Ceci est mon témoignage, par rapport à ce que je vis, vois, ressens, agis, …, par rapport à la relation que j'ai avec mon amie qui s'AM.
Mon amie a commencé à s'AM lors d'une hospitalisation en milieu psy.
Son dernier compagnon s'est SU, sans lui laisser aucune explication !
Je considère l'appartement de mon amie comme un sanctuaire dédié à son ancien compagnon !
Entre le 29 et le 31 décembre, mon amie s'est AM soir et matin.
Le 31, j'ai eu l'occasion qu'elle me livre un peu du "bien" que cela lui fait. Elle m'a également montrer l'état de son bras : une vrai " boucherie" !
Elle m'a dit que : "chaque fois quelle le faisait, elle essayait d'aller plus profond" ; elle m'a également dit qu'elle "ne voulait plus le faire pour ses enfants" !
Elle m'a fait part qu'une de ses collègues de travail "se mordait également durant la nuit" et que celle-ci lui avait envoyé un texto lui disant que : "c'est parfois un mal nécessaire pour se sentir vivante !"
Le 31, elle m'a demandé de rentrer chez moi. Elle m'a dit quelle irait chez son médecin durant l'après-midi !
Je suis rentré effondrer ; jamais je n'ai pleuré comme j'ai pleuré ce jour là, par rapport à la souffrance d'autrui.
Le soir même, elle m'a dit qu'elle n'était pas allée chez son médecin, car trop peur de retourner en hospitalisation.
Elle m'a également fait du chantage affectif en me disant que si j'en parlais : elle ne me parlerait plus jamais !
Ma nuit du 31 au 1 fut bonne grâce à un somnifère.
La nuit aidant, j'ai pris la décision de contacter sa famille afin de leur faire part de la situation est voir ce que nous pourrions envisager pour aider la personne que nous aimons !
Cette décision est lourde de conséquence : dans le sens où je risque de perdre la femme que j'aime.
Sa maman et moi, nous nous sommes rendus chez elle afin de parler et voir si nous pouvions trouver une solution ensemble.
Dans un premier temps, elle a été très en colère ; puis c'est refermée sur elle-même dans un comportement "infantile" où elle disait : " c'est ma vie ; je fais ce que je veux ; ça ne regarde que moi ; …".
Pour finir, elle a pris la décision de prendre rendez-vous avec son médecin afin de le voir dans l'après-midi. Nous lui avons demandé si nous pouvions l'accompagner et si elle nous accordait un temps de parole chez son médecin afin que nous puissions exposer nos observations et inquiétudes. Elle nous accorda 5 minutes à chacun !
Conclusion du médecin : "pas d'hospitalisation" (ce que nous ne voulions pas de toute façon) ; "lui faire confiance" ; "lui lâcher les baskets".
Aujourd'hui, 2 janvier, je ne sais pas que penser de tout cela…
Ai-je bien agi ? Ai-je mal agi ? Je n'en sais rien.
Je sais qu'elle m'en veut d'en avoir parler à sa famille !
Dans côté, je me sens en accord avec moi-même ; d'un autre côté, j'ai le sentiments de l'avoir trahie !
Aujourd'hui, c'est dur, car je pense avoir agi correctement pour l'aider et me préserver !
J'espère qu'un jour elle comprendra que se n'était pas pour lui faire du mal que j'ai agi ainsi. Mais j'ai mal. Mal du résultat !
Mais n'aurais-je pas plus mal encore, si je n'avais rien fait. Je n'en sais rien !
Aujourd'hui, je me répète ces mots que je lui ai dit il y a quelques temps :
- j'apprendrais le temps d'attendre
- j'apprendrais ce qu'est d'attendre
- car en moi, une petite voix me dit
- que c'est avec toi que je finirais ma vie
Je vous remercie de m'avoir lu et vous remercie plus encore de vos réactions et témoignages !
