Hum... Disons que spontanément la première réponse qui me viens à l'esprit pour être tout à fait honnête serait "je m'en fou un peu de perdre pied et tant mieux" mais ce n'est guère constructif (pardon de mon honnêteté...)
Je distingue deux choses qui s'imbriquent.
Il y a en effet la phase du "je n'existe pas et j'en suis persuadée", qui se résume à ne pas être réellement dans son corps, mais comprendre ce qu'il se passe autour. Par expérience, si j'ai des gens autour de moi, ça ne dure pas très longtemps, ça part plutôt tout seul. Par contre j'admets m'être déjà coupée pour me prouver que j'existais vraiment (parce que seule chez moi et personne autour)

bon certes, là ça peut potentiellement déraper, peut être. La durée de ces phases... C'est fluctuant, de quelques minutes une fois par mois, à plusieurs jours d'affilés régulièrement.
Après le plus gênant c'est plutôt les gros moment de vide, où j'admets n'avoir aucun contrôle, aucun souvenir, ni aucune idée de la fréquence. Mais bon vu que ça m'arrive en présence de personne (c'est comme ça que je sais que ces trous existent), je ne dois pas avoir un comportement étrange, où ça aurait déjà fait flipper quelqu'un

. Donc objectivement, je ne pense pas que cet état soit dangereux, même s'il est vrai que je n'en sais rien.
si une voiture me foncait dessus, je sais que je réagirais. Est-ce que toi tu réagirais?

bon là ok, ça ce n'est pas clair. Vu que je peux rester dans mon lit à attendre une preuve que j'existe vraiment, j'imagine que je pourrai aussi rester figée devant une voiture. Après si mon inconscient reste quand même branché, ça devrait le faire (j'imagine). En même temps j'ai un caractère un peu "joueur" donc rien ne me garanti non plus que dans un état disons "normal" je ne m'amuse pas à voir si la voiture s'arrête ou pas
Pour finir, ok, je pense que je te rejoins au global, ça peut être dangereux, mais je ne l'applique pas forcément à ma personne.