Se sortir de l'automutilation
Se sortir de l'automutilation
Bonjour à tous je m'appelle Cerise et j'ai 14 ans. Je m'automutile depuis 4 mois et je suis complètement accro. Je suis obligée de me couper au moins une fois par jour [Édité, pas de méthode] sinon je me sens extrèmement mal, je suis souvent au bord de la crise d'angoisse. De ce fait, il y a une chose que je ne comprends pas, c'est pourquoi je n'ai pas le droit de continuer à me couper, pourquoi on m'interdis cela alors que cela me fait du bien et que j'en ai besoin. Je peux très bien continuer à me couper sans que cela nuise à ma santé mentale, et que je fasse attention à ne pas me faire de blessures trop graves. Dans ces conditions là, cela ne devrait déranger personne, alors pourquoi tout le monde me dis non ? Simplement parce que l'automutilation est considérée comme taboue et que pour beaucoup de gens, ce genre de choses est pratiqué par des "psycopathes" qu'il faut interner parce qu'ils sont différents d'eux. Pourtant les humains sont tous différents de base. Il n'y a donc pas de raison valable à m'interdire de m'automutiler, non ? Pensez-vous oui ou non qu'il serait normal et qu'il pourrait être possible que je puisse continuer à me couper sans que l'on vienne m'apporter de l'aide et que l'on me dise d'arrêter ?
Re: Se sortir de l'automutilation
Bonjour Cerise
Si je récapitule, tu parles d'une addiction à l'Am, avec un "manque" si tu ne le fais pas (traduit par de l'angoisse). Dans ce contexte, l'Am t'apparait comme une solution valable, ce qui n'est conforme à l'opinion commune.
C'est bien ça ?
Sais-tu ce qui a déclenché ta premiere Am il y a quatre mois ? S'est-il passé quelque chose ?
Quelque chose que tu pourrais vouloir faire taire, chaque jour, en attaquant ta peau ?
Tu attaques l'intégrité de ton corps en te blessant, ça me paraît normal que les personnes proches de toi s'inquiètent. Qu'en penses-tu ? Imaginerais-tu une personne de ta famille ou un de tes amis se blesser de la même manière que toi, chaque jour ? Que lui dirais-tu, en toute honnêteté ?
Ça me paraît aussi normal (pas bien, mais normal) que tu ressentes un mieux après l'Am et que ca puisse te donner l'impression de résoudre tes problèmes. Mais le problème ici est le même que dans beaucoup d'addictions : on pense gérer, et puis on ne gère plus rien. C'est jouer avec le feu, avec beaucoup de conséquences néfastes, et quelques mieux que tu pourrais certainement trouver par un autre biais, plus sain pour ton corps.
Tu expliques que l'Am n'affecte pas ta santé mentale, mais ce n'est pas tellement la question. J'en reviens en fait à ma première question : qu'est-ce qui t'a poussée en premier lieu à attaquer ton propre corps ?
S'il y avait une alternative qui te permettait de repousser les angoisses sans te blesser, la choisirais-tu ?
Si je récapitule, tu parles d'une addiction à l'Am, avec un "manque" si tu ne le fais pas (traduit par de l'angoisse). Dans ce contexte, l'Am t'apparait comme une solution valable, ce qui n'est conforme à l'opinion commune.
C'est bien ça ?
Sais-tu ce qui a déclenché ta premiere Am il y a quatre mois ? S'est-il passé quelque chose ?
Quelque chose que tu pourrais vouloir faire taire, chaque jour, en attaquant ta peau ?
Tu attaques l'intégrité de ton corps en te blessant, ça me paraît normal que les personnes proches de toi s'inquiètent. Qu'en penses-tu ? Imaginerais-tu une personne de ta famille ou un de tes amis se blesser de la même manière que toi, chaque jour ? Que lui dirais-tu, en toute honnêteté ?
Ça me paraît aussi normal (pas bien, mais normal) que tu ressentes un mieux après l'Am et que ca puisse te donner l'impression de résoudre tes problèmes. Mais le problème ici est le même que dans beaucoup d'addictions : on pense gérer, et puis on ne gère plus rien. C'est jouer avec le feu, avec beaucoup de conséquences néfastes, et quelques mieux que tu pourrais certainement trouver par un autre biais, plus sain pour ton corps.
Tu expliques que l'Am n'affecte pas ta santé mentale, mais ce n'est pas tellement la question. J'en reviens en fait à ma première question : qu'est-ce qui t'a poussée en premier lieu à attaquer ton propre corps ?