ATT AM / SU : âmes sensibles passés votre chemin
Bonjour,
je pense que tu as bien fait d'en parler. Si elle t'a confié sa souffrance, c'est qu'elle a confiance en toi et qu'elle a besoin d'aide. Meme si elle a peur des consequences et qu'elle voulait te dissuader d'en parler, c'est peut etre un mal necessaire. Ce n'est qu'un avis personnel, nous ne saurons peut etre jamais ce qui aurait été le mieux.
L'avis du médecin... Je n'ai pas tout les elements pour juger, mais meme si une hospitalisation ne semble pas souhaitable (surtout si elle ne veut pas, elle en tirera peu de benefice), est-elle au moins suivie par un psy ?
Pour plus l'aider dans l'immediat, c'est difficile, le mieux serait encore de lui demander ce qu'elle voudrait. Lui proposer de passer ou d'appeler quand elle a envie de se faire mal pour parler et passer la crise sans etre seule.
Essaie d'etre à l'ecoute, de comprendre ce qu'elle ressent. Deja, avoir fait l'effort d'en parler malgré elle, c'est deja prendre la situation au serieux et vouloir l'aider. Venir ici en est une autre preuve.
Bon courage à toi. Et n'hésite pas à écrire et à lire le forum si tu veux en parler ou que tu cherches à comprendre comment on en arrive là.
je pense que tu as bien fait d'en parler. Si elle t'a confié sa souffrance, c'est qu'elle a confiance en toi et qu'elle a besoin d'aide. Meme si elle a peur des consequences et qu'elle voulait te dissuader d'en parler, c'est peut etre un mal necessaire. Ce n'est qu'un avis personnel, nous ne saurons peut etre jamais ce qui aurait été le mieux.
L'avis du médecin... Je n'ai pas tout les elements pour juger, mais meme si une hospitalisation ne semble pas souhaitable (surtout si elle ne veut pas, elle en tirera peu de benefice), est-elle au moins suivie par un psy ?
Pour plus l'aider dans l'immediat, c'est difficile, le mieux serait encore de lui demander ce qu'elle voudrait. Lui proposer de passer ou d'appeler quand elle a envie de se faire mal pour parler et passer la crise sans etre seule.
Essaie d'etre à l'ecoute, de comprendre ce qu'elle ressent. Deja, avoir fait l'effort d'en parler malgré elle, c'est deja prendre la situation au serieux et vouloir l'aider. Venir ici en est une autre preuve.
Bon courage à toi. Et n'hésite pas à écrire et à lire le forum si tu veux en parler ou que tu cherches à comprendre comment on en arrive là.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Aujourd'hui, elle m'a proposé de passer la journée ensemble !
Sur un plan, je suis rassuré ! Sur un autre je suis inquiet !
Rassurer, car elle a compris ma démarche. Toutefois elle m'en veut d'avoir informé sa mère !
Inquiet, car j'ai mes enfants à la maison jusqu'au 6 et qu'elle ne cherche à combler un manque affectif et relationnel qu'elle a avec ses enfants au travers des miens. En même temps, je vois que mes enfants lui porte une affection profonde et sincère !
Inquiet, qu'elle vit sa vie par procuration !
J'ai l'impression de marcher sur des œufs. A chaque pas, je dois faire attention au choix que je fais !
Est-ce que tout ceci fait partie d'attitude courrement observé chez un adulte qui s'AM ?
Selon ce qu'elle m'a relaté, ses AM semblent liées à des invalidations (réf. http://blessuressecretes.free.fr/index. ... =personnes) !
Son médecin est généraliste et semble avoir suivi une formation de psychologue. Mais cela fait plus de 14 ans qu'elle est suivie par le même médecin. Une telle durée, est-elle courante ?
Je vois que de lui avoir parlé des recherches, lectures et échanges que j'ai faites depuis le 1er janvier, commence à l'intéressé et qu'elle me demande de lui fournir des copies de ce que j'ai pu lire afin qu'elle-même comprenne – peut-être – les raisons qui la poussent à s'AM !
Aujourd'hui, je dois admettre qu'elle m'a renouveler sa confiance et sur un plan je suis soulagé : j'ai bien fait d'agir !
