Je suis en pleine interrogation et franchement, je n'arrive pas à trancher et j'ai peur de faire une gaffe, alors j'aimerais vous demander votre avis.
J'ai un jeune frère (bientôt 15 ans) qui se trouve dans le même bateau familial que moi (à savoir père en dépression à 700km d'ici, mère sous anti-dépresseurs qui ne supporte plus l'abord de certain sujet, et une soeur ainée (19 ans) à la base de la plupart des problèmes). Longtemps, mon AM m'a fait me retourner sur ma positions face à mes parents et à ma soeur et face à mes "amis". J'avais une très large tendance à laisser ce frangin de côté puisqu'il ne craquait pas ouvertement. Je pensais donc qu'il pouvait évacuer ça à ça manière. Oui, mais seulement, moi non plus personne n'a jamais su que j'avais "pêté les plombs". Ajoutez à cela une timidité limite maladive et une très large tendance au mutisme et à l'isolement et ça donne une Sarah franchement inquiète.
J'ai peur qu'il suive (ou ait déjà suivi) mes traces. Je ne sais pas si et comment je dois aborder le sujet... Pouvez vous me conseiller ?
Frangin
Je pense que tu pourrais au moins essayer de lui demander comment il vit les choses. Ca coute rien de lui parler. Surtout si tu ne t'impliques pas trop. En meme temps, si tu ne t'implique pas, ca peut etre dommage. Donc, si tu penses qu'il vaut mieux parler de ce que tu vis toi pour qu'il se sente à l'aise et que la discussion ne soit pas à sens-unique, ou simplement parce que tu preferes qu'il sache, n'hesite pas.
Apres, comment aborder la discussion... euh... Ca fait quelques annees que je cherche. Mais c'est different pour tout le monde.
Apres, comment aborder la discussion... euh... Ca fait quelques annees que je cherche. Mais c'est different pour tout le monde.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
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- Laurent MB
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Tu peux déjà lui dire que tu es là s'il veut parler, que tu sais que ça ne va pas forcément bien chez toi et que tu as peur qu'à lui ça lui fasse du mal.
Tu n'es pas obligée de tout lui dire sur toi, mais lui faire comprendre qu'il eut avoir confiance en toi et tout te dire. Il y a toujours la solution de parler au passé et de dire que toi tu as connu des moments difficiles et que donc tu le comprendrais, que tu sais ce que c'est.
Après le "comment" ça dépend de son age, pour un gars parler droit dans les yeux ça n'a rien d'évident, j'ai eu plusieurs discussions importantes en faisant mine de jouer aux jeux vidéos, donc sans avoir à regarder l'autre. Ça dépend de chacun..
Dis luiq ue tu es là pour lui, en te mettant à son niveau, je pense que c'est le mieux.
Tu n'es pas obligée de tout lui dire sur toi, mais lui faire comprendre qu'il eut avoir confiance en toi et tout te dire. Il y a toujours la solution de parler au passé et de dire que toi tu as connu des moments difficiles et que donc tu le comprendrais, que tu sais ce que c'est.
Après le "comment" ça dépend de son age, pour un gars parler droit dans les yeux ça n'a rien d'évident, j'ai eu plusieurs discussions importantes en faisant mine de jouer aux jeux vidéos, donc sans avoir à regarder l'autre. Ça dépend de chacun..
Dis luiq ue tu es là pour lui, en te mettant à son niveau, je pense que c'est le mieux.
- Pandora
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Laurent soulève un point non négligeable à savoir qu'il est difficile de parler avec un garçon surtout quand il est en pleine adolescence. A 15ans, un garçon est susceptible et se rebiffe si on touche à sa fierté, en se faisant du souci pr lui par exemple. Mais tout ceci n'est qu'armure, il entendra ce que tu lui diras. Comment en arriver au sujet ? Je crois qu'amener le sujet en commençant par ton ressenti à toi face à la situation serait une hypothèse qui lui permettrait, puisque tu auras parler avant, de se livrer également sans se sentir "diminué". Car il s'agira d'un échange.
Je pense que tu fais bien de te poser la question, à savoir comment vit-il tout ceci, et que c'est même tout à ton honneur d'y penser.
Je pense que tu fais bien de te poser la question, à savoir comment vit-il tout ceci, et que c'est même tout à ton honneur d'y penser.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
- Laurent MB
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- Pandora
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Oh j'ai simplement mis 15, pour ne pas me mettre tous les mecs (du moins ceux qu'ils restent) à dos ! Car il faut dire que vous êtes insupportables avec votre fierté de mâle !
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.