première fois

Ici vous pouvez discuter de tout ce qui concerne directement l'automutilation, mais aussi de ce qui n'a pas sa place ailleurs.
Avatar du membre
olp
Ancien modérateur
Messages : 2171
Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
Localisation : Belgique

première fois

Message par olp »

toute facon jsuis pas motivée pour l'école.
Bon. Alors j'me lance. personne me frappe, c'ets promis?
soit. je disais. une question me trotte en tête..oh ca faot bien longtemps...disons qu'une date anniversaire qui approche m'empêche de me la sortir de l'esprit. et que Ysilne m'a un peu coinvaincu d'y aller. mais j'sens que je risque de donner du travail de modération si ca foire...

la première fois. vous vous en souvenez? c'est précis dans votre tête, ou ca s'ets mis en place tout doucement? vous avez une date, un événement? mais ce n'ets pas là ma vraie quetsion...
pourquoi??
pourquoi, la prmeière fois, vous vous êtes blessés? au lieu d epleurer, d'appeler quelqu'un, d'écrire, de rester dans un coin sans bouger,...
qu'est ce qui, dans votre tête, vous afait croire que ca pouvait être un soulagement?
me faire mal, je connaissais depuis bien longtemps, pourtant, il ya dans ma tête une rpemlière fois très précise, et elle remonte à bientôt un an.avant, c'était plus une punition..ou sans comprendre. première fois que j'ai fait cà pour atténuer la douleur, sans qu'il n'y ait la moindre culpabilité, consciemment. Première fois que j'ai su l'effet que ca me ferait.
et je ne comprends pas!
comment, la prmeière fois, on peut croire que se blesser fait se sentir mieux? qu'est ce qu'on espère soulager? est-ce qu'on espère soulager?
pourquoi j'ouvre mon plumier et je sors de quoi me faire mal au lieu d'un bic?
et après, pourquoi cette absurde fierté? vous aussi?

une copine m'a dit récemment : je ne comprend toujours pas comment on peut en arriver la. moi non plus, au fond, et quand elle ma posé la quetsion, jme suis entie mal de ne pas pouvoir me repondre.

la première fois..que s'ets-il passé? et dans votre tête, quel raisonnement, quel sentiment, quel souvenir, quel rapprochement vous a fait retourner contre vous? et après, qu'avez vous ressenti.

allez, ons e remue,pas d'excuse.
et euh je demande pas du tout un descriptif des blessures, ni même leur gravité, c'ets ce qui pousse à cet acte là qui m'intéresse...le rapport situations-sentiments et sentiments-passage à l'acte..bref jme tais.à vous.

(edit...je relis mon post...le trouve pas très clair...si quelqu'un sait réexprimer mieux que moi...!)
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Avatar du membre
Yamael
Messages : 2166
Enregistré le : sam. 09 sept. 2006, 13h53

Message par Yamael »

(mais si, il est très clair, ton post)

Première fois... Euuh... Bon au bout de quatre tentative de réponses, j'crois que je vais me lancer aussi sans passer par la petite crois en haut à droite.

J'ai essayé de le mettre en mot, une fois, ce lien sentiments-actes et de comprendre ce qui a pu faire que "cette fois là". Bref. En fait "me faire mal" remonte a pas mal de temps et j'ai un peu de mal à situer le passage à l'AM réellement. Néanmoins je peux placer une période avec des évênements plus ou moins précis ou plutôt une succession de choses. C'est pas très clair, je vais tenter de m'exprimer mieux.

Depuis... toujours, je crois, j'ai une forte tendance à intérioriser mes émotions, à ne pas parler de/montrer ce qui me touche, me blesse... A l'époque, je me suis sentie particulièrement humiliée notament par un professeur (...) et pas prise au sérieux quand je tentais d'en parler. Pas le droit de se révolter, pas le droit de s'en plaindre, personne pour contredire ce que j'entendais --> mépris de moi-même et une rancoeur étouffante envers le prof en question, mes parents et les élèves qui bien entendu n'ont jamais levé le petit doigt (...).

Mélange confus de sentiments violents, auto-interdiction à la parole parce que je ne supportais plus de me voir prendre en dérision... Voila le début du cheminement, je pense. Après, je crois que le passage à "l'acte" a été poussé par une volonté de faire mal, de vengeance envers lui, envers les autres... Et la seule personne à laquelle j'avais la possibilité de faire mal... c'était moi.