Ce que j'ai pris pour du chantage affectif : je le considère comme une forme d'appelle au secours ! (hypothèse)
Ce soir, elle m'a envoyé un texto où elle me disait avoir eu une grosse crise d'angoisse en nous quittant (mes enfants et moi) et qu'elle avait réussi à ne pas s'AM. Qu'elle a pu se contenir car ses autres blessures lui faisaient encore mal et qu'elle avait pris un calment !
Ce soir, j'ai le sentiment que tout cela me parait bien confus. Mes pensées s'entre choque et je pose pour poser, et, peut-être y voir plus claire !
Merci à vous qui prenez le temps de me lire et de m'écrire. Vos messages de soutiens me permettent de débroussailler la confusion qui est la mienne !
Sur un plan, je suis rassuré ! Sur un autre je suis inquiet !
Rassurer, car elle a compris ma démarche. Toutefois elle m'en veut d'avoir informé sa mère !
Inquiet, car j'ai mes enfants à la maison jusqu'au 6 et qu'elle ne cherche à combler un manque affectif et relationnel qu'elle a avec ses enfants au travers des miens. En même temps, je vois que mes enfants lui porte une affection profonde et sincère !
Inquiet, qu'elle vit sa vie par procuration !
J'ai l'impression de marcher sur des œufs. A chaque pas, je dois faire attention au choix que je fais !
Est-ce que tout ceci fait partie d'attitude courrement observé chez un adulte qui s'AM ?
Selon ce qu'elle m'a relaté, ses AM semblent liées à des invalidations (réf. http://blessuressecretes.free.fr/index. ... =personnes) !
Son médecin est généraliste et semble avoir suivi une formation de psychologue. Mais cela fait plus de 14 ans qu'elle est suivie par le même médecin. Une telle durée, est-elle courante ?
Je vois que de lui avoir parlé des recherches, lectures et échanges que j'ai faites depuis le 1er janvier, commence à l'intéressé et qu'elle me demande de lui fournir des copies de ce que j'ai pu lire afin qu'elle-même comprenne – peut-être – les raisons qui la poussent à s'AM !
Aujourd'hui, je dois admettre qu'elle m'a renouveler sa confiance et sur un plan je suis soulagé : j'ai bien fait d'agir !
Ce que j'ai pris pour du chantage affectif : je le considère comme une forme d'appelle au secours ! (hypothèse)
Ce soir, elle m'a envoyé un texto où elle me disait avoir eu une grosse crise d'angoisse en nous quittant (mes enfants et moi) et qu'elle avait réussi à ne pas s'AM. Qu'elle a pu se contenir car ses autres blessures lui faisaient encore mal et qu'elle avait pris un calment !
Ce soir, j'ai le sentiment que tout cela me parait bien confus. Mes pensées s'entre choque et je pose pour poser, et, peut-être y voir plus claire !
Merci à vous qui prenez le temps de me lire et de m'écrire. Vos messages de soutiens me permettent de débroussailler la confusion qui est la mienne !
Bonjour titezip,titezip a écrit :bonsoir je ne sais pas ce qui me pousse a vous lire, sûrement un état annonçant un mauvais présage mais je vous trouve formidable de vouloir aider quelqu'un comme sa. moi je n'ai pas la chance d'avoir des proches aussi aimant que cela . bravo et bon courage pour la suite.
ce que vous dites me touche, car mon amie a aussi à le sentiment que personne ne l'aime autour d'elle !
Est-ce lié à un état d'esprit "ruminant" que cela est du ? Je n'en sais rien, mais j'en formule l'hypothèse !
Comme je lui dis, je vous dirais : qu'il y a beaucoup de personnes qui se font du soucis pour vous et qui vous aiment. Leur attitude n'est peut-être pas adéquat pour que vous le voyez comme une marque d'affection !
Pour un proche, l'attitude idéale pour être aidant est l'empathie. Mais, est-il possible d'être emphatique envers une personne pour qui nous avons de l'affection ?
Je vous invite à essayer de voir les choses autrement ! Essayez de voir quelle est la maque d'affection que la personne vous porte !
