Premier contact avec la médecine
Premier contact avec la médecine
Bonjour à tous,
Pour mémoire avec Ysabelle nous avons créer une association (La Souffrance exprimée) qui tente d'agir, d'une part pour soutenir et offrir un espace d'entre aide pour les personnes souffrant d'automutilation et agit , d'autre part, pour la reconnaissance à part entière des comportements automutilatoires. On se soucie également beaucoup de comment les "automutilateurs" sont accuillis par les soignants.
Aussi, je m'interrogeais quant à votre premier contact avec la médecine. Je dis médecine parce que je pense par exemple aux internes qui ont parfois à recoudre certains d'entre nous aux urgences. Médecine également parce que je songe au premier contact que vous avez eu avec un psychiatre.
Donc deux questions :
Dans le cadre de votre am, quel premier contact avec la médecine physique (éventuellement aux urgences ou alors avec votre généraliste) ?
Quel contact avec la médecine "psy" ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Pour mémoire avec Ysabelle nous avons créer une association (La Souffrance exprimée) qui tente d'agir, d'une part pour soutenir et offrir un espace d'entre aide pour les personnes souffrant d'automutilation et agit , d'autre part, pour la reconnaissance à part entière des comportements automutilatoires. On se soucie également beaucoup de comment les "automutilateurs" sont accuillis par les soignants.
Aussi, je m'interrogeais quant à votre premier contact avec la médecine. Je dis médecine parce que je pense par exemple aux internes qui ont parfois à recoudre certains d'entre nous aux urgences. Médecine également parce que je songe au premier contact que vous avez eu avec un psychiatre.
Donc deux questions :
Dans le cadre de votre am, quel premier contact avec la médecine physique (éventuellement aux urgences ou alors avec votre généraliste) ?
Quel contact avec la médecine "psy" ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Re: Premier contact avec la médecine
Premier vrai contacte après la ts de mon amie, je déteste les psy, mais j'ai du parler a une jeune (et sexyVincent a écrit :Donc deux questions :
Dans le cadre de votre am, quel premier contact avec la médecine physique (éventuellement aux urgences ou alors avec votre généraliste) ?
Quel contact avec la médecine "psy" ?


J'ai refusé les cmp pour moi, je veu personne, pas de medocs ni rien, je doit avouer que j'ai plus de faciliter a me confier aux femmes, enfin plutot a certaines de mes copines, mais jamais aux mec.
En HP, je les ai trouvez méprisant envers certains interné et "je m'en foutiste" à toute épreuve....
Donc moi le monde médical moins je le vois mieux je me porte, au passage j'ai des infirmières dans ma familles, Et 2 mères de mes copine de travail son des psy, j'ai aussi une amie qui boss en hp...
Quand à mon généraliste, il ne sais rien et c'est un gros con de toute façon (et encore je suis gentil), ma dermato a vu mes marques, elle ne m'a rien demandé, je voulais savoir si ça partirais, mais au final je les aimes bien mes marques...
suicide.fr.nf
Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

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- olp
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- Localisation : Belgique
Premier vrai contact avec la médecine lors de ma tentative de suicide..il y a environ deux ans, donc.
j'ai été bien accueillie. avec quelques regards moralisateurs, mais beaucoup de compassion. les plus anciennes étaient un peu choquées, un peu réticents. mais gloalement, je crois avoir été aussi bien traitée que si je m'étais foulée la cheville en sport.
en meme temps, ma mère est infirmière dans cet hopital...
ca a été moins facile avec la médecine psy. lors de ce séjour, j'ai vu un psychiatre, lui ai dit ce quil voulait entendr,e il ma laissée sortir. j'ai eu d'autres contacts avec de smedecins psychiatres, sans qu'aucun vraiment trouve le chemin pour m'atteindre.
trop porfessionels.
j'ai eu plus d echance avec les psychologues, les femmes, en général.
j'ai été bien accueillie. avec quelques regards moralisateurs, mais beaucoup de compassion. les plus anciennes étaient un peu choquées, un peu réticents. mais gloalement, je crois avoir été aussi bien traitée que si je m'étais foulée la cheville en sport.
en meme temps, ma mère est infirmière dans cet hopital...
ca a été moins facile avec la médecine psy. lors de ce séjour, j'ai vu un psychiatre, lui ai dit ce quil voulait entendr,e il ma laissée sortir. j'ai eu d'autres contacts avec de smedecins psychiatres, sans qu'aucun vraiment trouve le chemin pour m'atteindre.
trop porfessionels.
j'ai eu plus d echance avec les psychologues, les femmes, en général.
