Adulte surdoué, troubles associés et idées reçues
Posté : dim. 24 févr. 2013, 15h27
Malgré l'utilisation de la première personne, ce texte a été écrit à deux.
Je voudrais essayer de présenter les surdoués d'une manière un peu plus exhaustive que ce qui en est connu couramment.
En fait, je voudrais surtout parler des difficultés que ça peut engendrer. A la base, l'idée est venue parce qu'il y a un nombre non négligeable de surdoués sur le site, certains le gardant secret et d'autres non.
Et après avoir beaucoup lu sur le sujet, je trouve que ça n'est pas toujours, ou pas seulement, un don, une facilité pour affronter la vie.
Bien sûr, l'intelligence est une plus grande capacité à résoudre des problèmes. Mais l'intelligence n'est pas quantifiable. Ce que mesurent les tests de QI, c'est une capacité à raisonner. Et les recherches neurologiques montrent que le niveau de 130, qui correspond au pallier des surdoués (2 écarts type), est lié à une différence de fonctionnement.
Les hauts QI ne peuvent pas être dissociés d'un fonctionnement différent. Ce n'est pas qu'une capacité à comprendre, ce sont des perceptions différentes, une différence qualitative plus que quantitative dans la manière de penser.
Avoir un haut QI, ce n'est pas réussir. 40% des HQI obtiennent le bac. On est très loin du marronnier des médias de l'ado qui passe le bac à 14 ans, ou de l'enfant de 3 ans trilingue et s'intéressant à la physique quantique.
Une des premières difficultés rencontrée par les surdoués, c'est leur capacité à douter. Ils ont souvent une grande capacité à tout remettre en cause, et à réaliser ce qui sépare de la perfection. Et ils s'appliquent souvent cette faculté de jugement à eux-mêmes en premier. Beaucoup de surdoués n'ont pas une très bonne estime d'eux-même parce qu'ils voient ce qui pourrait être mieux dans ce qu'ils font, comme dans leur manière d'être.
A l'inverse, il est très difficile de se juger positivement sur ce qui semble simple, naturel. Et de réaliser que ce n'est pas à la portée de tous.
On retrouve souvent chez les surdoués un syndrome de l'imposteur : ils refusent d'admettre qu'ils puisse avoir quelque chose "en plus".
Les surdoués sont experts quand il s'agit de se remettre en question. Et ça n'aide pas à avancer et avoir confiance en soi.
Autre caractéristique très importante : le fonctionnement neurologique va de paire avec une hypersensibilité. Ca peut être une plus grande sensibilité aux sons, comme à tous les stimuli. Les surdoués ont souvent besoin de se reposer dans des lieux calmes après des situations très fatigantes pour eux : beaucoup de bruit/monde/lumières...
On retrouve assez souvent un déficit de l'inhibition latente : ils perçoivent des informations qui sont habituellement inconsciemment
écartées par le cerveau car non essentielles. Ce qui veut dire : percevoir des détails que les autres ignorent, continuer à entendre le tic tac d'une horloge pendant des heures alors que les autres présents dans la pièce finissent par l'ignorer, etc.
Les différentes études sur les cas cliniques montrent que la douance est bien mieux vécue si elle est détectée tôt, et bien expliquée évidemment.
Le principal risque pour un enfant qui a été détecté serait d'être vu comme quelqu'un qui peut tout réussir, et de ne voir que le côté intellectuel. Ses difficultés seraient niées, puisque dans l'imaginaire collectif, et même dans la majorité de la population HQI, la douance est…un don. L'aspect difficulté n'est donc pas reconnu.
Pour quelqu'un qui n'a jamais été diagnostiqué, ce qu'on retrouve le plus, c'est le sentiment de décalage. Mais ça reste au niveau de sentiment, puisque rien ne permet de comprendre ce qui causerait cette différence. Par contre, les surdoués se remettant facilement en question de par leur nature, ils se sentent responsable de se sentiment. Encore une fois, l'estime de soi et la construction de la personnalité sont mises à mal.