Et si son attitude n'est pas adéquate, je vous invite à essayer de ne pas le prendre au premier degré et à essayer de lui exprimer "calmement" ce dont vous avez besoin !
J'espère que ce que je viens de vous écrire vous aidera à un moment de votre vie !
Je suis également convaincu que vous avez en vous les ressources, la force et l'énergie pour surmonter l'épreuve que vous vivez aujourd'hui ! Cela peut paraître facile à dire, mais je vous invite à essayer de croire en vous !
Bien à vous !
Christian, alias zazufy
Bonjour
Je viens de tout lire d'un coup, m'arrêter une seconde puis relire juste pour être sûre de bien tout assimiler... Je suis sciée.
Mais en bien
Tout d'abord, je tiens à te féliciter pour la démarche et le courage, vraiment, chapeau bas. Quelle force ! Quelle volonté ! Voilà qui me donne envie de croire un peu encore en l'être humain (comme quoi tout peut arriver
)... Euuh rassure-moi, t'es bien humain ?
Bref. Je crois aussi, que c'est une chose qu'on retrouve souvent, cette impression de ne pas être aimé... Peut-être simplement parce qu'on ne s'aime pas nous mêmes, et donc qu'on ne voit pas pourquoi on serait aimé.
Je trouve que ta décision d'en parler est très courageuse car extrêmement difficile à prendre mais je crois que c'était un bon choix, et si elle revient vers toi c'est qu'elle comprend le geste.
Courage, vraiment, du fond du coeur, et bravo.
Je viens de tout lire d'un coup, m'arrêter une seconde puis relire juste pour être sûre de bien tout assimiler... Je suis sciée.
Mais en bien
Tout d'abord, je tiens à te féliciter pour la démarche et le courage, vraiment, chapeau bas. Quelle force ! Quelle volonté ! Voilà qui me donne envie de croire un peu encore en l'être humain (comme quoi tout peut arriver
)... Euuh rassure-moi, t'es bien humain ?Bref. Je crois aussi, que c'est une chose qu'on retrouve souvent, cette impression de ne pas être aimé... Peut-être simplement parce qu'on ne s'aime pas nous mêmes, et donc qu'on ne voit pas pourquoi on serait aimé.
Je trouve que ta décision d'en parler est très courageuse car extrêmement difficile à prendre mais je crois que c'était un bon choix, et si elle revient vers toi c'est qu'elle comprend le geste.
Courage, vraiment, du fond du coeur, et bravo.
I will swallow
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
Aujourd'hui la journée a été un peu plus calme pour moi !
Pour elle, c'est plutôt tout le contraire :
- elle a très mal dormi et elle s'est réveillée à 5 heures !
- elle à travailler jusqu'en fin de matinée
- elle est rentrée et a pris un clament pour l'aider à gérer ses angoisses.
- elle n'a pas réussi à se reposer de l'après-midi.
- Il me s'emble avoir compris qu'elle s'est à nouveau AM ce soir.
Ce soir, je lui ai téléphoné afin de prendre de ses nouvelles autrement que par texto.
Au niveau de son sommeil, je l'ai invité à :
- prendre rapidement contact avec son médecin afin de voir si son somnifère est bien celui qui lui faut. Il me semble que celui qui lui a été prescrit et plus utile à l'endormissement qu'à créer une qualité et une quantité de sommeil convenable !
- prendre une douche froide ou se rafraîchir avant d'aller au lit, afin de baisser la température de son corps. Ce qui aide à l'endormissement.
- faire les exercices de relaxations qu'elle a appris !
Au niveau de ses angoisses, je l'ai invité à :
- réfléchir à la possibilité de se dépenser physiquement (si je ne me trompe pas : l'activité physique permet au cerveau de libérer certaine substance chimique comparable à celle sécrétée lors d'une AM).
- Prendre un bain, afin de voir si cela peut avoir un effet bénéfique par rapport à la gestion de ses angoisses l'amenant à s'AM.
