m'avait aussi proposé que j'entaille ses bras au lieu des miens et j'ai trouvé ça très choux !
Par contre ma famille je me force à tout leur cacher... Forcément ça marche pas tout le temps mais c'est une chose que j'arrive quand même plutôt bien dans ma vie. Ma mère a notamment pleuré sur mon épaule et je sais que c'est mal de ma part de lui en vouloir mais j'avais vraiment pas besoin de ça, pas besoin qu'elle me fasse culpabiliser ni qu'elle sanglote que c'est de sa faute. Je déteste que ma famille vienne me prendre des lames ou me fixe les bras.
On m'a aussi pris de haut. Dis que tout ça était insensé, sans fondements. On m'a fait promettre de plus toucher mes lames mais c'était nul de me mettre la pression. Et pour finir j'ai reçu le pire mail de toute ma vie par une "amie" disant que j'étais pitoyable, qu'elle voulait pas entendre de mes conneries, ... Bref vous voyiez le truc !
Voilà, je vous souhaite à tous de trouver des gens formidables pour vous aider et de ne pas vous arrêter aux mauvaises réponses...