C'est la seule réponse que je puis apporter au "comment" et "pourquoi" du début. Elle ne me satisfait pas, parce qu'elle n'explique rien... Mais je n'en ai pas d'autre. :-/ Je sais pas.
I will swallow
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
Avatar du membre
KaJaGooGoo
Messages : 270
Enregistré le : mer. 09 juin 2004, 20h47
Contact :

Message par KaJaGooGoo »

Alors alors. Ca remonte.
J'ai deux premières fois. Une isolée. Et une vraie première qui m'a mené à le faire régulièrement, à adopter ce réflexe pour gérer l'angoisse.
J'ai pas les dates, mais je me souviens des évenements (les raconter ne rajoutera pas grand chose).
Dans les deux cas, j'étais dans une rage folle. J'étais seul, je pleurais, mais ça ne me soulageait pas. Et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Alors c'est ce que j'ai fait. Ces deux premières fois, ça n'avait rien de réfléchi, c'était sur le coup d'une impulsion. Systématiquement, c'était le soir, la nuit. Quand tout refaisait surface. Toute la merde de la journée accumulée, retenue pour ne pas péter les plombs en public.
C'est la colère, le sentiment d'être trahi, et bien sûr le sentiment de ne jamais être à la hauteur qui m'ont amené à l'AM.
Je parle avec beaucoup de recul sur la chose maintenant. Pas de doutes que je t'aurais servi une autre réponse si j'étais encore dedans.
Tout ça devient flou.
Le point où je suis pas d'accord avec toi, Olp, c'est "l'absurde fierté". L'AM, c'était une anesthésie générale pour moi. Quand c'était fini pour moi, je regardais les dégats, absent. Je préférais ce vide absolu à mon trop plein de sentiments. Je n'étais pas particulièrement fier de ce que je faisais. Mais je ne voyais pas ce que j'aurais pu faire d'autre, sur le moment.
Je pense ne rien avoir oublié, j'espère que ça t'éclairera.
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]

Site | DA Gallery
Caro
Messages : 7
Enregistré le : dim. 23 sept. 2007, 19h13

Message par Caro »

Personnellement, j'ai souvent eu un peu ce reflexe, sans savoir d'où ça vient, de me faire un peu mal quand ça n'allait pas...Rien de très sérieux,

Je me souviens très bien de la première fois où c'est devenu vraiment sérieux... Je n'en pouvais plus, j'avais mal et je voulais juste que ça s'arrête. J'avais commencé à me griffer, ça brûle un peu, ça ne laisse pas de marques longtemps et ça m'aidait un peu mais cette fois là je ne pouvais pas.Je l'ai juste fait et après j'ai été me coucher. On était en vacances en italie, vacances en famille, vacances horribles au passage. Je me cachais des fois pour pleurer, personne ne voyait rien. Je ne sais pas pourquoi je l'ai fait vraiment. Je voulais juste que ça s'arrête. Après j'ai arrêté, pour des raisons que j'ai expliqué dans d'autres messages, et il n'y a pas longtemps j'ai recommencé. Pareil, l'envie toujours là quand j'ai du mal à gérer, une sorte de colère contre moi même, pourquoi je n'y arrive pas, pourquoi je suis aussi nulle...J'ai juste recommencé. J'avais envie de pleurer, et de mourir aussi mais après tout tout le monde s'en fout et je veux juste que ça s'arrête, je n'ai pas été bien de la semaine.

Il n'y a pas longtemps, j'en ai parlé à quelqu'un que je connais ici, depuis peu. Pas que je recommençais, c'était un peu avant que je recommence, et il m'a dit qu'il avait du mal à comprendre et que de toute façon, quelqu'un qui n'avait jamais eu à aller jusque là ne pouvait pas comprendre, je crois qu'il a plutôt raison...
Avatar du membre
olp
Ancien modérateur
Messages : 2171
Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
Localisation : Belgique

Message par olp »

Une précision pour Kaja' : l'absurde fierté...c'était la première fois, ou peut-etre la prmeière semaine, disons.
depuis c'est plutôt: mais comment je vais cacher ca??!! voire un peu de honte. ce qui rend ma réaction prmeière encore plus difficile à comprendre :?
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Avatar du membre
Gadriel
Messages : 159
Enregistré le : ven. 21 janv. 2005, 04h08

