A quoi reconnait-on un bon psy?

[nellylho]

Bonjour

J'ai un petit problème.
J'ai un suivi psycho pour trouble dépressifs et angoisse et j'ai un peu du mal à trouver un bon psy. Comment se caractérise un bon psychiatre? Ca fait de'ja 2 fois que je change et j'arrive pas à trouver le bon. Le premier ne disait presque rien durant les entretien et la deuxieme, je l'ai vu hier mais je la trouve un peu froide. je sais pas si je vais continuer avec elle ou encore changer unez fois. J'ai l'impression qu'elle répond pas forcément à toutes mes questions que je me pose sur moi, ma vie etc... En même temps, c'était la première fois, c'est peut etre normal.

Pourtant, avec la psychologue du CMP, ca c'est tout de suite bien passé, je parle plus facilmen,t avec elle et on a un dialogue.

Si desfois, vous aviez des idées ou des tuyaux, je les attends. Merci d'avance

[SR-o]

Je pense que c'est avant tout une question d'affinité.

[Lious]

Oui, je crois aussi que c'est selon ce que tu en attends.
Si tu veux qu'il te réponde, ou justement qu'il t'écoute sans broncher...

Pourquoi ne pas continuer en CMP si tu apprécies ?

[Pandora]

Je suis tentée de te poser la même question qu'Artemis.

Mais pour répondre, plus directement à ta question, déjà un point, tu sembles plus à l'aise avec une femme. Les troubles anxio-dépressifs nécessitent gnéralement, une thérapie comportementaliste, donc un échange avec le ou la psychiatre. Pas de silencieux, qui ne fait qu'écouter, cela ne sert à rien. Je te dis cela car je soufffre également de troubles anxio-dépressifs depuis des années.

J'espère t'avoir un peu éclairée. Ensuite, il est évident que seul ton ressenti à toi compte, et compte deux/trois rdv pour te fixer.

Bon courage !

[HCI]

'soir.. Trouver un bon psy c'est galère, et ce que les autres ont dit est vrai mais les silencieux il en faut mais pas trop. Et parfois il faut plusieurs séances pour savoir+ de 3 parfois...Pardon de vous contredire, n'me frappez pas svp.

[Marsyas]

Le mutisme des thérapeutes m'étonne énormément, quelle différence alors entre un médecin et un mur, un animal s'il ne faut attendre aucune réponse ? Peut-être que certains y trouvent leur compte... Est-ce que ce sont vraiment les méthodes habituelles ? Jamais je n'ai rencontré de psychiatre/ psychologue/ psychothérapeute qui me donne un retour à ce que j'essayais de déposer chez lui (pourtant j'en ai vu un certain nombre --'). J'ai même pour le moment renoncé à tout suivi, où est-ce que vous en êtes vous ?

[Yamael]

Marsyas, je ne réponds pas vraiment à ta question, mais leur as tu dit que ce mutisme te gênait ?


Pour ma part j'envisage un retour en suivi psy, mais bon... ça fait jamais que deux ans que je l'envisage, je suis très longue à mettre en route.

[Marsyas]

Oui, j'ai dit que l'absence de retour rendait le fait de parler encore plus difficile pour moi. Si ça dépend des psys je pense essayer encore, avec quelqu'un d'autre.
Et toi Yamael, tu ne reprends pas parce que tu ne connais personne en particulier ? Pas l'envie de se lancer pour le moment ou ..?

[Yamael]

J'ai vu différents psy à 16-17 ans et je n'étais franchement pas prête à faire confiance à qui que ce soit et encore moins à me laisser aider, donc ce ne fut pas très fructueux puisque je me suis contentée de dire ce qu'ils voulaient entendre.
Encore une mauvaise expérience à la fac, et depuis, j'ai déménagé deux fois, eu deux enfants et ma principale excuse est de ne pas trouver le temps. Le courage aussi
Enfin, ce serait parfaitement au pif puisque je ne connais pas du tout les professionnels de ma région et personne qui pourrait me conseiller. Je garde la crainte d'une déception. Donc je continue d'envisager, mais de loin.

