Besoin d'aide et d'écoute *ATT AM*
Besoin d'aide et d'écoute *ATT AM*
Bonjour, j'ai 15 ans et je viens de m'inscrire sur le forum. Hier soir, j'étais très déprimée. Ça m'arrive souvent. J'ai des moments de grosses déprime parfois, ou je pleure, seule et en silence parce que je ne veux pas qu'on me voit. D'habitude, je n'en parle pas. Hier pourtant, j'ai essayé d'appeler ma tante, que j'adore, pour lui parler. Elle n'a pas répondu au téléphone, elle devait être occupée. J'étais vraiment très très mal et j'ai commencé à dessiner des choses tristes ou glauques. Puis, tard dans la soirée, *édité* J'ai été quasi-instantanément choquée par mon propre geste. J'en ai tout de suite parlé à ma meilleure amie, à qui j'ai juré de ne pas recommencer. Puis ce matin, j'ai demandé conseil à ma professeur de français. Elle a été très gentille et compréhensive. On a parlé puis elle m'a donné son numéro de téléphone personnel et m'a dit de la joindre à la moindre petite chose. Je ne compte pas utiliser ce numéro. Mais j'ai peur. Parce que ce que je le suis fait, avec *édité*, les traces, les coupures me fascinent malgré moi. C'est une fascination malsaine, très malsaine. Et même si je me convainc de ne pas recommencer, une toute petite partie de moi à envie, très envie, de recommencer, de *éditer*. Et je me sens très mal de penser ça et j'ai vraiment besoin d'en parler. Est-ce que quelqu'un pourrait me donner des conseils ou me parler de sa propre expérience svp ? Ça m'aiderait vraiment beaucoup ! Merci.
Re: Besoin d'aide et d'écoute *ATT AM*
Bonjour Amber,
J'espère que tu vas un peu mieux depuis...
Je ne suis pas sûre que mon message puisse vraiment t'aider mais... Si ça peut te rassurer, je crois comprendre un peu la fascination liée aux blessures. J'étais un peu comme ça aussi. Mes blessures ne me dégoûtaient pas, je pouvais rester les regarder, les contempler pendant un moment. Je ne sais pas trop pourquoi. Maintenant que j'y pense, peut être que c'est la haine que je peux éprouver envers moi-même qui me faisait être "fière" de ces blessures que je m'infligeais. Je suis désolée, c'est pas très joyeux...
J'ai un peu honte de le dire mais aussi, pendant les années où je ne me suis plus am, je m'étais prise plusieurs fois à penser que cela me manquait.
Je peux comprendre qu'il y ait une part de toi qui ait envie de recommencer, même en ayant conscience que ce n'est pas bien. C'est un genre de "combat mental" qui peut s'avérer assez épuisant parfois. Un peu comme le petit ange et le petit démon sur chaque épaule : l'un dit "vas-y" et l'autre dit "non, ne le fait pas".
Cela dit, tu as eu de bons réflexes je trouve. Que ce soit d'appeler ta tante quand tu ne te sentais pas bien ou d'en parler à ton amie et une prof après t'être am.
Je n'ai pas trop de conseils à te donner, je suis désolée... Peut être jeter un coup d’œil à la liste anti-automutilation dans la section Faire face ? Tu pourrais y trouver quelques astuces pour éviter de t'am quand l'envie arrive.
Mais le mieux serait que tu saches pourquoi tu as envie de t'am, pour pouvoir essayer régler le problème de fond (j'imagine que tes périodes de déprimes y sont pour quelque chose).
J'espère que tu vas un peu mieux depuis...
Je ne suis pas sûre que mon message puisse vraiment t'aider mais... Si ça peut te rassurer, je crois comprendre un peu la fascination liée aux blessures. J'étais un peu comme ça aussi. Mes blessures ne me dégoûtaient pas, je pouvais rester les regarder, les contempler pendant un moment. Je ne sais pas trop pourquoi. Maintenant que j'y pense, peut être que c'est la haine que je peux éprouver envers moi-même qui me faisait être "fière" de ces blessures que je m'infligeais. Je suis désolée, c'est pas très joyeux...
J'ai un peu honte de le dire mais aussi, pendant les années où je ne me suis plus am, je m'étais prise plusieurs fois à penser que cela me manquait.
Je peux comprendre qu'il y ait une part de toi qui ait envie de recommencer, même en ayant conscience que ce n'est pas bien. C'est un genre de "combat mental" qui peut s'avérer assez épuisant parfois. Un peu comme le petit ange et le petit démon sur chaque épaule : l'un dit "vas-y" et l'autre dit "non, ne le fait pas".
Cela dit, tu as eu de bons réflexes je trouve. Que ce soit d'appeler ta tante quand tu ne te sentais pas bien ou d'en parler à ton amie et une prof après t'être am.
Je n'ai pas trop de conseils à te donner, je suis désolée... Peut être jeter un coup d’œil à la liste anti-automutilation dans la section Faire face ? Tu pourrais y trouver quelques astuces pour éviter de t'am quand l'envie arrive.
Mais le mieux serait que tu saches pourquoi tu as envie de t'am, pour pouvoir essayer régler le problème de fond (j'imagine que tes périodes de déprimes y sont pour quelque chose).