Message par Gadriel »

*prends ses doigts et fais l'effort de répondre*

La première fois (la vraie): la rage.
Je venais d'apprendre qu'une fille que j'aimais avait été abusé et battu par son copain pendant trois ans. Et je pouvais rien y faire. Il fallait que quelqu'un paye, et pourquoi elle elle souffrait et pas moi? C'est injuste ça aurait dû être moi et pas elle, ça aurait été mieux.
Alors la rage, envie de détruire quelque chose, et je n,avais que oi sous la main, et il fallait bien que quelqu'un paye, et je n'avais pas de raison de souffrir moins qu'elle.
La fierté je ne l'ai pas eu, il n'y a rien de fier à faire ça pour moi, à la rigueur je ressentais un peu de justice.

C'est venu naturellement, entre frapper quelque chose à s'en faire mal aux mains ou se frapper pour se faire mal tout court il n'y a qu'un pas à franchir.

Bref, j'espère que ça répond un peu à ta question.
Avatar du membre
Demoiselle
Messages : 293
Enregistré le : mar. 16 janv. 2007, 17h43
Localisation : Prisonnière de mes pensées

Message par Demoiselle »

Je me souviens parfaitement, et pour peu, je pourrais dire la date…

Bien sur, depuis petite je me mordais le bras, mais c'était pas… 'fin, pas de l'AM.

Puis il y a eu une fete, ma fete. c'était en octobre… 2005. J'ai pleuré
les 3/4 du temps
Sans savoir pourquoi.
Mon meilleur ami de l'époque (qui est maintenant pas loin de l'ennemi mortel) a essayé de me consoler. J'ai mis ca sur le compte de la fatigue…
Le lendemain soir, je me rappelle, j'avais cassé une statuette en cristal, un cygne, qui était posé sur un miroir.
J'ai pris un [autocensure], puis, sans vraiment chercher à me faire mal, j'ai commencé, je souriais en meme temps, c'était vraiment très léger, juste quelques perles. Et 'ai souri et soupirais quand j'en ai fini.
Le lendemain, panique, j'en ai parlé à une copine. Je crois que je cherchais à faire celle qui allait mal… Sauf que là, maintenant, 'fin meme peu de temps après (bien que j'en ai trop parlé à mon gout) j'ai vraiment cherché à me punir…
Si seulement je n'avais oublié d'exister
Avatar du membre
Ysilne
Administrateur
Messages : 6298
Enregistré le : mer. 19 mai 2004, 04h26
Contact :

Message par Ysilne »

*ATT AM et SU*

La premiere fois... que je me suis fait mal volontairement, ou la premiere "AM" ?
Quand j'etais petite, enfant encore, j'etais triste, et j'ai pensé qu'il fallait que je paie, une sorte de sacrifice, ma douleur contre une amélioration de la situation. Juste une fois.
Longtemps apres, une dispute avec mon frere. Un sentiment d'injustice, une rage que je ne pouvait plus contenir. Je n'ai pas voulu le frapper lui, alors j'ai donné des coups de pieds contre la porte de ma chambre. La porte a éclaté en morceaux, ca m'a pas plu non plus, je ne voulais pas détruire des objets... Pas cette fois... Je me suis retournée contre le mur.
Encore quelques années apres. J'avais 15 ans et je voulais mourir. C'etait décidé et il n'est plus question que de temps. Alors j'ai pris une lame, pour "le jour où"... Et j'ai voulu vérifier si elle "marchait bien". Un test sur la peau. Quelques jours plus tard, un autre test. Puis encore apres, juste pour me rassurer, savoir que je l'ai avec moi, et que j'ai le moyen de le faire, d'en finir. Petit à petit, je l'ai fait de plus en plus, de plus en plus souvent. A partir de quel moment peut-on considérer que c'etait de l'AM ? Et apres tout quelle importance... Ce qui compte, c'est que maintenant, tout ca c'est du passé pour moi. :)
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
Avatar du membre
olp
Ancien modérateur
Messages : 2171
Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
Localisation : Belgique

Message par olp »