- Faire appelle à ses meilleures amies qui habitent proche d'elle, afin qu'elle ne soit pas seule !
Au niveau de la relation avec ses enfants : l'un d'eux ne veut actuellement pas avoir de relation suivie avec elle. Je lui ai proposé d'avoir une activité récréative avec le second afin que celui-ci ait du plaisir et le cas échéant : faire un retour positif au premier !
Ceci pourrait motiver le premier a revenir vers elle afin d'avoir également du plaisir en sa compagnie !
Elle me propose de monter avec mes enfants – demain – afin d'avoir une activité ensemble. Actuellement, je ne sais que dire :
- sur un plan : oui, car cela me permettrais de passer du temps avec elle !
- sur un plan : non, car j'ai également des obligations et que je ne peux pas toujours m'en dégager !
- sur un autre plan : non, car il me semble qu'elle a peur d'essayer si quelqu'un n'est pas là pour la soutenir !
Quoiqu'il en soit, il faut que j'en parle avec mes enfants avant de prendre une décision définitive. J'attends également qu'elle clarifie sa demande, car en 2 texto suivit, elle me dit 2 choses bien distinctes.
Voilà pour cette journée du vendredi.
Plein d'interrogations quant à savoir que faire pour bien faire. Mais il est sûr que des décisions : il faudra en prendre !
Si vous avez des remarques, interrogations ou …, elles sont les bienvenues ! Merci d'avance !
Pour elle, c'est plutôt tout le contraire :
- elle a très mal dormi et elle s'est réveillée à 5 heures !
- elle à travailler jusqu'en fin de matinée
- elle est rentrée et a pris un clament pour l'aider à gérer ses angoisses.
- elle n'a pas réussi à se reposer de l'après-midi.
- Il me s'emble avoir compris qu'elle s'est à nouveau AM ce soir.
Ce soir, je lui ai téléphoné afin de prendre de ses nouvelles autrement que par texto.
Au niveau de son sommeil, je l'ai invité à :
- prendre rapidement contact avec son médecin afin de voir si son somnifère est bien celui qui lui faut. Il me semble que celui qui lui a été prescrit et plus utile à l'endormissement qu'à créer une qualité et une quantité de sommeil convenable !
- prendre une douche froide ou se rafraîchir avant d'aller au lit, afin de baisser la température de son corps. Ce qui aide à l'endormissement.
- faire les exercices de relaxations qu'elle a appris !
Au niveau de ses angoisses, je l'ai invité à :
- réfléchir à la possibilité de se dépenser physiquement (si je ne me trompe pas : l'activité physique permet au cerveau de libérer certaine substance chimique comparable à celle sécrétée lors d'une AM).
- Prendre un bain, afin de voir si cela peut avoir un effet bénéfique par rapport à la gestion de ses angoisses l'amenant à s'AM.
- Faire appelle à ses meilleures amies qui habitent proche d'elle, afin qu'elle ne soit pas seule !
Au niveau de la relation avec ses enfants : l'un d'eux ne veut actuellement pas avoir de relation suivie avec elle. Je lui ai proposé d'avoir une activité récréative avec le second afin que celui-ci ait du plaisir et le cas échéant : faire un retour positif au premier !
Ceci pourrait motiver le premier a revenir vers elle afin d'avoir également du plaisir en sa compagnie !
Elle me propose de monter avec mes enfants – demain – afin d'avoir une activité ensemble. Actuellement, je ne sais que dire :
- sur un plan : oui, car cela me permettrais de passer du temps avec elle !
- sur un plan : non, car j'ai également des obligations et que je ne peux pas toujours m'en dégager !
- sur un autre plan : non, car il me semble qu'elle a peur d'essayer si quelqu'un n'est pas là pour la soutenir !
Quoiqu'il en soit, il faut que j'en parle avec mes enfants avant de prendre une décision définitive. J'attends également qu'elle clarifie sa demande, car en 2 texto suivit, elle me dit 2 choses bien distinctes.
Voilà pour cette journée du vendredi.