Au sujet des surdoués, on parle aussi du complexe de l'albatros, en rapport au poème de Baudelaire. "Ses ailes de géant l'empêchent de marcher". Avoir des capacités cognitives élevées dans certains domaines ne permet pas d'affronter le quotidien au mieux. Au contraire, pour cela, c'est bien la normalité qui est généralement préférable.
On pourrait faire un parallèle avec un athlète de 2m, surdoué dans son sport grâce à son physique, mais gêné au quotidien parce que rien n'est à sa mesure.
Il y a toujours des facilités ou des difficultés différentes selon les domaines, et les profils homogènes sont rares.
La facilité rencontrée dans certains domaines rend encore plus difficile l'effort à fournir pour les autres. Par exemple, un enfant qui saura lire facilement ne saura pas pour autant maitriser ses geste pour écrire avec la même facilité, et peut en éprouver du découragement.
Chez une même personne, et encore plus les surdoués, les développements intellectuel, psychomoteur, social, émotionnel ne suivent pas le même rythme. On parle souvent d'immaturité des enfants surdoués, et on s'étonne parfois des faiblesses de quelqu'un qui est censé être "plus doué que les autres" sans que le domaine de ce don soit clairement défini.
Il est très difficile de s'astreindre à faire ce pour quoi on se sent bien moins à l'aise.
Également, un enfant qui a compris le principe des multiplications et même des fractions en avance ne saura pas pour autant apprendre les tables de multiplication avec facilité : il ne voit pas pourquoi il devrait fournir un tel effort alors que le reste semble si accessible.
Et puis, il y a ce besoin de comprendre. Un surdoué se construit un monde plein de sens : il a souvent besoin de connaitre la raison des choses. S’il ne lui est pas donnée la raison pour laquelle il devrait fournir un effort pour accomplir telle tâche, il ne l'accomplira pas, ou sans y prendre de plaisir et sans s'impliquer. S'il y est forcé, il peut le vivre comme une injustice.
Les surdoués sont plus sujets à la dépression, aux troubles anxieux, aux addictions et aux troubles du comportement alimentaire. C'est pourquoi je place ce sujet ici : il ne s'agit pas d'une pathologie. Mais ça peut être une cause, un facteur qui favorise l'apparition du mal-être, et donc de l'automutilation.
Le désir de sens est tellement important qu'une dépression existentielle est reconnue par certains psychologue comme une des conséquences pathologiques possibles du fonctionnement particulier des surdoués, quand ils ne sont pas correctement accompagnés.
En résumé des problèmes potentiels :
-difficultés scolaires -> manque d'estime de soi, sentiment de ne pas être intelligent
-attentes démesurées de l'entourage -> troubles narcissiques, ou anxiétés
-besoin de sens -> démotivation, angoisses existentielles
-incompréhensions (de soi vis à vis des autres, ou l'inverse), injustices, exclusion -> isolement, phobies sociales
-impossibilité d'exprimer sa sensibilité, ses sentiments -> désaffectivation, froideur et intellectualisation
etc.
Attention : il na s'agit pas de justifier ses troubles par un haut QI, surtout s'il n'est pas avéré. Par contre, rejeter d'emblée cette possibilité n'est pas plus sain.
sources et compléments intéressants (sur les adultes principalement, le sujet des enfants étant beaucoup plus étudié et depuis plus longtemps il est aussi plus accessible) :
Vidéos:
Explications sur les adolescents et adultes surdoués par une psychiatre
L'hypersensibilité émotionnelle des surdoués, et les risques psychologiques
Sites : (notez que l'échelle de QI utilisée aux états-unis n'est pas la même - écart type de 24 au lieu de 15)
extrait du livre de Arielle Adda: "l'adule surdoué une indicible désolation intérieure"
Interview d'une psychologue spécialiste des surdoués sur le sentiment de décalage des surdoués.
problèmes fréquents des surdoués (en anglais)
Le QI et le problème de l'intégration sociale (en anglais)
Livres :
Trop intelligent pour être heureux ? : L'adulte surdoué de Jeanne Siaud-Facchin.
Différence et souffrance de l'adulte surdoué de Cécile Bost.
