Bonsoir,
Ca fait bien longtemps que je n'ai pas poster de message me concernant. Pour l'instant, je ne vais pas trop mal : je suis grave attaché à mon amoureuse, mon boulot me gave toujours autant, mais je le supporte parce que mes collègues sont sympath, donc ça devrait aller.
Mais depuis quelques jours, je regarde à nouveau mon corps de façon étrange. Je crois que j'ai de nouveau envie de le brûler. Je n'en suis pas trés sûr, mais je crois que le processus est à nouveau en marche. Ca fait presque un an que je n'ai pas été greffé et ça me manque. J'ai terriblement peur de retomber malade, d'à nouveau avoir besoin de cicatrices. Peut être que je devrais demander à mon médecin d'augmenter le traitement que je prends. Je ne sais pas, je suis assez angoissé à l'idée de retomber dans cette logique de brûlure. Pas maintenant, je commence à avoir des projets, je n'ai pas envie de tout foutre en l'air.
Quelques appréhension ATT AM
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Never Alone With Myself
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Pandora
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Re: Quelques appréhension ATT AM
Mon cher Vincent, c vrai que tu ne postes que rarement voire jamais. Mais je préfère te savoir en pleine forme que de lire des milliers de posts de ta part. Et apparement ce n'est pas la grande forme... 
Je ne sais pas si l'augmentation du traitement va t'aider enfin accepter ton corps... Mais il serait sage d'en parler à ton médecin, lui dire que tu as des doutes, que tu as peur de recommencer...
En tout cas, je pense à toi.
[/quote]
Je ne sais pas si l'augmentation du traitement va t'aider enfin accepter ton corps... Mais il serait sage d'en parler à ton médecin, lui dire que tu as des doutes, que tu as peur de recommencer...
En tout cas, je pense à toi.
[/quote]Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
j espere que cette impression ne va pas se confirmer...
Une question un peu curieuse, tu n es pas oblige d y repondre :
ca ne t aide pas a apprecier ton corps et donc a ne plus vouloir le changer que d avoir une copine ? J imagine qu elle t aime mieux tel que tu es maintenant qu avec une greffe de plus...
Une question un peu curieuse, tu n es pas oblige d y repondre :
ca ne t aide pas a apprecier ton corps et donc a ne plus vouloir le changer que d avoir une copine ? J imagine qu elle t aime mieux tel que tu es maintenant qu avec une greffe de plus...
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
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Vincent
Bonjour,
Bah disons que je ne déteste pas vraiment mon corps. Je ne l'aime pas vraiment non plus, il m'indiffère en fait. Mais c'est vrai que le fait d'être avec quelqu'un me permet d'en prendre conscience de manière agréable. Il est des choses que l'on peut faire à deux et qui permettent de sentir sans corps sans notion de douleur. Lorsque je me brûle, je ne cherche pas à me faire mal, je cherche à imprimer des traces indélébiles (rien ne vaut une bonne greffe pour ça). Je ne cherche pas non plus à me diminuer même si je me suis un peu handicapé au niveau de l'articulation de l'épaule.
Je ne sais pas trop comment qualifier ce besoin de cicatrices, mais ce n'est pas une volonté de se faire mal comme ça pouvait l'être au début. Disons que ça fait un an que je n'ai pas eu de nouvelle cicatrice et ça me manque. Même s'il a déjà été greffé deux fois, je voudrais bien compléter le travail au niveau de l'avant bras. Car je considére cela comme un véritable travail de modification du corps, le seul moyen de changer de peau.
Je ne sais pas si je passerais à nouveau à l'acte, je ne l'espère pas car ça serait un peu la catastrophe. Le chef du service où je suis habituellement hospitalisé ne veut plus que je sois greffé dans son hôpital, il veut bien m'opérer de l'épaule, mais plus de brûlures. Je me vois mal écumer les hôpitaux pour trouver un service qui veuille bien me greffer. Et surtout, je ne souhaite pas faire revivre ça à mon entourage, ça serait vraiment pénible pour mes proches.
Bah disons que je ne déteste pas vraiment mon corps. Je ne l'aime pas vraiment non plus, il m'indiffère en fait. Mais c'est vrai que le fait d'être avec quelqu'un me permet d'en prendre conscience de manière agréable. Il est des choses que l'on peut faire à deux et qui permettent de sentir sans corps sans notion de douleur. Lorsque je me brûle, je ne cherche pas à me faire mal, je cherche à imprimer des traces indélébiles (rien ne vaut une bonne greffe pour ça). Je ne cherche pas non plus à me diminuer même si je me suis un peu handicapé au niveau de l'articulation de l'épaule.
Je ne sais pas trop comment qualifier ce besoin de cicatrices, mais ce n'est pas une volonté de se faire mal comme ça pouvait l'être au début. Disons que ça fait un an que je n'ai pas eu de nouvelle cicatrice et ça me manque. Même s'il a déjà été greffé deux fois, je voudrais bien compléter le travail au niveau de l'avant bras. Car je considére cela comme un véritable travail de modification du corps, le seul moyen de changer de peau.
Je ne sais pas si je passerais à nouveau à l'acte, je ne l'espère pas car ça serait un peu la catastrophe. Le chef du service où je suis habituellement hospitalisé ne veut plus que je sois greffé dans son hôpital, il veut bien m'opérer de l'épaule, mais plus de brûlures. Je me vois mal écumer les hôpitaux pour trouver un service qui veuille bien me greffer. Et surtout, je ne souhaite pas faire revivre ça à mon entourage, ça serait vraiment pénible pour mes proches.