Plein d'interrogations quant à savoir que faire pour bien faire. Mais il est sûr que des décisions : il faudra en prendre !
Si vous avez des remarques, interrogations ou …, elles sont les bienvenues ! Merci d'avance !
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Pandora
- Ancien modérateur
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- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Je tiens à te dire une chose : tu es épatant de calme et de volonté. Certains seraient partis en courant, toi tu restes et tu te bats à ses côtés, je trouve cela formidable.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Je ne suis pas vraiment apte à juger, mais il me semble quand meme qu'au bout de 14 ans, meme si son medecin est tres compétent et lui apporte un soutien qu'il ne faut pas négliger, il serait temps d'entamer une vraie thérapie à coté.
Je ne trouve pas grand-chose de plus à dire, tes réactions me semblent etre les bonnes.
Et je trouve egalement ton courage et ta patience impressionnants.
Je ne trouve pas grand-chose de plus à dire, tes réactions me semblent etre les bonnes.
Et je trouve egalement ton courage et ta patience impressionnants.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Voilà quelques temps que je n'ai pas écris.
Je me suis beaucoup consacré à mon amie et je ressens le besoins "d'évacuer certaines choses lourdes à porter" et de partager certains plus facile à vivre.
La dernière automutilation de mon amie remonte à 9 jours.
Son médecin l'a mise "au pied du mur" : soit elle propose une solution pour sortir des AM ; soit, c'est l'hospitalisation non volontaire.
Elle a choisi la première solution et elle tient et respect son propre choix ; elle se "bat" !
Durant ce temps, nous avons passé des moments agréables et des moins facile :
- jusqu'à la reprise de l'école, nous avons eu l'occasion de partager beaucoup de temps ensemble.
- Depuis, nos rencontres sont plus espacés, car elle ne – actuellement – veut pas parler de notre relation à ses enfants.
J'aurais tendance à dire que ceux-ci ne sont pas totalement dupes et que cela devient lourd de faire semblant d'être que de "simple" amis.
J'ai peur qu'ils nous le reprochent ou qu'ils me prennent en grippe pour ce mensonge.
- Le WE dernier, nous l'avons passé à la montagne. Cela a été agréable jusqu'à dimanche soir. Elle m'a mis dans une situation que je ne pouvais gérer et en lui expliquant la raison du pourquoi, elle ne comprenait pas cette difficulté.
Je dirais que nous sommes passé tout près du clash.
- Depuis quelques temps, nous passons beaucoup de temps ensemble, elle ne peut ou ne veut s'engager. En même temps, j'ai encaissé des propos difficiles à recevoir.
J'ai une petite baisse de régime, j'aimerais que tout soit plus simple. Même la communication verbale et difficile et peut lui créer des crises d'angoisse. Je trouve cela fatiguant.
Fatiguant, car je ne sais pas comment lui parler ou que dire pour qu'une crise d'angoisse ne se développe pas et vienne "gâcher" un moment agréable de partage.
Aujourd'hui, je ressens le besoins de repos ; de prendre du recule ; de me retrouver : " il est fatiguant de donner en recevant des claques" !
Je l'aime sincèrement, mais je ne sais pas si j'aurais la force d'être à ses côtés jusqu'à ce qu'elle soit sortie de toutes ses préoccupations.
Je ne sais si vous comprenez, mais j'ai besoin d'un bon bol d'air.
Je me suis beaucoup consacré à mon amie et je ressens le besoins "d'évacuer certaines choses lourdes à porter" et de partager certains plus facile à vivre.
La dernière automutilation de mon amie remonte à 9 jours.
Son médecin l'a mise "au pied du mur" : soit elle propose une solution pour sortir des AM ; soit, c'est l'hospitalisation non volontaire.
Elle a choisi la première solution et elle tient et respect son propre choix ; elle se "bat" !
Durant ce temps, nous avons passé des moments agréables et des moins facile :
- jusqu'à la reprise de l'école, nous avons eu l'occasion de partager beaucoup de temps ensemble.
- Depuis, nos rencontres sont plus espacés, car elle ne – actuellement – veut pas parler de notre relation à ses enfants.
