AM
Posté : jeu. 28 juin 2018, 23h24
Bonsoir,
Je suis nouvelle sur le forum et j’ai lu pas mal de « témoignages » à propos de l’AM. Je viens d’avoir 20 ans et je me suis beaucoup mutilée dans ma période collège/lycée. C'était plutôt épisodique, je ne me blessais pas tous les soirs etc.. Aujourd’hui, il m’arrive encore quelques fois de me mutiler mais beaucoup moins fréquemment. Lorsque j’étais au lycée, l’AM ne me suffisait plus, la douleur n’était pas assez forte pour moi, et de plus j'avais peur des cicatrices potentielles. J’ai donc commencé à me faire mal autrement. En vous épargnant les détails, je me suis quand même retrouvée assez souvent aux urgences. A chaque blessure que je m'infligeais, je devais trouver une explication rationnelle pour les médecins, ma famille et mes amis. J'ai toujours eu honte d'agir de la sorte, et de ne pas savoir gérer mes émotions. Actuellement, j'ai vraiment honte de parler de tout ça. Mais plus j'avais honte, plus je me détestais, et plus je me blessais, ce qui entre nous, n'a pas beaucoup de sens en effet..
J'ai vu en l'AM une possibilité de faire ressortir toute la colère, tristesse, frustration que je gardais en moi depuis longtemps (j'ai pourtant essayé presque tous les sports, je fais de la musique...) et aujourd'hui c'est devenu comme un réflexe.
Cette année était ma première à la fac, je suis dans une filière qui demande beaucoup de sacrifices personnels, il faut dédié tout son temps à ses études et c'est très dur mentalement, c'est pourquoi nous avons des "parrains" ou "marraines" pour nous épauler dans cette première année. Je me suis trouvée avec une marraine avec qui, je ne sais pas pourquoi, j'ai pu parler librement de tous ces problèmes que j'ai pu rencontrer. On en a parlé et de longues heures de discussions après, elle a fini par me demander de consulter un psychologue, ce que j'ai évidemment refusé. Je tente tant bien que mal de contenir toute cette "rage" en moi, en évitant au maximum de me blesser, mais je sens que je rentre dans une période où cet excès de violence envers moi-même va potentiellement être dangereux pour moi.
J'aimerais juste savoir si vous aviez des conseils pour m'aider à arrêter définitivement toutes conneries, plus les jours passent et plus je m'enfonce dans cette pseudo dépression, je n'arrive plus à avancer, j'ai perdu toute motivation/envie...
Je suis nouvelle sur le forum et j’ai lu pas mal de « témoignages » à propos de l’AM. Je viens d’avoir 20 ans et je me suis beaucoup mutilée dans ma période collège/lycée. C'était plutôt épisodique, je ne me blessais pas tous les soirs etc.. Aujourd’hui, il m’arrive encore quelques fois de me mutiler mais beaucoup moins fréquemment. Lorsque j’étais au lycée, l’AM ne me suffisait plus, la douleur n’était pas assez forte pour moi, et de plus j'avais peur des cicatrices potentielles. J’ai donc commencé à me faire mal autrement. En vous épargnant les détails, je me suis quand même retrouvée assez souvent aux urgences. A chaque blessure que je m'infligeais, je devais trouver une explication rationnelle pour les médecins, ma famille et mes amis. J'ai toujours eu honte d'agir de la sorte, et de ne pas savoir gérer mes émotions. Actuellement, j'ai vraiment honte de parler de tout ça. Mais plus j'avais honte, plus je me détestais, et plus je me blessais, ce qui entre nous, n'a pas beaucoup de sens en effet..
J'ai vu en l'AM une possibilité de faire ressortir toute la colère, tristesse, frustration que je gardais en moi depuis longtemps (j'ai pourtant essayé presque tous les sports, je fais de la musique...) et aujourd'hui c'est devenu comme un réflexe.
Cette année était ma première à la fac, je suis dans une filière qui demande beaucoup de sacrifices personnels, il faut dédié tout son temps à ses études et c'est très dur mentalement, c'est pourquoi nous avons des "parrains" ou "marraines" pour nous épauler dans cette première année. Je me suis trouvée avec une marraine avec qui, je ne sais pas pourquoi, j'ai pu parler librement de tous ces problèmes que j'ai pu rencontrer. On en a parlé et de longues heures de discussions après, elle a fini par me demander de consulter un psychologue, ce que j'ai évidemment refusé. Je tente tant bien que mal de contenir toute cette "rage" en moi, en évitant au maximum de me blesser, mais je sens que je rentre dans une période où cet excès de violence envers moi-même va potentiellement être dangereux pour moi.
J'aimerais juste savoir si vous aviez des conseils pour m'aider à arrêter définitivement toutes conneries, plus les jours passent et plus je m'enfonce dans cette pseudo dépression, je n'arrive plus à avancer, j'ai perdu toute motivation/envie...