S'il y avait une alternative qui te permettait de repousser les angoisses sans te blesser, la choisirais-tu ?
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: Se sortir de l'automutilation
Je me sens horriblement laide et grosse (je sais comme toutes les filles de mon âge et c'est sans doute faux) et j'avais besoin de le faire payer à mon corps, pour moi c'était lui le responsable. C'était aussi un moment de ma vie où j'étais plutôt seule, beaucoup de gens c'étaient éloignés de moi et je ne comprenais pas pourquoi, sa me rendait malade de n'avoir personne, et le fait de me couper était un peu une sorte d'appel à l'aide à ces personnes un "ohé je vais pas bien revenez vers moi pour m'aider" et un moyen d'exprimer ma tristesse.
Pour ta deuxième question, je ne choisirais pas d'autre alternative pour repousser mes angoisses sil y en avait une. J'ai ce besoin de me couper, de voir du sang, d'avoir des blessures puis des cicatrices, il me faut tout sa sinon c'est la où sa ne va pas bien et où je me sens trop coupable d'être en vie.
Pour ta deuxième question, je ne choisirais pas d'autre alternative pour repousser mes angoisses sil y en avait une. J'ai ce besoin de me couper, de voir du sang, d'avoir des blessures puis des cicatrices, il me faut tout sa sinon c'est la où sa ne va pas bien et où je me sens trop coupable d'être en vie.
Re: Se sortir de l'automutilation
Et puis après je crois que je me fiche de ne rien gérer avec l'automutilation, au contraire, jouer avec le feu serait même tentant car cela signifirait pouvoir me causer des blessures bien trop profondes par rapport à ce que j'aurais pu prévoir (la lame qui dérape et qui touche une veine sans que je le veuille) et il est vrai que cela me plairait bien, je me fiche de ne rien contrôler, tant que mes blessures sont profondes et parviennent à me calmer.
Re: Se sortir de l'automutilation
En te lisant, surtout ton dernier post, je te dis juste , fais attention à toi.
J'ai dépassé "les bornes" en Mai dernier. Je n'ai rien contrôlé. En 2010 aussi. J'ai failli perdre la motricité de mon gauche. On m'a fait de la micro-chirurgie.
C'est dangereux.
J'ai dépassé "les bornes" en Mai dernier. Je n'ai rien contrôlé. En 2010 aussi. J'ai failli perdre la motricité de mon gauche. On m'a fait de la micro-chirurgie.
C'est dangereux.
Aujourd'hui construit demain.
Re: Se sortir de l'automutilation
Ca te semble être une bonne solution maintenant, mais ça ne sera pas forcément toujours le cas.
En premier lieu, le fait de se blesser entraine une addiction (tu l'a remarqué) et empire ta capacité à gérer tes émotions.
Ca a l'air d'être un moyen très ponctuel "j'en ai besoin -> je le fais -> c'est fini pour l'instant". Mais en fait c'est une erreur de penser ça. Ca affecte ta manière de pensée et ressentir en continue. Après quelques mois ou années à se blesser, on devient incapable de gérer la moindre petite émotion autrement. Sauf que les blessures qui soulageaient au début ne suffisent plus (accoutumance), donc on se fait plus mal, plus souvent.
Les risques physiques aussi sont réels. Chirurgie, anémie...
Si tu souhaites des cicatrices maintenant, qu'en penseras-tu dans 10 ou 15 ans ? Et la personne dont tu seras amoureuse ?
Je comprends bien que tu ne souhaites pas simplement arrêter l'automutilation et te passer de ce qui t'aide actuellement. Ce serait effectivement une erreur. On n'arrête pas comme ça : il faut du temps, parce qu'il faut trouver de meilleures façon de gérer, et surtout régler la situation qui mène à l'automutilation.
Souhaiterais-tu ne plus avoir besoin de te blesser, ne plus ressentir tout ce qui t'a amenée à ça ?
Si tu touches un tendon ou un nerf, tu seras handicapée à vie. Je ne penses vraiment pas que c'est ce que tu souhaites.
Pourquoi serais-tu coupable d'être en vie ?
En premier lieu, le fait de se blesser entraine une addiction (tu l'a remarqué) et empire ta capacité à gérer tes émotions.