J'aurais tendance à dire que ceux-ci ne sont pas totalement dupes et que cela devient lourd de faire semblant d'être que de "simple" amis.
J'ai peur qu'ils nous le reprochent ou qu'ils me prennent en grippe pour ce mensonge.
- Le WE dernier, nous l'avons passé à la montagne. Cela a été agréable jusqu'à dimanche soir. Elle m'a mis dans une situation que je ne pouvais gérer et en lui expliquant la raison du pourquoi, elle ne comprenait pas cette difficulté.
Je dirais que nous sommes passé tout près du clash.
- Depuis quelques temps, nous passons beaucoup de temps ensemble, elle ne peut ou ne veut s'engager. En même temps, j'ai encaissé des propos difficiles à recevoir.
J'ai une petite baisse de régime, j'aimerais que tout soit plus simple. Même la communication verbale et difficile et peut lui créer des crises d'angoisse. Je trouve cela fatiguant.
Fatiguant, car je ne sais pas comment lui parler ou que dire pour qu'une crise d'angoisse ne se développe pas et vienne "gâcher" un moment agréable de partage.
Aujourd'hui, je ressens le besoins de repos ; de prendre du recule ; de me retrouver : " il est fatiguant de donner en recevant des claques" !
Je l'aime sincèrement, mais je ne sais pas si j'aurais la force d'être à ses côtés jusqu'à ce qu'elle soit sortie de toutes ses préoccupations.
Je ne sais si vous comprenez, mais j'ai besoin d'un bon bol d'air.
-
Pandora
- Ancien modérateur
- Messages : 4256
- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Je comprends ce que tu dis parce que cela me fait penser à mon copain. Nous vivons ensemble, il m'a toujours dit qu'il ne me laisserait jamais tomber. Je le crois. Mais, depuis peu, parfois je doute. Parce que parfois je sens de la fatigue, même plutôt du raz-le-bol. Je pense qu'il n'aurait pas tenu 6 mois, il y a quelques années en arrière. (Mon état s'étant quand même amélioré) Ces années-là, il y avait mon ex. Il a essayé, il a fait tout ce qu'il a pu mais je n'avais qu'une volonté : mourir, alors je l'ai écrasé avec tout ça. Il a commis des erreurs aussi...
Alors oui, je te comprends. C'est très lourd à porter. Mais je crois qu'il est important d'être honnête avec soi-même et de se poser la bonne question : est-ce que je l'aime ? Parce que lorsque l'on aime, on est prêt à affronter la Vie.
Courage !
Alors oui, je te comprends. C'est très lourd à porter. Mais je crois qu'il est important d'être honnête avec soi-même et de se poser la bonne question : est-ce que je l'aime ? Parce que lorsque l'on aime, on est prêt à affronter la Vie.
Courage !
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Cela fait longtemps que je n'ai pas écris et je pense que ce sera la dernière fois que j'écrirais par rapport à cette situation !
Entre elle et moi, c'est terminé ; elle m'a clairement écrit qu'elle ne m'aimait pas et qu'elle n'était pas amoureuse de moi !
Que son coeur appartenait à son ami suicidé !
Elle m'a dit lui sembler qu'elle m'utilisait pour puiser de l'énergie afin de tenir pour son travail, ses enfants.
Aujourd'hui, je suis épuisé ! Elle m'a vidé ! Ces 15 derniers jours, j'ai pensé par 2 fois à faire une TS suite à tout ce que j'ai pris dans les "dents" !
Elle a arrêté le AM à mis janvier, mais c'est recoupée le WE dernier !
Elle m'a partagé un mensonge de plus ; un mensonge de trop et je viens de la mettre en demeure de dire la vérité à la famille de son compagnon décédé !
Il me faut tourné cette page : pour moi et mes enfants ! Je n'ai pas envie de finir comme son ex compagnon ; je pense qu'elle est en partie responsable du geste de celui-ci, car je me suis rendu compte de l'énergie qu'elle m'a pris durant ces 3 mois et qui m'a amené au bord du gouffre !
