automutilation

Si l'un de vos proches s'automutile et que vous cherchez de l'aide pour vous ou pour lui, ou simplement à en parler, c'est ici.
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opiome
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automutilation

Message par opiome »

bonjour je suis une maman d'un enfant de 12 ans qui s'inflige de l'automutilation il est mal dans sa peau ,se dit moche nul comme lui a si bien dit la compagne de sont père il ne vois sont père que très rarement j'ai voulu faire suivre mon fils qui a dit oui au début mais lorsqu'il a vu qu'il fallait qu'il parle il a refuse d'y retourner je me sens impuissante devant tout ca j'aimerai que mon fils redevienne comme avant si vous avez eu se problème dans votre entourage et que les chose sont rentrer dans l ordre merci de me dire comment faire faire car avec tout ca au collège ca ne va pas trop merci
zoc
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Re: automutilation

Message par zoc »

effectivement, ce n'est pas facile ...
normalement, les psychologues, spécialisé dans les jeunes, devrait savoir comment s'y prendre. Mais si il est deja mal, gagné sa confiance pour qu'il parle ne va pas être de la tarte.

Je pense qu'au collège, il risque de traversé des moments très difficile dans sa situation. Il faut tout faire pour qu'il garde confiance en lui.
Même si ca veut dire : voire son père SANS cette personne qui le rabaisse. Ce genre d'attitude est idiote. ou avoir une discussion avec son pere a se sujet.
Je ne connais pas votre situation familiale, mais je pense qu'une assistante social peut, avec un juge, statuer sur se qui est le plus sage comme environnement pour l'enfant. Et de toute évidence, la compagne de son père ne fait pas partie d'un environnement stable.

D'après moi, vous devriez le "forcer" un peu a voire un spécialiste. Lui faire comprendre qu'il n'y a aucune honte, et qu'il ne fera que l'aider.
Si il a beaucoup de mal, peut être trouver une personne a qui il accepte de se confier dans un premier temps.

J'espère qu'il l'oubliera vite, comme on oublie un mauvais rêve...
j'aurais aimé être une larme, pour naître dans tes yeux, vivre sur ta joue et mourir sur tes lèvres...
crystal_lulu
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Re: automutilation

Message par crystal_lulu »

Bonjour,

Je comprends à quelle point cette situation doit être très difficile à vivre pour une maman, voir son enfant être mal dans sa peau, détruire son corps, ... Vous avez néanmoins la chance (si on peut nommer ça comme ça...) d'être au courant de la situation. Il semble qu'il soit prêt à vous avoir à ces côtés, à accepter votre aide, à ouvrir le dialogue avec vous. C'est là à mes yeux quelque chose d'extrêmement important, qu'il faut à tout prix préserver, quoiqu'il arrive.

Comme Zoc, je vous encouragerais à l'"obliger" à aller voir quelqu'un. Mais peut-être que le suivi par un psychologue/psychiatre libéral n'est pas la bonne solution pour lui. Il y a pas mal d'établissement pour ados qui propose différentes méthodes, qui diffèrent des psy et qui semble plus adaptée pour les jeunes (je ne suis pas spécialiste, c'est plutôt un 'il me semble que...') Je pense par exemple au groupes de parole, à certains lieux dans lesquels le soin passe plus par des activités que par de réels face à face entre patient et médecin. En tout cas, je pense vraiment qu'il ne faut pas qu'il reste sans suivi. Il est jeune et il a peut-être besoin d'aide uniquement pour passer un cap dans sa vie. Sans cette aide, les choses pourraient devenir beaucoup plus compliquées... Et il faut savoir qu'il faut pour pratiquement tout le monde plusieurs rdv avant de se sentir en confiance avec un psy et de pouvoir parler. Son blocage parait plutôt normal. Il ne faudrait pas qu'il s'arrête à ça...