Ca a l'air d'être un moyen très ponctuel "j'en ai besoin -> je le fais -> c'est fini pour l'instant". Mais en fait c'est une erreur de penser ça. Ca affecte ta manière de pensée et ressentir en continue. Après quelques mois ou années à se blesser, on devient incapable de gérer la moindre petite émotion autrement. Sauf que les blessures qui soulageaient au début ne suffisent plus (accoutumance), donc on se fait plus mal, plus souvent.
Les risques physiques aussi sont réels. Chirurgie, anémie...
Si tu souhaites des cicatrices maintenant, qu'en penseras-tu dans 10 ou 15 ans ? Et la personne dont tu seras amoureuse ?
Je comprends bien que tu ne souhaites pas simplement arrêter l'automutilation et te passer de ce qui t'aide actuellement. Ce serait effectivement une erreur. On n'arrête pas comme ça : il faut du temps, parce qu'il faut trouver de meilleures façon de gérer, et surtout régler la situation qui mène à l'automutilation.
Souhaiterais-tu ne plus avoir besoin de te blesser, ne plus ressentir tout ce qui t'a amenée à ça ?
Si tu touches une veine, à part risquer les points de suture aux urgences, et augmenter le risque d'anémie, il n'y aura pas de conséquences graves.Cerise51 a écrit :Et puis après je crois que je me fiche de ne rien gérer avec l'automutilation, au contraire, jouer avec le feu serait même tentant car cela signifirait pouvoir me causer des blessures bien trop profondes par rapport à ce que j'aurais pu prévoir (la lame qui dérape et qui touche une veine sans que je le veuille) et il est vrai que cela me plairait bien, je me fiche de ne rien contrôler, tant que mes blessures sont profondes et parviennent à me calmer.
Si tu touches un tendon ou un nerf, tu seras handicapée à vie. Je ne penses vraiment pas que c'est ce que tu souhaites.
Pourquoi serais-tu coupable d'être en vie ?
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Re: Se sortir de l'automutilation
J'aurais toujours le même avis dans 10 ou 15 ans, car je suis fière de mes cicatrices et je les assume, elle font partis de moi alors les personnes qui les rejettent et rejettent mon automutilation, moi je les rejettent de ma vie (mis à part mes parents bien sûr).
Ensuite, j'ai déjà réglé la situation qui m'a mené à l'automutilation, cependant l'addiction est resté. Je n'ai donc aucune envie d'arrêter de me blesser.
Pour finir, si je me sens coupable d'être en vie, c'est parce que selon mon point de vue je ne devrais pas exister, je devrais déjà être morte mais je n'ai jamais eu la force ni le courage ni même l'envie réellement de me suicider alors je m'en suis remise à l'automutilation.
Ensuite, j'ai déjà réglé la situation qui m'a mené à l'automutilation, cependant l'addiction est resté. Je n'ai donc aucune envie d'arrêter de me blesser.
Pour finir, si je me sens coupable d'être en vie, c'est parce que selon mon point de vue je ne devrais pas exister, je devrais déjà être morte mais je n'ai jamais eu la force ni le courage ni même l'envie réellement de me suicider alors je m'en suis remise à l'automutilation.
Re: Se sortir de l'automutilation
Dans 10 ou 15 ans on ne peut pas savoir comment on sera.Cerise51 a écrit :J'aurais toujours le même avis dans 10 ou 15 ans, car je suis fière de mes cicatrices et je les assume, elle font partis de moi alors les personnes qui les rejettent et rejettent mon automutilation, moi je les rejettent de ma vie (mis à part mes parents bien sûr).
J'assume mes cicatrices avec les personnes que j'aime, pas les autres, je me cache; et je n'en suis pas fière. Je me demande comment on peut en être fière.
L'automutilation est difficile à comprendre pour l'extérieur. Je ne pense pas qu'ils rejettent, mais plutôt qu'ils ont du mal à comprendre. Il faut savoir le leur expliquer.
Je ne rejette personne. S'ils ne comprennent pas tant pis. Je laisse.
Aujourd'hui construit demain.
Re: Se sortir de l'automutilation
Bienvenue Cerise.
Je conçois parfaitement qu'il te soit difficile de te projeter dans 10 ans.... Garde tout de même à l'esprit que beaucoup de choses peuvent changer avec le temps ; que tu commences à te mutiler est déjà un indicateur. Et que tu viennes en parler sur ce forum en est un autre.
Je doutes que tu soit venue ici par hasard, on se fait rarement du mal par hasard.
Je conçois parfaitement qu'il te soit difficile de te projeter dans 10 ans.... Garde tout de même à l'esprit que beaucoup de choses peuvent changer avec le temps ; que tu commences à te mutiler est déjà un indicateur. Et que tu viennes en parler sur ce forum en est un autre.