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
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Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Premiers contacts : medecin scolaire puis premier rendez-vous avec un pédopsychiatre.
Le pédopsy m'a dans l'ensemble plutot plu. Je me suis sentie enfin "comprise".
La seule fois où je suis passée par les urgences, c'est suite à une TS, et je n'en ai que très peu de souvenirs. Toutes les fois où je me suis faite recoudre, c'était pendant mon séjour en centre pour ados, donc par des psychiatres assez compréhensifs pour la plupart.
Pour ce qui est des généralistes, j'en ai surtout vu "après". Certains posent des questions, d'autres non, mais dans l'ensemble très peu essayent vraiment d'aller au fond des choses, c'est peut-etre plus de la curiosité.
Ah si, je suis repassée aux urgences cet été, mais suite à un malaise hypoglycémique. Je n'ai pas aimé la façon donc la médecin m'a parlé quand elle a vu mes cicatrices. Je crois qu'elle m'a un peu prise pour une folle... Elle m'a fait une ptite lettre pour mon généraliste, dans laquelle elle a marqué qu'elle me conseillait d'arreter l'am ( c'est vrai que j'attendais qu'on me le dise pour le faire ...), mais j'ai déchiré cette lettre.
Voilà, je ne sais pas trop si ça répond à ta question.
Mes premiers contacts repondent à pas mal de temps déjà, et je crois que je les ai un peu oublié en fait ...
Le pédopsy m'a dans l'ensemble plutot plu. Je me suis sentie enfin "comprise".
La seule fois où je suis passée par les urgences, c'est suite à une TS, et je n'en ai que très peu de souvenirs. Toutes les fois où je me suis faite recoudre, c'était pendant mon séjour en centre pour ados, donc par des psychiatres assez compréhensifs pour la plupart.
Pour ce qui est des généralistes, j'en ai surtout vu "après". Certains posent des questions, d'autres non, mais dans l'ensemble très peu essayent vraiment d'aller au fond des choses, c'est peut-etre plus de la curiosité.
Ah si, je suis repassée aux urgences cet été, mais suite à un malaise hypoglycémique. Je n'ai pas aimé la façon donc la médecin m'a parlé quand elle a vu mes cicatrices. Je crois qu'elle m'a un peu prise pour une folle... Elle m'a fait une ptite lettre pour mon généraliste, dans laquelle elle a marqué qu'elle me conseillait d'arreter l'am ( c'est vrai que j'attendais qu'on me le dise pour le faire ...), mais j'ai déchiré cette lettre.
Voilà, je ne sais pas trop si ça répond à ta question.
Mes premiers contacts repondent à pas mal de temps déjà, et je crois que je les ai un peu oublié en fait ...
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
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- Never Alone With Myself
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- Enregistré le : mer. 19 mai 2004, 16h09
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Après les 32-33 intervenants divers, depuis que j'ai 4 ans et demi, je dirais que ca depend vraiment d'un à l'autre, certain ca a été super aidant, d'autres ca été un enfer de devoir me rendre et m'expliquer sur si ou ca.
depuis, je crois que j'ai juste appris a me sentir a part, a coté de la plaque.
donc depuis juin, je n'y vais plus. je dois aller voir mon médecin pour demander une nouvelle evaluation psychiatrique, mais c'est devenu une partie de la routine pour moi, a 22 ans.
depuis que j'ai 16 ans, on me file un diagnostic par année.
différentes médications aussi, ca s'éternise, on cherche a me stabiliser.
alors que je me pose des questions simples sur l'amour et la sexualité.
mais sincerement...c'est bien les psy, encore faut-il savoir vouloir s'aider.
les medecins, bah euh. ca depend aussi desquels j'ai eu a rencontré.
et bien sur, je connais des gens qui travaillent dans le milieu, et bon eux, ce sont des sources de références.
je ne me suis jamais fait recoudre.
en gros, c'Est pas clair mais disons que je sais que ces gens sont formés et oui, la psychiatrie j'ai aussi connu et je crois que la majorité des gens ici profiterait de ce genre de service, ca aiderait a s'accepter un peu plus et cesser de se detruire en cachette. mais ce n'est qu'une opinion.
depuis, je crois que j'ai juste appris a me sentir a part, a coté de la plaque.
donc depuis juin, je n'y vais plus. je dois aller voir mon médecin pour demander une nouvelle evaluation psychiatrique, mais c'est devenu une partie de la routine pour moi, a 22 ans.