Comment se considérer plus efficient, intellectuellement parlant, que la moyenne de la population quand on se déteste, qu'on se trouve bon à rien?
A l'inverse, comment éviter de tomber dans le piège du "tout à l'intelligence", d'oublier qu'une personnalité n'est pas qu'intellectuelle et qu'une personne n'est pas qu'une personnalité?
Tombe-t-on forcément dans l'un des excès? Est-il possible de concilier les deux aspects de soi? Parvient-on à un apaisement?
Comment vit-on son am avec les caractéristiques d'hypersensibilité du HQI?
Est-ce que l'am est en partie attribuable au HQI, soit de façon intrinsèque (par l'hypersensibilité liée, une lucidité accrue, peut-être une assynchronie entre le développement intellectuel et affectif), soit par le rejet, la recherche de solitude et l'absence de semblable qui en découlent?
Est-ce que les HQI, s'ils sont plus sensibles à certains troubles (dépression, TCA, am?) ont aussi plus de ressources pour en sortir? Est-ce qu'on peut guérir par l'intelligence, compenser certaines carences par la réflexion?
Toutes les questions ci-dessus sont ouvertes. Je vous encourage à y répondre avec vos impressions, vos réflexions, éventuellement vos documentations, sans que vous ne soyiez obligés de vous "révéler" pour ce faire, que vous vous sentiez concernés ou non.
J'aimerais qu'on puisse discuter ici, vraiment, sans avoir peur de blesser, c'est pour ça que le ton est volontairement impersonnel. Je n'écris pas "je", ceci est curiosité et les réponses ne peuvent donc pas me blesser puisque je ne suis pas impliquée dans ce post.
Le paragraphe d'en-dessous est plus personnel, pour ceux qui se sentent prêts à exprimer plus leurs ressentis propres à ce sujet.
Est-ce que vous êtes HQI? Est-ce que vous pensez l'être?
Osez-vous y penser ou considérez-vous ça comme impossible, voire arrogant?
Faites-vous partie de ceux qui pensent qu'il s'agit d'une mode, d'une entité clinique qui n'a pas de légitimité?
Je voudrais essayer de présenter les surdoués d'une manière un peu plus exhaustive que ce qui en est connu couramment.
En fait, je voudrais surtout parler des difficultés que ça peut engendrer. A la base, l'idée est venue parce qu'il y a un nombre non négligeable de surdoués sur le site, certains le gardant secret et d'autres non.
Et après avoir beaucoup lu sur le sujet, je trouve que ça n'est pas toujours, ou pas seulement, un don, une facilité pour affronter la vie.
Bien sûr, l'intelligence est une plus grande capacité à résoudre des problèmes. Mais l'intelligence n'est pas quantifiable. Ce que mesurent les tests de QI, c'est une capacité à raisonner. Et les recherches neurologiques montrent que le niveau de 130, qui correspond au pallier des surdoués (2 écarts type), est lié à une différence de fonctionnement.
Les hauts QI ne peuvent pas être dissociés d'un fonctionnement différent. Ce n'est pas qu'une capacité à comprendre, ce sont des perceptions différentes, une différence qualitative plus que quantitative dans la manière de penser.
Avoir un haut QI, ce n'est pas réussir. 40% des HQI obtiennent le bac. On est très loin du marronnier des médias de l'ado qui passe le bac à 14 ans, ou de l'enfant de 3 ans trilingue et s'intéressant à la physique quantique.
Une des premières difficultés rencontrée par les surdoués, c'est leur capacité à douter. Ils ont souvent une grande capacité à tout remettre en cause, et à réaliser ce qui sépare de la perfection. Et ils s'appliquent souvent cette faculté de jugement à eux-mêmes en premier. Beaucoup de surdoués n'ont pas une très bonne estime d'eux-même parce qu'ils voient ce qui pourrait être mieux dans ce qu'ils font, comme dans leur manière d'être.
A l'inverse, il est très difficile de se juger positivement sur ce qui semble simple, naturel. Et de réaliser que ce n'est pas à la portée de tous.
