J'aimerais comprendre mes cicatrices...

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GhostLou
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Enregistré le : sam. 24 févr. 2018, 19h29

J'aimerais comprendre mes cicatrices...

Message par GhostLou »

Bonjour. Ce message ne contient pas de descriptions de l'automutilation mais parle de pratiques dérivées de celle-ci assez particulières; je ne veux donner d'idées à personne. Si vous craignez que ce texte vous "influence", s'il vous plaît ne lisez pas. Et puis du coup *ATT AM
Je suis nouvelle sur le forum. Peut-être que je ferais un cahier personnel pour me présenter, en attendant j'avais besoin de parler, si certains veulent bien écouter et répondre, ou ont le moindre conseil, je suis preneuse.
Je précise tout de suite que pour ma part, je n'ai plus vraiment de problème avec l'auto-mutilation. Je veux dire que je n'ai pas vraiment envie d'arrêter ( pour expliquer rapidement, je me scarifiais énormément par le passé, et maintenant je le fais beaucoup plus rarement, souvent dans un état bizarrement rationnel) et de plus, je n'ai pas le temps de me centrer sur ces problèmes, ma vie étant bourrée d'activités en tout genre... Je vais être honnête, peut-être que je devrais arrêter ou que me scarifier me fait du mal, mais j'ai décidé de prendre le risque de me faire souffrir tant que j'avais d'autres "priorités" dans ma vie que ma santé mentale ( surtout que je doute du sens de ce mot)... Mais du coup pourquoi je poste?
Bah parce que j'ai la sensation d'être un espèce de monstre. Je me demande pourquoi je me scarifie, si je peux vraiment le gérer, et si d'autres personnes ont vécu ce que je vis. Parce que certes, au début je me scarifiais pour des raisons assez... je sais pas, communes? ( gestion des émotions mais surtout perte de la réalité, contrôle de mon imagination beaucoup trop malsaine et fuite de mes idées suicidaires) et au cours de ces scarifications, je me suis découvert un goût tout particulier; celui du sang. Maintenant je me scarifie parce que j'ai besoin de boire mon sang. Évidemment, mes parents ont découvert mes scarifications et me trainent assez souvent chez des psys, et généralement j'ai tendance à leur sortir des gros mythos, parce que bah, je me vois pas trop balancer un " hey je bois mon propre sang", probablement par peur de retourner à l'hôpital psycopathologique. Au final, j'ai tellement pris l'habitude que maintenant, il y a un aspect psychologique qui me donne la sensation que c'est biologique. Comme si, quand je n'ai pas bu mon propre sang pendant plus de quelques semaines max, je commençais à me sentir épuisée. Alors oui, j'ai dit quelques semaines, donc on est pas vraiment sur de l'addiction ultra violente. Mais en fait moi en soi ça ne me dérange pas de boire mon sang et de me mutiler. (disons qu'en tout cas, je suis prête à l'accepter tant que ça ne contrecarre pas le reste de ma vie, et en ma situation ça peut même le servir). Je précise que je ne suis pas un vampire ( ça me parait évident, mais c'était pour signaler que je le sais, je ne me prends pas pour un espèce de Dracula ressuscité version féminine). Je précise aussi que ça n'a rien de sexuel; je n'y ressens pas la moindre excitation. Je ne suis pas venue ici pour chercher un pote avec lequel s'abreuver d'hémoglobine, ni des liens vers des sites de rencontre de "vampires modernes" -si, si, ça existe.
Je sais cependant qu'il existe des maladies (auto-vampirisme et autres) qui souvent commençaient par un accident de jeunesse au cours duquel on se retrouvait forcé de boire une certaine quantité de sang, même un accident tout bête ( check, je l'ai vécu) puis on se met à se couper pour boire son sang ( check) et puis ça ne nous suffit plus, on vole du sang dans des hopitaux et on se met à tuer ( j'espère ne jamais mettre check à cette dernière catégorie). D'autant plus que je me suis déjà soupçonnée d'être folle au sens médical ( disons que j'ai déjà connu des formes d'hallucinations, ou de sortes de crises qui pourraient faire penser à des dépersonnalisations ou déréalisations...)Seulement, j'ai aussi remarqué que c'était censé être une maladie très rare, qui était assez contestée. Et je sais que je n'ai pas forcément besoin de maladie pour m'adonner à des expériences qui pourraient être vues comme "malsaines".
Alors bref pour synthétiser; est-ce que vous pensez que je me mets en danger et que je mets en danger les autres? Est-ce que vous connaissez d'autres cas? Est-ce que je suis un monstre? S'il vous plaît ne riez pas à cette question, elle est sérieuse. Avant même de boire mon sang, sa vue me rendait fascinée, presque "excitée" mais pas dans un sens sexuel... Et puis j'avais surtout besoin de vider un peu mon sac, parce qu'à force de cacher cette part de moi, de devoir mentir à des psys et à mes parents, je me sens seule... Désolé pour la longueur, merci d'avoir pris la peine de lire.
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Songerie
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Enregistré le : dim. 01 juil. 2012, 08h18

Re: J'aimerais comprendre mes cicatrices...

Message par Songerie »

Lu ! :there:
Chaque grain de lumière, Pour un grand rayon de soleil.

Quando mi dicono ... " non sei normale" mi guardo attorno ... ci penso... tiro un sospir di sollievo e rispondo... E meno male !
Quiqui
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Enregistré le : dim. 30 juil. 2017, 18h34

Re: J'aimerais comprendre mes cicatrices...

Message par Quiqui »

Bonjour, tu demandes un conseil alors je vais essayer de t'en donner un, il n'y a rien d'agressif là dedans ni aucun mépris que ce soit ...je te comprends en quelque sorte.... Et si tu ne buvais pas ton sang le plus longtemps possible, plus longtemps encore que quelque semaines...tu n'as rien à perdre en essayant...
Je me suis vraiment reconnu dans ton message...
En ce qui concerne le fait que tu boives ton sang, je ne dirai pas que c'est alarmant, je pense juste qu'on a chacun nos pratiques aussi spéciales qu'elles soient....et c'est comme ça, je ne sais pas vraiment quoi te répondre...tu aimes ça, je ne vais bien sûr pas t'encourager à continuer à t'am pour boire ton sang, bien que dans mon cas ce soit paradoxal...si tu veux te confier ou simplement parler n'hésite pas à m'envoyer un message privé.
À bientôt j'espère :-)
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