depuis que j'ai 16 ans, on me file un diagnostic par année.
différentes médications aussi, ca s'éternise, on cherche a me stabiliser.
alors que je me pose des questions simples sur l'amour et la sexualité.
mais sincerement...c'est bien les psy, encore faut-il savoir vouloir s'aider.
les medecins, bah euh. ca depend aussi desquels j'ai eu a rencontré.
et bien sur, je connais des gens qui travaillent dans le milieu, et bon eux, ce sont des sources de références.
je ne me suis jamais fait recoudre.
en gros, c'Est pas clair mais disons que je sais que ces gens sont formés et oui, la psychiatrie j'ai aussi connu et je crois que la majorité des gens ici profiterait de ce genre de service, ca aiderait a s'accepter un peu plus et cesser de se detruire en cachette. mais ce n'est qu'une opinion.
L'esprit c'est comme un parachute ; ça fonctionne quand c'est ouvert
Ma mère m'a fait aller chez un pédopsychiatre, et franchement, je retenterais pas.
Il s'en fichait carrément de moi mes problèmes, et j'avais aussi l'impression de le souler^^.
A la dernière séance j'étais bien contente de plus y retourner.
Il me disait juste "alors comment ça va?" à chaque début et c'est tout. Il essayait pas de m'aider. Et pour moi c'était ce qu'il était censé faire, mais peut-être que je me trompe...
On parlait d'expos de je sais plus quoi à Paris et de truc de ce genre, ce qui n'a rien à voir^^
Il s'en fichait carrément de moi mes problèmes, et j'avais aussi l'impression de le souler^^.
A la dernière séance j'étais bien contente de plus y retourner.
Il me disait juste "alors comment ça va?" à chaque début et c'est tout. Il essayait pas de m'aider. Et pour moi c'était ce qu'il était censé faire, mais peut-être que je me trompe...
On parlait d'expos de je sais plus quoi à Paris et de truc de ce genre, ce qui n'a rien à voir^^
Re: Premier contact avec la médecine
Bonsoir,Vincent a écrit :Bonjour à tous,
Donc deux questions :
Dans le cadre de votre am, quel premier contact avec la médecine physique (éventuellement aux urgences ou alors avec votre généraliste) ?
Quel contact avec la médecine "psy" ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Bien, j'ai toujours été un poids, pour les deux. Dans les lieux ou je fus accueillie. Des regards méprisants, surtout je dois le dire dans un centre adapté à une certaine partie du corps. Moi la "volontaire" comme ils disaient, j'étais appelée comme lorsque l'on attends son tour par ex à la Sécu. Les gens autour étaient tout aussi méprisants, eux c'était un "accident involontaire". Moi je passais après. Je l'avais fait exprès. Donc.. ce lieu j'y vais dans pas longtemps. rien à voir avec les entailles. Dans ce lieu si peu commun, je n'ai vu qu'à la sauvette, un "psy" c'était dans un contexte particulier, j'étais sortie d'un hosto pour ce lieu un peu compliqué. Peu bavarde, cet endroit était exceptionnel par rapport aux autres. Ils ont limité les dégâts, je leur en suis très reconnaissante.
Les "psys" j'évite leur fréquentation. J'évite ce genre de geste, d'en arriver là..
Bonne fin de soirée.
Les premiers contacts avec la medecine "physique" et la medecine psy se sont fait le meme jour pour moi.
Aux urgences, les deux, lors de ma 3eme TS.
Niveau medcine, j'ai pas eu un mauvais accueil cette fois-là. Un peu quand meme ressenti une sorte de pitié envers "la pauvre ado, en plus c'est meme pas grave." L'impression de pas etre vraiment pris au sérieux, donc, puisqu'effectivement physiquement c'etait pas tellement grave.
J'ai eu, cette fois là et d'autres ensuite, l'impression aussi que deja dans leurs esprits je partais direction psy, et donc mon cas ne les concernait pas comme ca aurait pu etre le cas si mes blessures n'avait pas été volontaires.
La medecine psy, donc. Juste apres. Questionnaire dans un coin de couloir. Il n'y avait plus de piece libre. Je me souviens que je comprenais le sens de chaque question, l'objectif. Trop simple. "Est-ce que tu entends des voix ?" m'avait presque fait sourire. Jamais on ne m'a demandé comment je me sentais, ou simplement "pourquoi ?". De toute facon, ca n'a pas duré, mes parents sont venus me chercher et m'ont ramené à la maison, peu importait mon avis ou celui des medecins.