On retrouve souvent chez les surdoués un syndrome de l'imposteur : ils refusent d'admettre qu'ils puisse avoir quelque chose "en plus".
Les surdoués sont experts quand il s'agit de se remettre en question. Et ça n'aide pas à avancer et avoir confiance en soi.
Autre caractéristique très importante : le fonctionnement neurologique va de paire avec une hypersensibilité. Ca peut être une plus grande sensibilité aux sons, comme à tous les stimuli. Les surdoués ont souvent besoin de se reposer dans des lieux calmes après des situations très fatigantes pour eux : beaucoup de bruit/monde/lumières...
On retrouve assez souvent un déficit de l'inhibition latente : ils perçoivent des informations qui sont habituellement inconsciemment
écartées par le cerveau car non essentielles. Ce qui veut dire : percevoir des détails que les autres ignorent, continuer à entendre le tic tac d'une horloge pendant des heures alors que les autres présents dans la pièce finissent par l'ignorer, etc.
Les différentes études sur les cas cliniques montrent que la douance est bien mieux vécue si elle est détectée tôt, et bien expliquée évidemment.
Le principal risque pour un enfant qui a été détecté serait d'être vu comme quelqu'un qui peut tout réussir, et de ne voir que le côté intellectuel. Ses difficultés seraient niées, puisque dans l'imaginaire collectif, et même dans la majorité de la population HQI, la douance est…un don. L'aspect difficulté n'est donc pas reconnu.
Pour quelqu'un qui n'a jamais été diagnostiqué, ce qu'on retrouve le plus, c'est le sentiment de décalage. Mais ça reste au niveau de sentiment, puisque rien ne permet de comprendre ce qui causerait cette différence. Par contre, les surdoués se remettant facilement en question de par leur nature, ils se sentent responsable de se sentiment. Encore une fois, l'estime de soi et la construction de la personnalité sont mises à mal.
Au sujet des surdoués, on parle aussi du complexe de l'albatros, en rapport au poème de Baudelaire. "Ses ailes de géant l'empêchent de marcher". Avoir des capacités cognitives élevées dans certains domaines ne permet pas d'affronter le quotidien au mieux. Au contraire, pour cela, c'est bien la normalité qui est généralement préférable.
On pourrait faire un parallèle avec un athlète de 2m, surdoué dans son sport grâce à son physique, mais gêné au quotidien parce que rien n'est à sa mesure.
Il y a toujours des facilités ou des difficultés différentes selon les domaines, et les profils homogènes sont rares.
La facilité rencontrée dans certains domaines rend encore plus difficile l'effort à fournir pour les autres. Par exemple, un enfant qui saura lire facilement ne saura pas pour autant maitriser ses geste pour écrire avec la même facilité, et peut en éprouver du découragement.
Chez une même personne, et encore plus les surdoués, les développements intellectuel, psychomoteur, social, émotionnel ne suivent pas le même rythme. On parle souvent d'immaturité des enfants surdoués, et on s'étonne parfois des faiblesses de quelqu'un qui est censé être "plus doué que les autres" sans que le domaine de ce don soit clairement défini.
Il est très difficile de s'astreindre à faire ce pour quoi on se sent bien moins à l'aise.
Également, un enfant qui a compris le principe des multiplications et même des fractions en avance ne saura pas pour autant apprendre les tables de multiplication avec facilité : il ne voit pas pourquoi il devrait fournir un tel effort alors que le reste semble si accessible.
Et puis, il y a ce besoin de comprendre. Un surdoué se construit un monde plein de sens : il a souvent besoin de connaitre la raison des choses. S’il ne lui est pas donnée la raison pour laquelle il devrait fournir un effort pour accomplir telle tâche, il ne l'accomplira pas, ou sans y prendre de plaisir et sans s'impliquer. S'il y est forcé, il peut le vivre comme une injustice.
Les surdoués sont plus sujets à la dépression, aux troubles anxieux, aux addictions et aux troubles du comportement alimentaire. C'est pourquoi je place ce sujet ici : il ne s'agit pas d'une pathologie. Mais ça peut être une cause, un facteur qui favorise l'apparition du mal-être, et donc de l'automutilation.
