En psychiatrie, non. il s'agit juste d'une spécialité de médecine, il n'y a pas de courants, je crois. Enfin, pas dans un même pays.
Par contre en psychothérapie, oui. Et les psychiatres sont parfois aussi thérapeutes.
Marsyas a écrit :Des années d'études pour n'avoir que ça à dire ? Bien... Quelque part on peut se dire qu'un peu de cynisme peut éventuellement secouer quelqu'un qui va mal, mais de là à traîner le patient par terre... Ca fera 50 euros merci (*duckface*)
"...et je ne fais pas de feuille de remboursement pour la sécu, parce qu'il faut payer vraiment de sa poche et de ses revenus pour que la thérapie aide" (j'étais étudiante)
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste. RAC. Androm. III, 3.
Il serait possible de consulter un psychiatre qui soit aussi psychothérapeute et qui accepte de pratiquer une technique plus proche de cette dernière ? Désolée si je pose des questions stupides, je suis complètement perdue là-dedans. Les gestaltistes par exemple, il font partie d'un courant en psychothérapie ? Toi tu avais trouvé ça plus basé sur l'échange ?
Les psychiatres psychotherapeutes existent oui. Le mien est (sera) un psychiatre qui me fera une therapie.
Dans l'absolu, j'ai toutjours un peu de mal a avec ca, un psychologue a un paquet de cours de psychologie, alors qu'un psychiatre n'a pas de vrais cours de psychologie, juste des cours de medecine, des stages, et quelques livres de reference..
Et concernant les courant, il y en a aussi en psychiatrie je pense, en tout cas en amerique du nord. Plusieurs livres de reference ont differents axes pour decrire et classifier les maladies. Il faut voir ici que (au moins en amerique du nord), ce sont les psychiatres qui diagnostiquent les troubles de la personalite, donc rien que pour ca il n'y pas d'ecole de pensees uniques. Il y a le DSM, qui est le livre de reference le plus utilisé, mais ce n'est pas le seul.
Chaque mort m'amoindrit; chaque sourire me grandit.
J'ai tout lu mais j'ai l'impression qu'on confond un peu psychiatre te psychologue. perso ma psychiatre il y a un bureau entre nous deux et j'ai un autre siege qu'elle je ne suis pas plus basse mais je suis dans un fauteuil. je me sens tres a l'aise avec elle. au debut elle avait un autre bureau et j'avais une chaise en face de son fauteuil perso ca ne m'a jamais gene car elle me parlais d'egal a egal. Elle ne m'a jamais juge et m'a tres rapidemment diagnostiquee (a am demande) et en me demandant si je me retrouvait dans certains tres de caractere de la pathologie ensuite elle m'a dit ce qu'elle en pensait. Mais il m'a fallu quelque séance pour lui faire confiance pour que le dialogue s'installe car j'avais un parcours negatif avec des psychiatres. Pour ce qui est de la psychologue je prefere quand il n'y a pas de table entre nous, ca aide a avoir l'impression de parler a une amie a quelqu'un qui nous ecoute et nous dit ce qu'elle pense nous guide. Chaque fois que j'vais vu une psychologue derriere un bureau ca c'est mal passe. Je n'arrive également a parler qu'avec des femmes, les hommes m'intimident et je ne peux leur faire confiance vu mon passé je pense. J'en ai vu une nouvelle hier et le courant est directement passé, elle m'a demande ce qu'il y avait et comme je lui avait deja parle de sucide plusieurs fois au tel (elle travaille a sos suicide) ca a facilite la chose je pense. La premiere fois que je l'avais rencontrée a un groupe de parole je n'avais rien dis j'avi ecoute les autres parle, elle m'a prise a part et m' ademande ce qui se passait je lui ai repondu que je lui en parlerait en temps voulu et elle a pas insister, sans doute une marque de respect qui m'a donne confiance j'ai compris qu'elle ne brusquerait pas a parler si je n'etais pas prete. Seul soucis avec les psychologues, en belgique c'est pas remboursé par la mutuelle et le prix est tres variable de l'un a l'autre.
sinon avec les autres psychologue que j'ai rencontrer j'etais en milieu hospitalier et quand ils etait un bureau on se regardait dans le blanc des yeux pendant la seance on arrettait donc apres 2 seance. Quand ils etaient dans le meme fauteuil que moi c'est elle qui commencait a me parler et ca venait petit a petit. mais il m'a toujours falu quelques seances avant de me liberer le temps de prendre confiance de me sentir a l'aise.
