Forum d'entraide sur l'automutilation

contrairement a la plupart d'entre vous je suis un homme, j'ai comment l am a 13ans mais j'ai commencer a voire une psychologue a vingt ans, et la ca me reprent et je suis comme jess175j'ai du mal a évoquer ce problème et j'ai du mal a parler de ce sujet, elle essaye de creuser mais ont arrive a rien

je voulais donc avoir quelque conseils pour savoir comment entamer le sujet,

Des conseils ! Glups

Bonjour, Moutch. Sois le bienvenu sur le forum et n'hésite pas à nous parler un peu plus précisément de toi et de ton parcours si tu le souhaite.


Pour vous répondre à tous deux sur le "comment dire", je voudrais vous proposer de retourner le problème.
Pourquoi souhaitez-vous ou ne souhaitez vous pas parler de l'AM à vos psy ?
Est-ce que parler du fait est finalement si important ? N'est-ce pas plutôt le fond (la souffrance) qui mérite la peine d'être évoquée plutôt que la forme (AM/blessure) ?

En fait, je me demande si ce qui vous bloque ce n'est pas une sacralisation du geste/du mot.
Automutilation, c'est un mot, rien qu'un mot. Les blessures physiques ne sont que ce qu'elles sont. Ce qui importe c'est ce qu'il y a derrière.
Il y a peut être une gêne également lié à l'intime, au corps.

Au final, peut être serait il plus simple pour vous de contourner le problème : "j'ai un comportement inadapté/malsain/dangereux/qui me dérange quand je suis stressé/en colère/triste/angoissé, parce que je n'arrive pas à gérer mes émotions/ai besoin de me sentir en vie/ne veut plus ressentir"

Bonsoir moutch, pardonne moi pour l'indiscrétion mais tu as quel âge ? Je ne pense pas avoir du mal à évoquer le sujet c'est le mot ou la description précise de ce qui est fait qui est impossible pour moi en revanche ce qu'il y a autour ca passe je crois, meme l'abréviation passerait je pense mais est-ce que ma psy connaît ... ?

Pour ma part, j'ai 25 ans et du plus loin que je me souvienne l'AM a toujours été en moi à tel point que cela ne me semblait pas bizarre et que je n'ai jamais posé le mot AM sur ce que j'ai toujours fait jusqu'à il y a 4 ans où des proches du boulot s'en sont rendus-compte et m'ont obligés à aller en HP pour un court séjour à la suite duquel j'étais censée être suivie mais j'ai séché le rdv avec le psy et donc rien pendant 4 ans, j'ai cru avoir oublié en gardant l'épée de damoclès au dessus de la tête, et là, j'ai consulté parce que je suis perdue professionnellement et que je voulais mettre un peu d'ordre dans mes envies mais ma psy a, en 50 minutes, ouvert la boîte de pandore et je ne peux la refermer... Des souvenirs enfouis remontent et pas des plus faciles à digérer...
Je pense avoir besoin d'en parler avec ma psy car je me sens submergée mais je ne trouve pas vraiment de fond comme dit Yamael, car la forme a toujours existé pour moi...

Après je ne lui ai bien évidemment pas encore parlé de mon séjour en HP, mais quand le moment sera venu ( bientôt j'espère histoire d'être débarrassée lol ) je me demande si je dois lui montrer mon compte-rendu d'hospitalisation... Comme tout est écrit dedans je me dis que ça serait un bon moyen de lui dire sans le dire directement... J'ai aussi une sorte de journal intime de quelques événements importants mais pareil je ne sais pas si je dois lui en parler... Bref tant questions probablement aussi inutiles et ridicules les unes que les autres désolée...

donc pour ce qui voudrait me connaître un peut plus, j'ai 25ans, j'ai commencer pour rigoler avec un ancien ami, mais depuis je suis devenue accros au decharge d'endorfine et de dopamine qui sont lierer par l 'am, je suis alle troi fois en hp, mais si je n'arrive pas a parle de l'am c'est que chez moi c'est tabou et j'ai un gros probleme c'est que mon psychiatre ne fait qu'augmenter mes medicament sans essayer de les changer, ma psycologue ne ne me fait pas parler comme je le voudrais, et je n'arrive rien je ne sais plus ou j'en suis et le probleme c'est que le peut que je lui en ai parler on en a deduit que c'etait une soufrance mais laquelle???

mais merci pour l'idée yammael

Bonsoir à tous comme promis la suite des événements, j'ai donc eu ma deuxième séance aujourd'hui et je n'ai pas pu lui dire le mot ni le lui lire mais je lui ai donné le papier ou je l'avais écrit a l'avance et du coup on a pu en parler mais sans jamais dire vraiment les choses (pour ma part surtout). L'épreuve terrifiante d'aujourd'hui était le fait qu'elle m'ait demandé de m'allonger pour la séance... C'était proche de la torture pour moi j'ai été a la limite de la crise d'angoisse durant toute la séance, je ne sais pas quel est le but de s'allonger, ni si cela sera comme ça a chaque fois, j'espère que non car c'est juste l'enfer...