Ce jour là n'etait pas le pire niveau accueil, mais ne m'a en fait rien apporté.
Pas trop envie de revenir aujourd'hui sur les autres mauvais accueils que j'ai pu avoir par la suite.
Aux urgences, les deux, lors de ma 3eme TS.
Niveau medcine, j'ai pas eu un mauvais accueil cette fois-là. Un peu quand meme ressenti une sorte de pitié envers "la pauvre ado, en plus c'est meme pas grave." L'impression de pas etre vraiment pris au sérieux, donc, puisqu'effectivement physiquement c'etait pas tellement grave.
J'ai eu, cette fois là et d'autres ensuite, l'impression aussi que deja dans leurs esprits je partais direction psy, et donc mon cas ne les concernait pas comme ca aurait pu etre le cas si mes blessures n'avait pas été volontaires.
La medecine psy, donc. Juste apres. Questionnaire dans un coin de couloir. Il n'y avait plus de piece libre. Je me souviens que je comprenais le sens de chaque question, l'objectif. Trop simple. "Est-ce que tu entends des voix ?" m'avait presque fait sourire. Jamais on ne m'a demandé comment je me sentais, ou simplement "pourquoi ?". De toute facon, ca n'a pas duré, mes parents sont venus me chercher et m'ont ramené à la maison, peu importait mon avis ou celui des medecins.
Ce jour là n'etait pas le pire niveau accueil, mais ne m'a en fait rien apporté.
Pas trop envie de revenir aujourd'hui sur les autres mauvais accueils que j'ai pu avoir par la suite.
- Quiveutuksesoi?
- Messages : 34
- Enregistré le : dim. 27 avr. 2008, 03h06
Personnellement je n'ai pas été contente de mon premier contact avec la médecine. J'avais 14 ans je m'AMais depuis peu et ça n'allait pas du tout donc je suis allée voir mon généraliste qui m'a redirigée vers un psychiatre. Mais ce psychiatre n'a pas été compétent du tout. Comme j'étais mineure il voulait voir mes parents mais mes parents se fichaient tout à fait de moi et de mes problèmes donc ils n'ont jamais fait le moindre effort pour trouver le temps de venir avec moi donc je n'ai pu voir ce psy que 3 ou 4 fois mais ce que je regrette le plus c'est qu'il n'a pas été capable de m'aider ni de m'écouter vraiment. C'était la première fois de ma vie que je me confiais, du moins que j'essayais, donc c'était très difficile de parler et surtout de parler des choses les plus difficiles. Par exemple plusieurs années de mon enfance j'ai été violée par un voisin, mais je n'ai réalisé que vers mes 15 ans à quelle point c'était grave et que c'était une des raisons qui me faisait aller mal. Donc quand je parlais à ce psy tout ce que j'arrivais à sortir c'est que ma mère me criait dessus, donc il a surement du croire que j'étais une gamine pourrie gâtée qui supportait pas l'autorité parentale alors que le malaise était plus grave donc après 3 (ou 4) séances il a dit que je parlais pas + le fait que mes parents ne venaient pas, du coup on arrêtait. Je me suis sentie abandonnée totalement. Ensuite l'AM + prise de médocs a été de + en + forte.
Un jour j'ai pris des médocs et suis allée à l'école c'était encore un appel au secours vu que je l'ai dit à mes copines qui ont prévenu l'infirmerie donc je me suis retrouvée à l'hosto et en fait les médocs que j'avais pris (vous avez le droit de rire) c'était la pilule de ma mère lol donc la honte quoi du coup je n'ai pas non plus été prise au sérieux comme tu dis Ysilne.
J'ai été prise au sérieux lorsque mon appel au secours a été grave avec des médocs plus grave, et c'est ça qui est vraiment regrettable.
Je voulais aussi parler d'une mauvaise expérience que j'ai vécue avec un *autocensure* interne. J'étais hospitalisée au début dans un service pour ado au sein d'un hosto pédiatrique et niveau soin physiques c'est que jusqu'à 14 ans je crois, et moi j'avais 17 ans donc quand je me blessais ils m'envoyaient dans un autre hosto et là un interne très compétent (ironie) qui en avait marre de me voir tout le temps pour me recoudre a trouvé la bonne idée (ironie toujours) de me recoudre à vif pensant que grâce à ça je n'aurais plus envie de revenir. J'ai beaucoup souffert de ça, physiquement bien sûr mais surtout moralement car j'ai trouvé ça vraiment cruel de sa part, et en plus tout à fait inutile car car ça ne m'a pas arrêté malgré qu'il l'ait fait plusieurs fois.
