l'avant ATT SU, AM,

Ici vous pouvez discuter de tout ce qui concerne directement l'automutilation, mais aussi de ce qui n'a pas sa place ailleurs.
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titezip
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Enregistré le : sam. 21 avr. 2018, 11h50

l'avant ATT SU, AM,

Message par titezip »

Bonsoir,

Je, reste encore très honteuse de mes bêtises passées sur ce forum, je crois que je m'étais faite exclure si je me remémore. Bien des choses ont changé. J'ai eu beaucoup de mal à ne plus fréquenter ce forum, je me souviens qu'à l'époque, une de mes psychiatres voulait que je coupe les ponts ici.
Je me suis blessée d'environ 18 à 25 ans, avec une tentative de suicide par blessure sécrète.
Aujourd'hui, je ne suis plus dépendante à cette drogue qu'est l'automutilation.

Mon arrêt fait suite à un stress post traumatique. Ce fut mon déclic.
Je suis passée par diverses addictions, en même temps que l'a.m et peu après aussi.

J'ai stoppé l'A.M, mais je reste en prise à une autre problématique, pour laquelle, j'ai débuté une prise en charge spécialisée, récemment, dans un centre d'addictologie.

Au plaisir,
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Ysilne
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Re: l'avant ATT SU, AM,

Message par Ysilne »

Bonsoir,
je suis contente d'apprendre que tu vas mieux. Je me suis demandée parfois, pendant ces 10 dernières années, ce que tu étais devenue.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
titezip
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Enregistré le : sam. 21 avr. 2018, 11h50

Re: l'avant ATT SU, AM,

Message par titezip »

Bonsoir, Madame,

J'éprouve encore beaucoup de gêne lorsque des personnes ressentent une certaine :oops: sympathie pour moi, que ce soit, sur un forum, dans la vie de tous les jours.
J'ai un énorme doute sur moi-même.
Cela me fait bizarre d'être ici. C'est un peu comme si je faisais un bond en arrière.
Toutes les conneries que j'ai pu faire.
C'étaient des gestes que j'avais besoin de faire, pour ressentir.
Ces gestes que je n'arrivais à exprimer autrement.
Aller mieux, est un fort grand mot, qui n'est pas encore pleinement réaliste.
Encore aujourd'hui, j'ai besoin de ressentir.
Ressentir que je vous écris, que je suis présente, que c'est bien moi qui vous parle.

Je suis une étrangère à ce corps, que j'ai martyrisé avec des objets coupants, et non-coupants.
J'ai emprunté des chemins de traverse, des groupes, des personnes aux comportements déviants, je me suis droguée mentalement sans produits, et détruite un peu plus. J'en suis sortie parce que je ne me voyais plus trop chez eux, et que je voulais voir autre chose. Encore aujourd'hui, je n'en rêve d'y retourner dans les grandes périodes de doutes comme aujourd'hui, et quand je vais consulter. Cette emprise est si forte, comme l'était l'a.m. Une emprise psychologique


Et compris que ce n'était pas de ma faute, je suis sortie du déni, j'ai compris et entendue ce qu'il s'était passé, cependant je n'arrive pas à accepter et à remonter la pente. Et comme je n'ai toujours pas digéré, tout est resté en mémoire, je suis tombée dans l'anorexie; Aujourd'hui, j'essaie de réapprendre à manger, et ce n'est pas une partie de plaisir. Car le plaisir est un mot bien douloureux et atroce....

j'irai mieux que,

Lorsque je pourrai m'accepter, 'être touchée, partager un mets avec autrui, ressentir mon corps.


J'aurai gagné la partie, lorsque j'aurai fait la paix avec moi-même et avec eux !

Et vous comment allez-vous ?
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