Je doutes que tu soit venue ici par hasard, on se fait rarement du mal par hasard.
En es-tu vraiment certaine ? Si c'était vraiment le cas, pourquoi te sens-tu encore coupable ? De quoi te sens-tu coupable ? Pourquoi penses-tu que tu devrais être morte ?j'ai déjà réglé la situation qui m'a mené à l'automutilation
"... Dues need be repaid, and he will come for you
All to reclaim, no smile to console you
He'll snare you in bonds, eyes glowing afire
To gore and torment you, till the stars expire..."
All to reclaim, no smile to console you
He'll snare you in bonds, eyes glowing afire
To gore and torment you, till the stars expire..."
Re: Se sortir de l'automutilation
J'ajouterais : pourquoi nommer ton topic "se sortir de l'automutilation" ?Tuc a écrit :En es-tu vraiment certaine ? Si c'était vraiment le cas, pourquoi te sens-tu encore coupable ? De quoi te sens-tu coupable ? Pourquoi penses-tu que tu devrais être morte ?j'ai déjà réglé la situation qui m'a mené à l'automutilation
J'essaie juste de comprendre, pas de te juger hein.
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: Se sortir de l'automutilation
Je pense que je devrais être morte car je ne m'accepte pas, je me trouve nulle sous tous les angles et d'après mon point de vue je ne mérite pas d'exister, je suis donc coupable d'être en vie. La vie est peut-être un cadeau mais je juge que dans mon cas il été offert à la mauvaise personne, je n'en suis pas digne.
Si j'ai nommé mon topic "se sortir de l'automutilation" c'était parce que ma question de base était pourquoi faut-il s'en sortir, pourquoi ne peut-on pas vivre avec sans risquer de se faire interner à l'hôpital psychiatrique ou sans que l'on nous dise que ce n'est pas bien ni normal et qu'il faut arrêter.
Si j'ai nommé mon topic "se sortir de l'automutilation" c'était parce que ma question de base était pourquoi faut-il s'en sortir, pourquoi ne peut-on pas vivre avec sans risquer de se faire interner à l'hôpital psychiatrique ou sans que l'on nous dise que ce n'est pas bien ni normal et qu'il faut arrêter.
Re: Se sortir de l'automutilation
Bonjour et bienvenue Cerise.
J'ai quelques questions sur tes premiers post. Quand tu dis qu'ils ne veulent pas que tu le fasses, je comprends donc tes parents?
Est tu suivie par un psy?
Comment tes parents ont ils réagit en le découvrant?
Pour le fait que tu ne vois pas l'utilité d'arrêter, je comprends. Pour le moment ça te soulage. C'est une solution. C'est la seule que tu connaisses.
Je pense que si tu lance un sondage sur ce forum aux gens qui s'AM ou se sont AM et ont arrêté, en leur demandant si au début ils voulaient l'arrêter et si ça il y voyait un problème, la majorité des réponses sera non.
Le geste en lui même, est un moyen de gestion. Mais il y en a d'autres. Moins destructeurs. Parce qu'en effet, maintenant tu ne vois pas le problème. Jusqu'au jour où ça en deviendra un.
Pour la part je trouve que le fait de vouloir interdir à tout prix, et de vouloir contrôler la personne qui s'AM est dangereux. Par contre tu peux peut être essayer d'autres moyens de gestion en parallèle?
Ne veux tu pas travailler sur les causes plutôt que sur la solution? On ne s'AM pas parce que c'est fun en général. Ou par sur de longues périodes. Il y a une cause, ou plusieurs. Ou une cause initiale ayant entraîné d'autre chose.
Le pourquoi arrêter? Parce que ce qui te soulage aujourd'hui, ne le sera peut être plus demain. Et quand il n'y aura plus rien qui soulage, ça sera terrible
J'ai quelques questions sur tes premiers post. Quand tu dis qu'ils ne veulent pas que tu le fasses, je comprends donc tes parents?
Est tu suivie par un psy?
Comment tes parents ont ils réagit en le découvrant?
Pour le fait que tu ne vois pas l'utilité d'arrêter, je comprends. Pour le moment ça te soulage. C'est une solution. C'est la seule que tu connaisses.
Je pense que si tu lance un sondage sur ce forum aux gens qui s'AM ou se sont AM et ont arrêté, en leur demandant si au début ils voulaient l'arrêter et si ça il y voyait un problème, la majorité des réponses sera non.
