Besoin d'en parler (am)

[inougami]

Je ne sais pas si il y a vraiment une raison, mais je me suis à nouveau coupé. Plusieurs fois. Le pire, c'est que ça m'a vraiment soulagé, sur le coup. Mais après, j'en ai eu terriblement honte. En faite mon malaise a redoublé. Je ne sais même pas si je vais en parler à mon psy ou aux infirmier. J'en ai vraiment honte. Mais le pire, c'est que je pourrais recommencer. Je ne sais plus quoi faire... C'est comme si j'étais divisé en deux partie. Une qui veux et l'autre qui essai de ne pas le faire. Je me sens tellement stupide. Enfin, je pense que j'en parlerais au moins à mon psychiatre. Peut être que je vais lui réécrire une lettre. Mais de toutes façons, qu'est-ce qu'il peut y faire ? Si ça trouve il va m'envoyer dans un hp. Ah, je suis vraiment à la masse.

[Selenite]

Je pense qu'il faut que tu leur en parles, ou au moins à ton psy. Surtout si tu as envie de recommencer ... Il n'y a aucune raison d'en avoir honte. Mais parles-en avant de trop t'enfoncer.
Et au pire, si ton psy te propose de retourner en hp, serait-ce si terrible ?? Puis tu n'es pas obligé d'accepter, ça m'étonnerait quand même qu'il t'hospitalise d'office.

[chloe]

Salut, Inougami.
Je comprend ce que tu ressens, quand tu parles de deux partie de soi-même. Quand tu dis une partie qui veut, une partie qui veut pas. Non, tu n'es pas stupide, ce n'est pas une question de stupidité. Parles en a ton psy, il pourra t'aider. S'il t'envoie en HP, est ce selon toi une bonne ou une mauvaise chose ? Est ce que tu accepterais d'y aller ? Oui, ou non, pourquoi ?
Bon courage.

[inougami]

S'il me propose de retourner en hp, je lui dirais non ! Peut être même que je le prendrais TRES mal. Cependant, il faut que j'admette que j'ai tout le temps envie de recommencer. Je ne sais même pas pourquoi et ça me fait peur. Mais que les choses soit claires, je ne laisserais personne, pas même mon psy, me renvoyer en hp. J'y ai déjà passé trop de temps. Voilà pourquoi je ne pense pas lui en parler. Après tout, je ne fais du mal à personne d'autre que moi même. Et moi, je ne suis qu'un pauvre timide, qui doute de lui même et qui est particulierememt paumé. Je mérite ces ams, car c'est tout ce que je suis.
Je ne suis qu'un état-limite. Désolé pour la dureté de ce texte, mais c'est ma réalité.

[chloe]

Réalité, réalité ... Secoue toi !
Je comprend que tu ne veuilles pas retourner en HP, tu as deja sejournée, nous dis tu. Mais explique cela a ton psy. Je pense qu'il peut comprendre, un psy est la pour te comprendre, justement.
Tu ne fais pas de mal aux autres, mais a toi. Ok. Mais tu es important(e), tout de meme ! Ne dis pas que ça n'as pas d'importance, parce que c'est faux ! Tu es plus que ça, tu vaux plus que ça, sois en sur(e). Tu ne merites pas ça, c'est faux.
Je pars du principe que les choses n'arrivent jamais par hasard. Si une chose doit arriver, c'est qu'il y a une raison, meme si l'on est pas capable de la/les comprendre.
Ce texte est aussi dur que tu l'es avec toi-meme, inougami.
Bonne chance.

[Adamantin]

Je pars du principe qu'une minorité de psy te mettra en HP si tu lui dis clairement un truc du style "si vous me mettez en HP de force, je vais le prendre personnellement contre moi, et ça me fera plus de mal, je peux vous le garantir". Je me trompe peut-être, mais logiquement, quand tu leur fais comprendre que là, c'est une grosse connerie, ils se calment.

Après, inougami... tu n'es qu'un état limite ? euh. Lol. Attends, état limite... c'est pas ce diagnostic poubelle qui doit être près de 50% des diagnostics posés par les psys par hasard ? **fouille pour vérifier** Ah, si, c'est ça. Hmfr, autant dire que t'es humain... et euh, ça change quoi ? Que dalle. Osef de ton diagnostic, ce n'est qu'un mot pour médecin, ça ne change rien à ta douleur, à ta vie, à toi.


Humf, franchement quelque part, je me demande s'il faudrait pas que tu arrêtes de te concentrer sur l'AM, que tu décomplexes un peu sur ce point là... et que tu bosses plus sur ses causes. Parce que ok, ouais, viandage... je veux dire, t'auras des cicatrices, mais peu de risque d'en mourir. ça t'apaise ? Utilise ce temps pour bosser sur les causes.

[inougami]

Merci pour vos messages. Efféctivement, la pathologie borderline est l'une des plus courante. J'ai vérifié. Bien qu'elle ne soit quant pas si courante que ça. Enfin en tout cas, à la clinique que je fréquente, elle n'est pas majoritaire. Pour ce qui est d'oublier l'am, je n'y arrive pas vraiment. C'est comme si je devais me punir moi même. Enfin je sais pas trop comment l'expliquer. Quant je suis vexé ou qu'on m'insulte, je ne dis rien. Mais dés que je suis chez moi, j'y repense... Et hop, l'appel de la lame reviens. Je ne fais pas ça pour en mourrir, mais plutôt pour contenir ma peine. Je sais que ce n'est pas une très bonne explication, mais je ne sais pas comment dire autrement. Et sur le coup, ça m'apaise vraiment, je me dis 'voilà, c'est ça que je mérite.' mais desuite aprés, je ressens une telle honte et un tel dégout de moi même que je me sens encore pire... Toutes fois, j'ai encore écrit une lettre à mon psy. J'arrive plus à m'exprimer par écrit que par orale. Je pense que je lui donnerais demain. Mais je n'en parlerais à PERSONNE d'autre.

[chloe]

inougami : Tu encaisses, tu encaisses, et le jour ou ça deborde, tu te mutiles, c'est ça ? Un exhutoire, et un moyen de se punir. Oui, ça fait du bien. Sur le coup. Sauf qu'on ne peut plus s'arreter, qu'on ne peut plus se dire, "stop, tu ne dois pas faire ça" parce qu'on en a besoin.
Pourquoi est ce que tu penses que tu le merites ? Pourquoi tu penses que tu dois te punir ? Tu as fait quelque chose de mal ?
Exprime toi, comme tu peux, mais exprime toi. Ne garde pas ça pour toi, c'est trop fort. Tu n'es pas oblige d'en parler a un quidam autre que ton psy, effectivement, mais a lui, parles lui en. Ne nie pas ce que tu fais. Comme moi, je fais.
Bon courage, inougami.