Bon, je réponds enfin.
En fait, tout d'abord, je crois que j'ai un point de vue différent de Ysilne (pour ne pas la nommer
). Déjà, je ne sais pas si je suis surdoué. J'ai un QI élevé, et des facultés cognitives assez majeures dans certains points (hm, disons que dans mon doctorat dans une université internationale j'ai croisé très peu de gens plus habiles que moi en cognitions pures
). Malgré ça, je ne crois pas ce soit un trait qui me définisse, quelque chose d'important dans ma personalité, pratique ou la représentation que je m'en fais. Peut etre aussi que j'ai surtout les qualités, pas les défauts. (bon, en lisant le texte je peux retrouver des choses, mais ca fait un peu "quand tu as un marteau tout ressemble à un clou"). Genre oui je suis sensible aux sons, est-ce de la douance? Ca peut etre n'importe quoi. Oui je me pose des questions existentielles, est-ce de la douance? Moi je mets ca sur ma philosophie. Bref, ca m'affecte, ca agit sur la facon dont je vois le monde, dont je le questionne, mais ca ne me limite pas. Je crois que c,est ca en fait, ca ne me limite pas. Je peux decider (= apres beaucoup de travail sur moi, quand meme) d'arreter de me poser des questions sur le monde. Je peux mettre mon cerveau à off. J'ai des capacités, des potentiels, pas des obligations. Je ne crois pas que ce soit si facile pour tous, et plus le QI est haut, plus els modes de pensée peuvent etre atteints, mais je me dis (opinion purement ignorante) que ca peut se remodeler avec du travail.
Mais là je me dis que ce n'est pas ça qu'on m'a demandé, du coup.
Je pense que se savoir comme ça, etre reconnu comme ça, comme totue reconnaissance/compréhension de soi-meme peut aider. Et en ça je remercie les auteurs de ce post. Notamment sur le fait qu,avoir un haut QI ne veut pas dire réussir ou etre bon partout, et que ca ne veut pas dire qu'on est nul pour autant.
C'était quoi les questions déjà?
"Comment se considérer plus efficient, intellectuellement parlant, que la moyenne de la population quand on se déteste, qu'on se trouve bon à rien?"
La dépression donne un biais cognitif qui empeche souvent de se voir des qualités. Après, on peut etre efficient cognitivement et "bon à rien". Ce qui est important, c'est de faire, pour soi, la distinction entre "avoir du potentiel poru certains aspects/etre surdoué" et "etre bon". Si surdoué égale bon, on ne peut pas l'admettre. Si surdoué=ca depend, on peut, mais il faut savoir et admettre qu'etre surdoué n'est pas tout.
"A l'inverse, comment éviter de tomber dans le piège du "tout à l'intelligence", d'oublier qu'une personnalité n'est pas qu'intellectuelle et qu'une personne n'est pas qu'une personnalité?"
En faisant la part des choses je suppose. En reflechissant qu'un serveur de subway a peut etre plsu de capacités que toi à gerer 5 sandwichs en meme temps, meme s'il ne saurait pas gerer 5 problemes de maths. A se rappeler que le coeur et la morale ne viennent pas du cerveau.
"Tombe-t-on forcément dans l'un des excès? Est-il possible de concilier les deux aspects de soi? Parvient-on à un apaisement?"
Etre surdoué, c'est une capacité excessive, une intelligence excessive. Je ne comprends pas la question, en fait.
"Comment vit-on son am avec les caractéristiques d'hypersensibilité du HQI?"
Je ne sais pas.
"Est-ce que l'am est en partie attribuable au HQI, soit de façon intrinsèque (par l'hypersensibilité liée, une lucidité accrue, peut-être une assynchronie entre le développement intellectuel et affectif), soit par le rejet, la recherche de solitude et l'absence de semblable qui en découlent?"
Défintiviement oui, au moins en partie, pour les deux. Je voterais pour le deuxieme avant le premier.
"Est-ce que les HQI, s'ils sont plus sensibles à certains troubles (dépression, TCA, am?) ont aussi plus de ressources pour en sortir? Est-ce qu'on peut guérir par l'intelligence, compenser certaines carences par la réflexion?"
Oui, on peut, c'est meme assez prouvé (meme si j'ai pas les chiffres sous la main). En tout cas, la capacité à la reflexion, l'introspection, la vocalisation des emotions, ca ca aide. Après, la douance vient aussi avec des barrières, notamment parfois au niveau des sentiments et des attentes, qui peuvent géner la guérison. Certainement ca doit etre pris en compte dans la thérapie.
"Est-ce que vous êtes HQI? Est-ce que vous pensez l'être?"
Je pense etre grand QI. Je ne sais pas plus.
"Osez-vous y penser ou considérez-vous ça comme impossible, voire arrogant?"
Aucun probleme de ce côté là, car je ne considère aucunement qu'avoir un meilleur Qi fait de moi une meilleure personne, donc je n'ai aucune raison de trouver ça arrogant. Je mesure 1m80, oui ca m'aide à atteidnre les grandes etagères, mais suis-je meilleur que Mère Térésa qui mesurait 1m52?
"Faites-vous partie de ceux qui pensent qu'il s'agit d'une mode, d'une entité clinique qui n'a pas de légitimité?"
Comme dit (par Yama je crois), c'est surutilisé, comme la superactivité, mais ca a un sens légitime à la base.