[Marsyas]

Ce n'est peut-être pas indispensable à tout le monde après...

[Ysilne]

Le mutisme me gène aussi. Mais ce n'est pas systématique. J'ai eu une psy qui était vraiment dans l'échange, et ça me convenait bien mieux (j'ai cessé pour d'autres raisons). C'était une gestaltiste, et je crois que c'est beaucoup plus humain.
Il y a des tas de courants en psychothérapie. Chacun devrait à mon avis être informé pour trouver le sien. Je sais que je n'aime pas la psychanalyse alors que d'autres ne jurent que par ça, que les thérapies cognitives sont à la mode, que le comportementalisme fonctionne très bien pour les phobies et quelques troubles spécifiques...

Je suis très exigeante avec les psy : je veux qu'ils arrivent à me mettre à l'aise, à me comprendre, à ne pas me prendre de haut. Je déteste entrer dans un bureau pour se trouver sur un fauteuil ou une chaise plus petite que la personne en face, qui se trouve derriere un grand bureau, prend des notes quand je parle, ne dis presque rien, et se trouve à contre-jour avec la fenêtre derrière lui.
Des fauteuils équivalents, sans bureau entre les deux, un psy qui prend ses notes après la séance, parle pendant... c'est rare, mais ça existe.

[Yamael]

C'est amusant que tu parles de ça, Ysilne parce que j'avais eu la même impression à la fac.
Fauteuil en cuir pour la psy, cachée derrière son pc, chaise en bois pour moi. Je me suis pas enfui parce que je n'avais pas le choix, mais ça a contribué à ma réticence.

En revanche j'ai besoin du bureau entre nous. Sans le bureau je me sens agressée dans mon espace. Finalement c'est hyper personnel, la notion de "bon" psy. J'aurais plus facile à en définir un mauvais

[Ysilne]

Ah, aussi : des fois, un psy qui parle, c'est pire. Le pire que j'ai vu m'a trouvé agressive, a déclaré que j'étais dépressive parce que je m'habillais en noir (et non l'inverse), et me jugeais mal sur tout.
Pour se décontracter, sa méthode : il faut s'imaginer être en Chine. Mais, euhhh... les droits de l'Homme, le tibet ? Ah, je suis pas normale depenser comme ça.
J'ai tenu 3 séances.

[Marsyas]

Je ne m'étais jamais rendue compte que l'espace du cabinet jouait tant, pourtant vous avez raison. J'étais par exemple bien plus à l'aise avec celle qui s'asseyait au fond de la pièce, loin de moi et de son bureau en laissant la lumière venir de mon dos à moi. Quand il faisait beau elle ne me voyait en fait à peine. Je l'aimais bien, j'ai lâché pas mal de choses chez elle. Et puis son mutisme est devenu insupportable, comme si j'avais jeté ça par terre pour qu'on l'y laisse moisir sans essayer d'y faire quoi que ce soit.
Le problème de la consultation est aussi financier. Je n'ai par exemple pu consulter qu'en hôpital de jour, CMP où le cadre vendait pas franchement du rêve. Le shoot d'éther qu'on prend dans les naseaux en passant la porte, le fait qu'on la referme à clef, l'angoisse palpable et suintante des autres, malades en fait, c'est pour ça qu'on passe dans ces salles d'attentes m'ont découragée. Et puis le psychologue rattaché au bapu de ma fac était juste minable.
Sinon les psychiatres sont remboursés mais je n'y ai jamais trouvé de réponse autre que médicamenteuse. Connaissez-vous différents courants en psychiatrie où les praticiens seraient éventuellement plus loquaces ?

[Marsyas]

Des années d'études pour n'avoir que ça à dire ? Bien... Quelque part on peut se dire qu'un peu de cynisme peut éventuellement secouer quelqu'un qui va mal, mais de là à traîner le patient par terre... Ca fera 50 euros merci (*duckface*)