Le désir de sens est tellement important qu'une dépression existentielle est reconnue par certains psychologue comme une des conséquences pathologiques possibles du fonctionnement particulier des surdoués, quand ils ne sont pas correctement accompagnés.
En résumé des problèmes potentiels :
-difficultés scolaires -> manque d'estime de soi, sentiment de ne pas être intelligent
-attentes démesurées de l'entourage -> troubles narcissiques, ou anxiétés
-besoin de sens -> démotivation, angoisses existentielles
-incompréhensions (de soi vis à vis des autres, ou l'inverse), injustices, exclusion -> isolement, phobies sociales
-impossibilité d'exprimer sa sensibilité, ses sentiments -> désaffectivation, froideur et intellectualisation
etc.
Attention : il na s'agit pas de justifier ses troubles par un haut QI, surtout s'il n'est pas avéré. Par contre, rejeter d'emblée cette possibilité n'est pas plus sain.
sources et compléments intéressants (sur les adultes principalement, le sujet des enfants étant beaucoup plus étudié et depuis plus longtemps il est aussi plus accessible) :
Vidéos:
Explications sur les adolescents et adultes surdoués par une psychiatre
L'hypersensibilité émotionnelle des surdoués, et les risques psychologiques
Sites : (notez que l'échelle de QI utilisée aux états-unis n'est pas la même - écart type de 24 au lieu de 15)
extrait du livre de Arielle Adda: "l'adule surdoué une indicible désolation intérieure"
Interview d'une psychologue spécialiste des surdoués sur le sentiment de décalage des surdoués.
problèmes fréquents des surdoués (en anglais)
Le QI et le problème de l'intégration sociale (en anglais)
Livres :
Trop intelligent pour être heureux ? : L'adulte surdoué de Jeanne Siaud-Facchin.
Différence et souffrance de l'adulte surdoué de Cécile Bost.
Comment se considérer plus efficient, intellectuellement parlant, que la moyenne de la population quand on se déteste, qu'on se trouve bon à rien?
A l'inverse, comment éviter de tomber dans le piège du "tout à l'intelligence", d'oublier qu'une personnalité n'est pas qu'intellectuelle et qu'une personne n'est pas qu'une personnalité?
Tombe-t-on forcément dans l'un des excès? Est-il possible de concilier les deux aspects de soi? Parvient-on à un apaisement?
Comment vit-on son am avec les caractéristiques d'hypersensibilité du HQI?
Est-ce que l'am est en partie attribuable au HQI, soit de façon intrinsèque (par l'hypersensibilité liée, une lucidité accrue, peut-être une assynchronie entre le développement intellectuel et affectif), soit par le rejet, la recherche de solitude et l'absence de semblable qui en découlent?
Est-ce que les HQI, s'ils sont plus sensibles à certains troubles (dépression, TCA, am?) ont aussi plus de ressources pour en sortir? Est-ce qu'on peut guérir par l'intelligence, compenser certaines carences par la réflexion?
Toutes les questions ci-dessus sont ouvertes. Je vous encourage à y répondre avec vos impressions, vos réflexions, éventuellement vos documentations, sans que vous ne soyiez obligés de vous "révéler" pour ce faire, que vous vous sentiez concernés ou non.
J'aimerais qu'on puisse discuter ici, vraiment, sans avoir peur de blesser, c'est pour ça que le ton est volontairement impersonnel. Je n'écris pas "je", ceci est curiosité et les réponses ne peuvent donc pas me blesser puisque je ne suis pas impliquée dans ce post.
Le paragraphe d'en-dessous est plus personnel, pour ceux qui se sentent prêts à exprimer plus leurs ressentis propres à ce sujet.
Est-ce que vous êtes HQI? Est-ce que vous pensez l'être?
Osez-vous y penser ou considérez-vous ça comme impossible, voire arrogant?
Faites-vous partie de ceux qui pensent qu'il s'agit d'une mode, d'une entité clinique qui n'a pas de légitimité?