C'est bien d'être présent pour quelqu'un qui souffre, mais il ne faut pas s'oublier soit même !
Entre elle et moi, c'est terminé ; elle m'a clairement écrit qu'elle ne m'aimait pas et qu'elle n'était pas amoureuse de moi !
Que son coeur appartenait à son ami suicidé !
Elle m'a dit lui sembler qu'elle m'utilisait pour puiser de l'énergie afin de tenir pour son travail, ses enfants.
Aujourd'hui, je suis épuisé ! Elle m'a vidé ! Ces 15 derniers jours, j'ai pensé par 2 fois à faire une TS suite à tout ce que j'ai pris dans les "dents" !
Elle a arrêté le AM à mis janvier, mais c'est recoupée le WE dernier !
Elle m'a partagé un mensonge de plus ; un mensonge de trop et je viens de la mettre en demeure de dire la vérité à la famille de son compagnon décédé !
Il me faut tourné cette page : pour moi et mes enfants ! Je n'ai pas envie de finir comme son ex compagnon ; je pense qu'elle est en partie responsable du geste de celui-ci, car je me suis rendu compte de l'énergie qu'elle m'a pris durant ces 3 mois et qui m'a amené au bord du gouffre !
C'est bien d'être présent pour quelqu'un qui souffre, mais il ne faut pas s'oublier soit même !
-
Laurent MB
- Ancien modérateur
- Messages : 3970
- Enregistré le : sam. 22 janv. 2005, 20h38
- Localisation : relocated
Je suis d'accord avec ça, je l'ai fait pendant longtemps, c'est un choix difficile à faire, et parfois sans succès parce que trop épuisant.zazufy a écrit :C'est bien d'être présent pour quelqu'un qui souffre, mais il ne faut pas s'oublier soit même !
Par contre pour ce qui est de la forcer, tu ne peux pas, on ne peut pas forcer quelquun qui souffre à faire telle ou telle chose, ça ne sert à rien. Et on ne peut pas vraiment lui en tenir rigueur non plus, puisque qu'elle ne peut peut etre tout simplement pas.
Bref, prendre sur soi pour aider quelqu'un malgré tout, c'est un choix personnel, et il n'y a pas de bon ou de mauvais choix dans ce cas, juste un voeu personnel. Si toi tu l'aime stu peux décider ou non de le faire.
Je l'ai fait, j'ai eu de la chance ça a marché; ça aurait pu ne pas marcher.
Hier, j'ai refusé d'écouter mes alarmes personnelles.
Je suis monté chez mon amie ; je suis aller dans sa cave et avant de faire ma tentative de TS, je lui ai envoyé un message !
Je n'ai pas réussi à mettre fin à mes jours, mais la où j'ai essayé de le faire sur mon corps, cela le fait très mal aujourd'hui !
Je pensais que cela aurait été plus facile. Mais j'ai été surpris par la résistance de mon corps. Ou devrais-je dire : "à mauvais ouvrier, mauvais outils" !
Je suis toutefois comptent d'être vivant. Car je ne pense pas que ce fusse bien intelligent !
J'ai fais du mal à beaucoup de monde que j'aime et j'en ai de profonds remords.
Ma vie est peut-être difficile, mais cela ne vaut pas le coup !
Je suis monté chez mon amie ; je suis aller dans sa cave et avant de faire ma tentative de TS, je lui ai envoyé un message !
Je n'ai pas réussi à mettre fin à mes jours, mais la où j'ai essayé de le faire sur mon corps, cela le fait très mal aujourd'hui !
Je pensais que cela aurait été plus facile. Mais j'ai été surpris par la résistance de mon corps. Ou devrais-je dire : "à mauvais ouvrier, mauvais outils" !
Je suis toutefois comptent d'être vivant. Car je ne pense pas que ce fusse bien intelligent !
J'ai fais du mal à beaucoup de monde que j'aime et j'en ai de profonds remords.
Ma vie est peut-être difficile, mais cela ne vaut pas le coup !