Et apres tout quelle importance...
pour moi c'ets important. ne pas pouvoir expliquer son comportement, ca donne limpression quil n'y a pas de raison, d'être fou peut-etre.

pourquoi soi, jutsement, et pas les objets? pourquoi c'est moins mal, moins grave, ou plus normal de sen prendre a soi qua lexterieur? il faut le franchir, le pas, entre la colère aveugle contre lexterieur, même a s'en faire mal et la violence contre soi-même, pour se faire mal!

est-ce qsu'il ya des ens qui sont...fragilisés, susceptibles de, "désignés" (jaime pas ce mot), "predestinés (je laime encore moins)?

ca menerve...jarrive pas a mettre le doigt sur la quetsion que je me pose, a lexprimer correctement. :evil:
(tiens, en passant, voilà une autre cause peut-être...quand je demande lavis à d'autres, ma quetsion doit être corectement formulée, sinon ca na pas de sens..et c'ets pas si facile que ca de toruver le smots)

bref.merci a ceux qui ont déjà répondu. et courage aux autres
:-P
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Avatar du membre
KaJaGooGoo
Messages : 270
Enregistré le : mer. 09 juin 2004, 20h47
Contact :

Message par KaJaGooGoo »

olp a écrit :pourquoi soi, jutsement, et pas les objets? pourquoi c'est moins mal, moins grave, ou plus normal de sen prendre a soi qua lexterieur? il faut le franchir, le pas, entre la colère aveugle contre lexterieur, même a s'en faire mal et la violence contre soi-même, pour se faire mal!
On vit dans une société axée sur la possession, la propriété. Tant et si bien qu'à force de posséder des objets, on se retrouve dépossédé. Notre propre corps ne nous appartient plus.
Je pense que le franchir n'est pas si difficile que ça, car on ne ne prend pas en compte la cible, il n'y a que colère. Après, peu importe sur qui ça retombe.

Après, pour ce qui est de prédestination, je n'y crois pas trop, sauf génétique, dans le cas de l'autisme, mais je suis assez mal renseigné sur la question alors je ne vais pas parler à tort et à travers.
Ce comportement ne nous choisit pas, nous l'avons choisi. Sans en mesurer les conséquences bien souvent, faute de mieux. Mais je ne pense pas qu'il y avait un scénario écrit à l'avance, et que mon personnage prendrait ces chemins-là.
Soyons les acteurs de notre propre vie :mrgreen:
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]

Site | DA Gallery
Avatar du membre
Ysilne
Administrateur
Messages : 6298
Enregistré le : mer. 19 mai 2004, 04h26
Contact :

Message par Ysilne »

Ce qui n'a pas d'importance, c'est de savoir dans mon cas, à partir de quel moment on pouvait parler d'AM. Quand je suis passé à un comportement répété, qui avait vraiment pour but de me blesser (ce n'etait pas le cas les premieres fois) et avec toutes les caracteristiques de la definition officielle, s'il y en avait une. Au debut, ca ne m'apportait rien, et je ne pensais pas le refaire. C'etait comme crayonner une feuille pour verifier qu'un stylo marche. Rien de plus.

Par contre, pouvoir expliquer son comportement, c'est important. Dans mon cas perso, ce n'est pourtant pas la 1ere fois qui compte. Mais en lisant les reponses des autres, je trouve quand meme que c'est assez représentatif des personnes, de ce qu'elles vivaient et qui les a menées là.
pourquoi soi, jutsement, et pas les objets? pourquoi c'est moins mal, moins grave, ou plus normal de sen prendre a soi qua lexterieur? il faut le franchir, le pas, entre la colère aveugle contre lexterieur, même a s'en faire mal et la violence contre soi-même, pour se faire mal!
Juste une théorie perso : pour ne pas intéragir avec l'exterieur. Se faire mal à soi, c'est rester seul, c'est tout garder encore et encore, ne pas dire, ne pas s'exprimer ou alors en boucle fermée. Combien d'entre nous ont été capables d'aller chercher de l'aide avant qu'il ne soit trop tard ? Trouver un parent, un ami, un professionel ou juste une connaissance, et lui expliquer que ca ne va pas, mettre des mots sur ce qu'on ressent avant d'en arriver à se faire mal...

