ces phases, qui représentent pour l'adolescent des périodes de lutte contre la souffrance, peuvent apparaître après un incident banal (vexation, rejet, rupture...) appelé «accident initial», qui se produit à un moment précis de l'adolescence, celui de la métamorphose.
ca commence mal, je supporte pas cette classification de l'adolescence. Et je ne m'y suis jamais reconnue. Pourquoi la souffrance, la depression ou le suicide seraient ils differents ?
La partie visible de l'iceberg peut alors paraître anodine aux yeux de l'entourage, mais chez des adolescents arrivés à ce moment clé de leur développement, où ils sont préoccupés par l'idée de la mort, cet événement prend une importance démesurée.
Ca veut dire que l'ado accorde de l'importance a ce qui n'en a pas ?
Et les 'adultes', eux, l'evenement justifiait l'acte ?
Cet accident initial déclenche tout d'abord la phase de l'imaginaire roi. Le jeune se referme sur lui-même et sur son monde intérieur pour échapper à sa douleur. Cette première phase est suivie d'une seconde, dite de lutte. L'ado peut faire des fugues, prendre des risques, abuser d'alcool ou de drogues.
Pas eu. J'ai pas été ado.
Puis, un troisième stade, appelé phase de renoncement, est caractérisé par l'adoption d'un comportement dépressif chez l'adolescent, qui souhaite mettre fin à sa souffrance, sans pour autant vouloir réellement se tuer.
Nan, c'est pour de faux. Je comprends pas...
S'ensuit alors la phase du ressentiment, durant laquelle son abattement se transforme en agressivité. Il devient hautain et narquois, et c'est à cette étape qu'il décide de mourir.
S'il a pu m'arriver de passer une micro phase d'agressivité, je refute les termes suivants. Et ce n'etait pas a cette etape...
Enfin, la phase du cyclone, la plus alarmante, conclut sa démarche de façon particulièrement insidieuse, puisque le jeune, désormais indifférent et froid, semble se réintégrer dans son environnement quotidien. Les adultes qui l'entourent peuvent alors penser que tout est rentré dans l'ordre. En général, peu de temps après, l'enfant passe à l'acte.
Cette phase au moins, je la comprends. Meme si je l'ai pas toujours (jamais ?) vécue.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.