Bravo pour lui avoir donné le papier.

Tu pourrais lui dire que ça te dérange de t'allonger ?
J'en déduis que c'est une psychanalyste ?

Un peu déplacé mais : tu attends quoi de ta psy ? Pouvoir parler, être écouté, comprendre, une aide concrète, ... ? Tu l'as choisie comment ?

Merci ysilne ,

Concernant le papier, pas trop compliqué elle a été hyper cool, elle a essayé de me pousser à lui lire mais elle a pas insisté longtemps donc vraiment gentille...

Pour le coup de s'allonger, j'ai été pris de court j'avais lu beaucoup d'avis sur le sujet (plutôt positifs les avis) mais je ne pensais pas y avoir droit dès la 2ème fois, quand elle me l'a dit c'était pas vraiment une proposition mais une affirmation du coup j'ai rien dit, je me suis décomposée intérieurement et j'ai pas trop réfléchi, j'ai commencé a m'allonger et puis bah l'horreur... Elle l'a bien vu, elle a essayé de m'aider mais ça marchait moyen du coup elle m'a fait parler histoire de penser à autre chose je pense et j'ai été borderline toute la séance mais je suis arrivée au bout...
La prochaine fois si elle veut recommencer, ce que je crains, je pense essayer de lui demander pourquoi et après on verra en en parlant ça changera peut-être les choses je comprendrais peut-être pourquoi c'est si difficile...

Pour répondre a ta question c'est une psychologue mais je ne sais pas quelle "méthode" elle utilise et comme j'y connais pas grand chose pas évident de savoir...

Pour tes autres questions pas de soucis ce n'est pas déplacé, je l'ai trouvé sur internet et j'ai choisi au pifomètre son nom me parlait donc j'ai tenté surtout que mon médecin traitant n'est au courant de rien...
Au début, j'ai été la voir pour éclaircir mes envies concernant ma vie professionnelle et je savais que l'AM viendrait sur le tapis à un moment mais je me suis dit que c'était peut-être l'occasion de consulter pour ça aussi car j'aurais jamais eu le courage de faire le 1er pas de consulter uniquement pour ça... Du coup, je me retrouve à ne parler que de ça et pas du tout de mon soucis principal... Bref maintenant qu'elle a bien mis le bazar dans ma vie j'attends d'elle qu'elle m'aide à mettre de l'ordre et que l'on résolve, si possible, les nombreuses problématiques de ma vie...

La prochaine fois si elle veut recommencer, ce que je crains, je pense essayer de lui demander pourquoi et après on verra en en parlant ça changera peut-être les choses je comprendrais peut-être pourquoi c'est si difficile...

Je pense que c'est une bonne chose de lui en parler si ça te met mal à l'aise. Le but n'est sûrement pas de rendre les échanges encore plus difficiles, donc si ça ne te convient pas, parles en. (quitte à discuter du pourquoi ça ne te convient pas).


Personnellement, ça me mettrait très mal à l'aise aussi.

Merci Yamael, ouf je suis pas une extraterrestre lol

Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum.
Moi ça fait presque 12 ans que je m'AM ( donc j'ai quelques traces... ). Cela fait environ 6 mois que je vais voir une psychologue, et à vrai dire, je n'ai toujours pas réussi à le lui dire, mais je pense qu'elle l'a compris. En fait, depuis le début, on parle de ce qui va, de ce qui ne va pas, elle m'aide à comprendre mes émotions, d'où elles viennent ( surtout me prouver que je ne suis pas responsable des malheurs de certains de mes proches). Et je dois bien dire que ça m'a vraiment aidée ( bon, j'ai quand même pas arrête, mais j'arrive un peu mieux à contrôler mes envies).
Voilà, tout ça pour dire que par fois, il n'y a pas besoin de le dire, ils le comprennent et je pense que le plus important est de comprendre ce qui ne va pas ( dixit la fille qui n'arrive pas à s'avouer qu'elle a un problème)
Et pour le fait de se coucher, moi elle m'a déjà proposé aussi mais j'ai préféré m'asseoir, de toute façon pour parler de moi, je suis toujours le plus recroquevillé possible

Pour ma part je voulais lui dire pour que l'on soit "sur la même longueur d'onde" lors de nos discussions et le coup de l'écrire sur un papier c'est bien passé donc ça va surtout que c'est pas pour ca qu'on en parle vraiment mais au moins si on y fait allusion je suis plus sereine car sinon je me connais j'aurais psykoté en me posant plein de questions en essayant de savoir si elle sait ou pas ( ce que je fais déjà avec ma collègue et ma patronne) au moins grâce a mon bout de papier ce problème est résolu... Reste le reste...