Pour l'automutilation, je vous encourage à être au maximum à son écoute, sans pour autant être dans l'extrême "montre moi tes blessures", ce qui peut être très humiliant... Et en parler avec lui clairement : Qu'est ce que tu voudrais que je fasse? Par exemple, lui demander de vous écrire une lettre qui vous explique ce qu'il attend de vous, ou bien, qu'il choisisse une chanson expliquant cela et qu'il vous la fasse écouter...
opiome a écrit :j'aimerai que mon fils redevienne comme avant
Je ne connais pas du tout votre situation et je ne me permets en aucun cas de juger... Mais cette phrase ne m'a pas laissée indifférente. Votre fils grandit, change. Apparemment, il est dans une période difficile et l'automutilation reflète sa souffrance. Ce n'est pas rien de s'en prendre à son corps pour exprimer tout ça... Peut être que lui ne veut pas revenir en arrière. Je m'exprime mal, je le sens, je m'en excuse. Simplement, cette phrase est peut-être à penser. Je dis bien Peut-être.

En tout cas, bon courage.

Lulu
http://tesclicsettesclacs.wordpress.com/
Encore une dernière fois, que restera-t-il de moi.
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Aurore
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Enregistré le : mer. 07 juil. 2010, 21h31

Re: automutilation

Message par Aurore »

Bonjour,
Tout d'abord, merci pour votre message. Je sais combien il peut être difficile pour un parent de se rendre compte de la situation et demander de l'aide... Pour avoir vécu une situation similaire (mes parents qui découvrent mes blessures et leur désarroi), je me permets de répondre.
Tout d'abord, ne le faites pas culpabiliser. Ne lui montrez pas votre souffrance... Je me répète mais pour l'avoir vécu il est très déstabilisant d'être confronté à des parents qui marquent leur souffrance, leur absence de réponse par rapport à ce problème... Vous devez vous sentir désemparée, impuissante. Mais parlez à votre fils, rassurez le. Vous êtes consciente du problème. Aidez-le. Parlez-lui. Dites-lui que vous comprenez. L'adolescence est un âge difficile, vous êtes aussi passée par là. Dites-lui que vous comprenez, que vous partagez ses difficultés, que vous serez toujours là pour lui. Ne le forcez-pas à vous parler, le temps venu, il saura sans doute trouver les mots. pour l'instant, cet efffort est peut être trop dur pour lui. Parlez-lui de ses difficultés au collège, les adolescents peuvent être très cruels entre eux. Il peut être plus facile d'aborder le problème par les échecs qu'il rencontre dans sa vie quotidienne plutôt que les blessures qu'il s'inflige.
Je ne sais pas trouver les mots pour vous aider. Je comprends vraiment votre désarroi. J'ai été confrontée à des parents très durs dont la réaction a été assez traumatisante à mon égard donc je ne peux qu'être sensible à votre message. Soyez présente dans la douceur et la discrétion. Dites lui que vous êtes là pour lui mais n'insistez pas, ne le forcez pas à parler, s'il n'en est pas capable, vous n'en souffrirez que davantage. Ne lui demandez pas de vous montrer ses blessures, ce qui peut être véritablement vécu comme une violence. Marquez votre soutien dans votre présence aimante mais pas étouffante. Votre fils souffre mais il peut être aidé.
Pour ce qui est des psychologues, vous pouvez l'emmener dans un centre pour adolescents ou un CMP. Il existe des groupes de paroles, des interlocuteurs qui ne sont pas psychiatres. S'il refuse une prise une charge, il pourra peut être y rencontrer des infirmières, éducateurs qui pourront lui parler et aider à mettre des mots sur sa douleur sans qu'il s'agisse véritablememnt d'un suivi psychologique. J'ai moi même refusé le traitement psychiatrique mais ai rencontré dans un centre pour adolescents en difficulté des interlocuteurs moins "psys" (infirmières, personnels soignants) qui m'ont aidée.
Je ne sais que vous conseiller... Montrez-lui que vous êtes là, tout simplement mais ne le forcez en rien. Les mots viendront quand ils le pourront.
Je vous souhaite du courage dans cette épreuve...
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