Je rajouterais que quand en plus on ne s'aime pas soi-meme, respecter son corps n'est pas aussi spontanné. Là aussi, je n'ai pas vu souvent des gens qui se blessent et qui ont une haute estime d'eux-mêmes.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
Avatar du membre
Gadriel
Messages : 159
Enregistré le : ven. 21 janv. 2005, 04h08

Message par Gadriel »

C'Est difficile à dire, je pense qu'ilpeut aussi y avoir substitution, on punit ce qu,on peut punir. Dans mon cas, et dans le cas de certaines victimes d'abus je crois, on ne peut pas faire payer aux personnes concernés, alors on se fait payer à soi, prends ça, c'est de ta faute.
Certains rêvent de voir les agresseurs être punis, moi en quelque sort je jouais la scène, je metais un désir en application avec les acteurs que j'avais sous la main.
Dans d,autres cas cétait "tout simplement2 pour me détruire pace que je me détestais, que je trouvais que je leur ressemblais trop, que j'étais faible, etc.

Pour ta question, il y a peut-être des gens prédisposés, ou qui ont une faiblesse par rapport à ça. je me trompe peut-être mais j'ai l'impression que beaucoup de personne qui fotn ça ont développé un monde propre dans leur tête, dans leur imagination, et encore une fois ce n'est qu'un nouveau jeu, une nouvelle histoire que l'on met en pratique (moi aussi je m'exprime mal je sais).

Je parle de mon cas à moi surtout, il y a aussi le côté dont Ysilne parle, qui est de se taire, de faire ça en silence, une pièce de théatre fermé avec soi-même. D'autant que si on n'a l'habitude d'imaginer beaucoup de choses dans sa tête, ce n'est pas forcément soi à qui on fait mal, mais un "rôle"...

(et Olp, c'est toujours difficile de poser une vraie question quand on ne connait pas la réponse
"Ce qui se connait mal s'énonce n'importe comment, et les mots pour le dire arrivent en trébuchant" ;) )
Avatar du membre
olp
Ancien modérateur
Messages : 2171
Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
Localisation : Belgique

Message par olp »

(jolie phrase c'ets tellemnt vrai.. que je n'arrive pas sans réponse à trouver la quetsion...)
j'pense que la prmeière fois, quand elle ets "nette", conditionne un peu le reste, on y repense, ca reste un "exemple", on se demande ce qui s'ets passé, on réessaie, dans le même genre de situation, ca recommence, puis à chaque fois qu'on y repense...
et toujours le même sentiment entraine la meme chose, jsuque dans la gravité, la localisation, l'instrument des blessures...pour moi du moins.

j'arrive pas à m'expliquer la mienne, de prmeière fois. ben oui, on se pos eune quetsion quand on sait pas y répondre...
aucune colère, contre qui que ce soit, alors que la rage revient souvent dans vos réponses. pas de culpabilité, non plus. aucune intention de mourir, loin de la. juste l'impression que tout s'effondre et se sentir affreusement enfermée, obligée et seule. et aucun lien avec le fait de sen prendre à soi...si ce n'ets le circuit fermé d'Ysilne, plus rien n'existe autre que moi et ma frustration.

un rôle? tu veux dire que quand tu te faisais mal, ce n'était pas à toi que tu le faisais mais à quelqu'un d'autre? là j'ai du mal à comprendre..tu y croyais vraiment?

prédisposé..oui je suis d'accord. fragiles du moins. je ne pense pas qu'on choisisse tout à fait. justement, pas l'impression d'un choix conscient, d'un raisonnement (c'ets pour ca que je me psoe la quetsion ) à ce moment là.
pas un scénario, non plus. mais uen penet naturelle.
d'ailleurs, j'ai lu dans plusieurs réponse,s et c'ets mon cas aussi, des comportements d epunition beaucoup plus jeunes, s'être fait mal volontairement...fin c'ets peut-etre courant chez les enfants, mais ca m'etonnerait quand meme...
Kaja' a écrit :Soyons les acteurs de notre propre vie :mrgreen:
Bout a écrit : je jouais la scène, je metais un désir en application avec les acteurs que j'avais sous la main.
(edit: jai vraiment du mal avec les citations...)

on se met en rapport pour créer une pièce? :mrgreen:
d'accord jme tais... :euh:
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Avatar du membre
Laurent MB
Ancien modérateur
Messages : 3970
Enregistré le : sam. 22 janv. 2005, 20h38
Localisation : relocated

Message par Laurent MB »

Olp, future metteure en scène a écrit :juste l'impression que tout s'effondre et se sentir affreusement enfermée, obligée et seule.
Obligée de quoi? Au sens des responsabilités, ou au sens de devoir faire quelque chose?

