Sur le point de craquer.

Ici vous pouvez discuter de tout ce qui concerne directement l'automutilation, mais aussi de ce qui n'a pas sa place ailleurs.
Répondre
Secret
Messages : 4
Enregistré le : dim. 17 nov. 2013, 18h29

Sur le point de craquer.

Message par Secret »

Bonjour. Voilà quelques mois que je ne viens plus sur le site.
Je reviens dans l'espoir de trouver de l'aide et des réponses. Voilà depuis mi décembre, que je n'ai pas eut recour a l'AM. Je pensais que ce serais les premières semaines qui seraient les plus dure. Mais je me suis totalement tromper. Plus le temps passe. Plus j'ai du mal a tenir. Chaque jour est une épreuve. Je pense a l'AM tout le temps. Je fais une dépression depuis septembre. En janvier j'ai décider de tout arrêter, les cours, les antiD, psy, et AM. Pour me permettre de faire une pause mais surtout de me remettre et de sortir une bonne fois pour toute de cette dépression. Ça a été très dur, très très très dur... Aujourd'hui J’arrive a me sentir mieux. Mais des que je suis confronter a une quelconque difficultés. Alors la tout s'arrête. Et tout se complique.
Aujourd'hui mes parents me mettent la pression pour que je me bouge, que je me fasse aider a nouveau par des psy. Que je me trouve un job. Mais je ne me sens pas capable. Je ne me sens capable de rien. Mais surtout j'ai recours a l'AM quand je n'arrive plus a gérer toute les émotions, quand je perds le contrôle. Et j'ai peur en retournant chez ma psy, de craquer a nouveau et d'avoir de nouveau recour a l'AM. Que faire ?
Avatar du membre
Ysilne
Administrateur
Messages : 6298
Enregistré le : mer. 19 mai 2004, 04h26
Contact :

Re: Sur le point de craquer.

Message par Ysilne »

C'est curieux, normalement la psy devrait t'aider, pas te faire plonger. :euh: Tu comprends pourquoi ça te fait ça ? Elle touche des points trop sensibles ?
Pareil pour les AD, je ne comprends pas pourquoi tu les as arrêté... Il y avait des effets secondaires gênants, ou c'était pour ne pas voir la personne qui les prescrit ?
Un bon traitement et une bonne thérapie pourraient à mon avis vraiment te soutenir pendant ce sevrage.

C'est courageux de se dire qu'on va s'en sortir, et tu as vraiment fait preuve d'une grande force de volonté pour ne pas te blesser pendant si longtemps. :)
Ce n'est pas toujours le début le plus difficile, comme tu le remarques, parce que tu accumules tout ce que tu n'arrives pas à gérer. L'AM était ta soupape, la manière d'évacuer la pression. Et tu es dans une phase bien compliquée : trouver des stratégies de remplacement. Arrêter l'automutilation sans avoir aucun mécanisme qui remplace n'est pas possible. Comme tu le dis, tu es parfois confronté à des difficultés. C'est là qu'il faut trouver un moyen pour tenir sans que ça te ronge : parler, faire du sport...
Dans la liste anti-automutilation de la section faire face, il y a des idées qui sont plutôt pour éviter une blessures sans être un vrai moyen de gestion, mais d'autres peuvent te donner des pistes. Les grandes recommandations sont en générales d'avoir un bon réseau de soutien, des proches à l'écoute. Et d'avoir une activité physique.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
Répondre