Désolée j'ai écrit un pâté là. Merci pour ceux qui m'ont lue.
Bye
Un jour j'ai pris des médocs et suis allée à l'école c'était encore un appel au secours vu que je l'ai dit à mes copines qui ont prévenu l'infirmerie donc je me suis retrouvée à l'hosto et en fait les médocs que j'avais pris (vous avez le droit de rire) c'était la pilule de ma mère lol donc la honte quoi du coup je n'ai pas non plus été prise au sérieux comme tu dis Ysilne.
J'ai été prise au sérieux lorsque mon appel au secours a été grave avec des médocs plus grave, et c'est ça qui est vraiment regrettable.
Je voulais aussi parler d'une mauvaise expérience que j'ai vécue avec un *autocensure* interne. J'étais hospitalisée au début dans un service pour ado au sein d'un hosto pédiatrique et niveau soin physiques c'est que jusqu'à 14 ans je crois, et moi j'avais 17 ans donc quand je me blessais ils m'envoyaient dans un autre hosto et là un interne très compétent (ironie) qui en avait marre de me voir tout le temps pour me recoudre a trouvé la bonne idée (ironie toujours) de me recoudre à vif pensant que grâce à ça je n'aurais plus envie de revenir. J'ai beaucoup souffert de ça, physiquement bien sûr mais surtout moralement car j'ai trouvé ça vraiment cruel de sa part, et en plus tout à fait inutile car car ça ne m'a pas arrêté malgré qu'il l'ait fait plusieurs fois.
Désolée j'ai écrit un pâté là. Merci pour ceux qui m'ont lue.
Bye
la première fois(avant j'en consommais personne ne le savait) alors que j'avais de drôle d'yeux, suite à quelquechose;juste vu un docteur géneraliste qui n'a rien vu, mise à part à penser que comme j'étais chez une fille qui fumait..bin il en a déduit que..moi aussi. (j'avais fais un malaise, et des convulsions mais bref.. ce n'était rien.classé sans suite.
on nous prends pas toujours au sérieux.
on nous prends pas toujours au sérieux.
Ca, c'est ce que je reproche le plus aux psy, je crois. Ils s'attendent à quoi ? A avoir un adulte qui comprends deja ce qui lui arrive, est sûr de lui, et parle pendant des heures sans rien cacher ? Quand on souffre, qu'on comprends pas ce qui nous arrive, et qu'on est propulsé face à un psy, c'est dur de parler. Moi non plus je pouvais pas. Les premieres fois je mentais. Les annees qui ont suivi, je ne disais rien, ou pas grand chose. Pour moi, ce serait à eux de nous mettre en confiance, d'accepter qu'on ne dit peut etre pas tout et qu'on n'est pas pret pour ca. Il n'y a pas de mode d'emploi face à un psy. Et parler de soi quand on manque deja de confiance en soi, c'est pas évident.Quiveutuksesoi? a écrit :C'était la première fois de ma vie que je me confiais, du moins que j'essayais, donc c'était très difficile de parler et surtout de parler des choses les plus difficiles.
(...)
il a dit que je parlais pas
Moi aussi, un psy m'avait dit que c'etait pas la peine de venir, puisque j'avais rien à dire. Et que donc j'allais pas mal.

Ca, j'ai pas connu, mais j'ai deja vu d'autres temoignage comme celui ci. Je trouve ca horrible. C'est profiter de la detresse psychologique pour ne pas respecter un patient. C'est contre toute deontologie.un interne très compétent (ironie) qui en avait marre de me voir tout le temps pour me recoudre a trouvé la bonne idée (ironie toujours) de me recoudre à vif pensant que grâce à ça je n'aurais plus envie de revenir. J'ai beaucoup souffert de ça, physiquement bien sûr mais surtout moralement car j'ai trouvé ça vraiment cruel de sa part, et en plus tout à fait inutile car car ça ne m'a pas arrêté malgré qu'il l'ait fait plusieurs fois.
Et le pire, c'est que quand on parle de ca à des professionnels de la santé, ils nous croient pas. Pourtant, ca arrive. Ca, et d'autres horreurs (par ex :ne pas recoudre = t'auras une cicatrice horrible, tu l'as bien cherché).