La douleur peut servir à beaucoup de choses, comme quelqu'un qui va tomber évanoui à qui on donne des claques pour le réveiller, pour qu'il reste avec nous. La symbolique de se couper peut aussi être relié au fait de vouloir faire sortir quelque chose de soi, ou de vouloir soi-meme sortir de soi. Je sais que chez certaines victimes, elles veulent faire partir le sang "souillé", comme des anorexiques veulent parfois faire disparaitre le corps "souillé".

Je crois que la douleur a également un sens d'auto-appartenance, la douleur c'est à soi, si on a mal c'est qu'on est soi. J'ai du mal à trouver mes mots, mais je suppose qu eca ressemble un peu à quand on a fait 20 km de randonnée, on est crevé, courbaturé de partout, mais on se se sent soi, on se sent mieux (les autres aussi vous sentent mieux, surtout si vous n'avez pas mis de déo mais je m'égare). Il y a quelque chose de personnel, et de retour sur soi, du moins c'est ce que je crois. De même qu'on ne se sent jamais autant amoureux de quelqu'un que quand on croit le perdre.
Je m'exprime assez mal (et bien sûr je n'encourage en rien l'am par ce discours) mais jepense que ce coté très personnnel et un peu coupé du monde, se retrouver, ça peut jouer parfois.


En parlant de mal s'exprimer, mes rôles... :roll:
Bon faut prendre ça au sens figuré, mais en me blessant, je voulais me venger des autres, blesser ceux qui avaient fait souffrir, et souffrir moi pour ne pas que les autres souffrent, comme s'il y avait un quelconque équilibre là dedans... :euh: Ça doit être beaucoup plus clair comme ça..non?.. ha flute..
Enfin bref, ça faisait rejouer la scène, avec moi dans tous les rôles, c'est dur à dire, et surtout à prendre au douzième degré... Surtout que ca ne concernait que le début, après je me faisais vraiment mal à moi-même (sauf que je me faisais mal à moi parce que j'étais un homme et que des hommes avaient fait des choses horribles.. mais pas moi... :roll: rha anyway je suis tordu, c'est même pas clair pour moi)
Chaque mort m'amoindrit; chaque sourire me grandit.

[Si je vous aide, remerciez-la].
Avatar du membre
olp
Ancien modérateur
Messages : 2171
Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
Localisation : Belgique

Message par olp »

obligée au sens de "pas le choix".
"non stop, là j'ne ai marre, j'ai vu un bout mais ca me plait plus, rewind, oui juste la, maintenant, ce spectacle la, oui celui qu'on montre. je veux ca. comment ca c'était il y a deux ans? ah bon...bon va pour il ya deux ans..quoi? c'ets pas possible vous dites?..j'ai pas le choix? passer ma vie à mourir..."

la symbolique...j'ai aussi du mal avec ca...c'ets impossible d efaire disparaitre son corps, même sans manger. c'ets impossible de se vider de son sang sans en mourir. et on le sait... pourquoi on irait rechercher le symbole? quand c'ets quelque chose d'absolument secret... est-ce que vraiment quelqu'un se dit: je veux sortir de moi/ disparaitre/me purger du sang sale? c'ets juste une quetsion, bien que ca ait l'air agressif avec tous mes points d'interrogation, je veux juste comprendre...

te venger des autres sur toi et venger les autres sur toi et souffrir pour pas que les autres souffrent et souffrir ce que les autres souffrent/ont souffert/ souffriront et venger les autres d'autres autres sur toi...de fait on peut dire que tu as eu beaucoup de rôle :-P :shock: et jamais le beau :|
bon j'commence l'écriture du scénario alors ...
et euh c'ets pas un dialogue, me dites pas que vous êtes direct passé à la deuxième fois sinon j'vais croire que vous etes encore plus tordus que...moi (tas eu peur hein!)
:mrgreen:
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Répondre