Définition

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Azerty
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Définition

Message par Azerty »

Je me demandais ...

Pour vous, c'est quoi l'Am ? comment vous le définissez ?

Bisous
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Selenite
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Message par Selenite »

Quand j'ai eu à expliquer l'am à un ami, j'ai défini ça comme un trouble du comportement, un mal que je ne peux m'empecher de me faire ...

Sinon je ne sais pas, un peu du mal de parler de ça, ce qui fait que j'ai rarement à le définir
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
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Laurent MB
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Message par Laurent MB »

pour moi c'est tout ce qui est fait dans le but de se faire mal ou de se détruire
(mais je sais que c'est une définition un peu simpliste, qui englobe presque aussi l'ano)
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Zestou
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Message par Zestou »

Je n'ai jamais eu à décrire l'am, mais je dirais que c'est le fait de se faire du mal physiquement volontairement.
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val
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Message par val »

pour moi, c'ets une façon de se faire du mal, volontairement, ayant généralement une source psychologique...
les épreuves font de nous ce que nous sommes
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Ysilne
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Message par Ysilne »

se faire mal volontairement, à cause de sentiments trop durs à gérer, mais pas dans des buts spirituels, ritualistiques (genre passage a l'age adulte, preuve de sa valeur, etc...), masochistes (plaisir), esthétiques...
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
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Pandora
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Message par Pandora »

Un geste terriblement destructeur, une spirale sans fond, des sentiments qui s'entrechoquent, beaucoup de violence, un geste qui enferme dans une prison, un geste qui rassure, qui réconforte, qui aide parfois.

Une antithèse.

Voilà. L'AM c'est une antithèse, mon antithèse en tout cas, l'expression même de mes sentiments, ma folie à l'encontre de ma raison.
pas dans des buts spirituels, ritualistiques (genre passage a l'age adulte, preuve de sa valeur, etc...)
Et si l'aspect ritualistique, spirituel, était une façade d'autre chose de plus profond ??
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
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cactus
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Message par cactus »

c'est une facon de "montrer" une souffrance psychologique trop dure a gerer ...une facon de l'attenuer en se faisant mal physiquement.
"le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure", Aragon
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KaJaGooGoo
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Message par KaJaGooGoo »

Transformation d'une souffrance psychique en souffrance physique de manière volontaire. Je ne sais pas si on peut parler de trouble du comportement à part entière parce que c'est fréquemment lié à autre chose.
Je différencie l'AM du body art... auquel est rattaché le terme de "scarification" (<= qui a aussi le sens rituel dans les tribus africaines, rite de passage à l'adulte etc.)
Pour ce qui est du masochisme je crois que ça n'a rien du tout à voir, bien que la pratique y soit assimilée par les "non-pratiquants" (je précise que je ne considère pas les pratiquants comme membres d'une secte).

Personnellement je pense que cela est étroitement lié avec tous les comportements autodestructeurs... La façon d'exprimer est différente mais le principe est le même. Se faire mal parce que l'on n'a aucune estime de soi-même.
Pour ce qui est de rechercher la cicatrice ou la vue du sang, je ne saurais pas dire où se situer.
Bien sur concrètement il y a le fait d'abimer son propre corps... Mais la portée du geste n'est pas la même.
Après il faut faire du cas par cas. Tout dépend du but motivant l'acte. Sang, cicatrices, douleur, d'autre fois sensations de léthargie (endorphines). C'est variable.
(Tu parles d'une conclusion)
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]

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Physalis
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Message par Physalis »

C'est flou, c'est plein de choses à la fois...
C'est pour moi un acte impulsif, violent, de rage et de haine, tourné contre soi parce qu'on s'insupporte, qu'on "le mérite"...
Ca peut aussi être un besoin de se prouver à soi-même que l'on peut maîtriser sa souffrance physique ("je le fais volontairement, je décide jusqu'où ça va et quand ça s'arrête..."), à défaut de maitriser sa souffrance mentale qui, elle, semble totalement hors de contrôle, ou sous celui des autres...
Il y a aussi dans l'acte, un aspect quasi-hypnotique, qui mène à un certain apaisement, à un oubli momentané des problèmes (cependant amplifiés dès que l'effet s'estompe, qu'on réalise...)
Mais donner une définition fixe de l'auto-mutilation semble impossible étant donné que chacun a sa propre vision, ses propres raisons...
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Gadriel
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Message par Gadriel »

juste pour savoir : est-ce que vous considérez l'am morale comme de l'am?
je ne vais pas vous donnez trop de détails pour ne pas donner d'idée mais par exemple le fait d'aller voir des images immondes sur internet dans le but de se faire mal (ça c'est la version très soft...)
pour moi c'est de l'am puisque c'est pour se détruire et que c'est la suite ""logique"" quand le corps ne suffit plus
qu'en pensez-vous?
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Pandora
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Message par Pandora »

Je ne considères pas ça comme de l'AM, plutôt comme une autre façon de de sétruire, provoquer en sachant comment cela va finir, se mettre en bad, l'auto lavage de cerveau, c ma spécialité... C'est de l'autodestruction, mais pas de l'AM. De l'auto harcèlement moral... un truc dans le genre... se torturer mentalement, mais c dans la même continuité que l'AM, se détruire pour apaiser des angoisses trop lourdes.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
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