Le geste en lui même, est un moyen de gestion. Mais il y en a d'autres. Moins destructeurs. Parce qu'en effet, maintenant tu ne vois pas le problème. Jusqu'au jour où ça en deviendra un.
Pour la part je trouve que le fait de vouloir interdir à tout prix, et de vouloir contrôler la personne qui s'AM est dangereux. Par contre tu peux peut être essayer d'autres moyens de gestion en parallèle?
Ne veux tu pas travailler sur les causes plutôt que sur la solution? On ne s'AM pas parce que c'est fun en général. Ou par sur de longues périodes. Il y a une cause, ou plusieurs. Ou une cause initiale ayant entraîné d'autre chose.
Le pourquoi arrêter? Parce que ce qui te soulage aujourd'hui, ne le sera peut être plus demain. Et quand il n'y aura plus rien qui soulage, ça sera terrible
Je suis né demain, aujourd'hui je vis, hier m'a tué - Parviz Owsia
Re: Se sortir de l'automutilation
Mes parents ont découvert que je m'autoumutilais fin juin, ils ont été très choqués et m'ont amené à l'hopital, aux urgences pédiatriques, car ils pensaient que mes blessures avaient besoin de points de sutures. Ils étaient également décontenancés que je fasse cela car je ne leur dis rien et ils ne savaient absolument pas que je n'étais pas très bien, j'avais le sourire en permanence face à eux. J'ai passé une nuit et une journée à l'hôpital puis après avoir fait des crises de nerfs et supplier tout le monde de sortir de l'hôpital, j'ai pu rentrer chez moi, à la condition que je sois suivie par un psychiatre, que j'ai vu deux fois jusqu'à maintenant. Cependant, la psy et mes parents pensent que j'ai cessé de m'automutiler depuis l'hôpital, je ne peux donc pas leur exposer ma façon de voir les choses. Je suis obligée de mentir à la psy qui souhaite m'interner car d'après elle malgré le fait qu'elle pense que j'ai arrêter, mon automutilation est très sérieuse car j'ai bien trop de blessures par rapport à la petite période où je m'en suis faite dont elle est au courant (2 mois) et mes coupures sont très graves (certaines aurait du avoir des points de sutures mais rien n'a été fait). Je fais donc comme si tout allait mieux et je lui dis tout ce qu'elle souhaite entendre pour pouvoir me débarrasser d'elle, bref elle ne me sert à rien.
Re: Se sortir de l'automutilation
(Ce n'est pas un jugement)
Tu te caches donc
Mais tu dis assumer les cicatrices. T ne pourras pas les assumer tout en faisant croire aux gens que tu ne t'AM plus.
Tu vois la psy comme quelque chose d'inutile. Et si tu lui laissais sa chance et que tu essayais de travailler sur les problèmes?
Tu te caches donc
Mais tu dis assumer les cicatrices. T ne pourras pas les assumer tout en faisant croire aux gens que tu ne t'AM plus.
Tu vois la psy comme quelque chose d'inutile. Et si tu lui laissais sa chance et que tu essayais de travailler sur les problèmes?
Je suis né demain, aujourd'hui je vis, hier m'a tué - Parviz Owsia
Re: Se sortir de l'automutilation
J'assume mes cicatrices déjà présentes sur mon corps lorsque mes parents ont su ce que je faisais. Les autres, celles que j'ai fait depuis, ils y en a beaucoup moins car je ne peux pas en faire autant et aussi profondes qu'avant et ce sont elles que je cache, elles sont situées sur mes hanches et mon ventre donc pas trop de difficultés. J'aimerais les assumer mais avec mes parents qui me menacent de l'hôpital psychiatrique si ils me revoient avec une seule blessure, c'est juste impossible.
Ensuite je ne veux pas laisser de chances à cette psychiatre car si je lui révèle ce que je pense vraiment, où j'en suis dans mon automutilation, je suis sûre de passer par la case hôpital et sa il en est juste hors de question.
Et puis mes problèmes ne sont pas si terribles que sa je peux très bien vivre avec, pas besoin de psy pour les régler.
Ensuite je ne veux pas laisser de chances à cette psychiatre car si je lui révèle ce que je pense vraiment, où j'en suis dans mon automutilation, je suis sûre de passer par la case hôpital et sa il en est juste hors de question.
Et puis mes problèmes ne sont pas si terribles que sa je peux très bien vivre avec, pas besoin de psy pour les régler.