Maintenant tou est question de feeling mais compte quand meme quelques seaances avant de savoir si elle te convient.
Je n'ai pas réussi à aller au rendez-vous d'orientation d'aujourd'hui, c'est reporté au 16. Je leur parlerai de tout ça, je pense qu'ils m'aideront à reprendre quelque chose d'adapté.
Merci beaucoup.
Mon historique des medecins/Psychologues /psychiatres si ca peut aider qqn j'en serai que plus heureuse..
Mon medecin de famille jusqu'a mes 18 ans etait un ami de la famille dc.. impossible de lui parler de mon humeur de ma souffrance (malgré le secret medical)
Psychologues j'en suis a mon 3ème. La première m'ai aidé au sens que c'etais la première fois que je parlais de mes problèmes et que j'en avais vmt besoin. Mais elle ne m'a pas aidé a avancer du tout. Elle etait silencieuse plus ou moins. Et quand je n'avais rien a dire ou pas envie de parler, ce qui arrivait souvent a la fin elle me posait des questions sur ce que je prevoyais pour le week end suivant et parlais de sunets banals:p Ca m'a pris presque 2 ans de changer et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tot.
La deuxième je l'ai vu 6 mois seuleument pke j'ai déménagé. Des fauteuils pour nous 2, un contact franc mais pro, je l'ai bien aimé meme si elle ne m'a pas fait avancer autant qu'on aurait pu.
Le 3ème, c'est un homme et j'en suis contente. Il est hyper direct, meme un peu trop. Mais comme je lui en ai parlais et qu'il a pris en compte ce que je lui dis ya pas de problème maintenant c parfait.
Mon médecin de famille cette annee a fait pls grosses bourdes. Elle n'a pas pris en compte du tout ce que je lui disais, ce contredisais d'une fois a l'autre, m'a donne des médicaments en augmentant la dose troo vite et trio forte. Resultat, quasi 1 mois sans sortir de chez moi. Dommage que j'ai pas realise plus tot.
Ma psychiatre, je ne l'ai que depuis quelque mois. J'ai mis quelque temps a etre a l'aise, mais elle est très bien. Elle est tres douce et attentive a moi. Et surtout elle ne me bourre pas de médicaments a tord et a travers et garde la mesure.
Je pense que ce qui est important c'est d'avoir un bon contact, de pouvoir dialoguer franchement dans les 2 sens (attention sans brusquer) mais aussi il faut que le thérapeute nous aide a avancer et ne sois pas juste une oreille passive.
Puis il ne faut pas avoir peur de changer et de dire que ca convient pas. Mais ce n'est pas grave, on ne trouve pas chaussure a son pied du premier coup. Bon evidemment faut quand meme essayer plusieurs fois avant de dire que ca va pas.. (entre 3 et 10 fois je dirais)
Enfin moi je regrette pr mon medecin de famille et ma1ere psycho de pas avoir changer plus tot. Mais pour les autres je suis contente justement de pas avoir fuit et d'avoir parlé de ce qui me dérangeait et que le contact ensuite n'a ete que plus enrichissant.
Bref, mon bilan global c'est que ce n'est pas pke on ne trouve pas de suite ce qui convient qu'il ne faut pas se faire aider. Surtout qu'une psychothérapie c'est jamais mauvais (a moins de tomber sur un tordu/sadique ^^).
Et puis si un calmant, des antidépresseurs ou des stabilisateurs d'humeur ca évite de te suicider alrs c'est pas si mal.
Bon sinon j'aurais juste une question, par rapport aux médicaments et a l'AM. Si on est stabilisé au niveau medocs, l'AM disparaît?
(J'ai pris mon âme et mon corps en otage.)
J'ai pris mon ombre par la main, je l'ai caché dans ces buissons avant de continuer mon chemin.
