Pandora a écrit :Il est bien vrai que c'est une formation difficile et ce n'est pas évident à gérer mais n'est-il pas plus facile d'aider autrui que soi-même ? Car il est bien trop facile de s'aveugler sur son propre cas.
.
Oui bien sûr que s'aveugler est la chose la plus facile mais personne ne peut tenir longtemps en faisant ça, un moment écouter ou s'oocuper des autres devient trop difficile si on n'est pas stable nous mm, enfin j'pense .
Tu es partie de Paris mais y-at-il qqch qui t'empêche de revenir ?
Pour ton arrêt alcool, "fumette" oui ça doit être dur mais essaie de tenir bon le plus dur est en ce moment, tu seras d'autant plus soulagée quand tu en seras sortie.
bises et courage
Lilou
"La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces."
Aragon
J'ai tenu deux jours, deux soirs sans alcool, ni fumette. Et j'étais à deux doigts de péter les plombs. résultat : hier j'étais tellement mal que je me suis fumé un splif avant d'aller chez le psy qui m'a parlé d'une éventuelle ré-hospitalisation pour l'alcool et le shit. Depuis j'y pense... sans grande conviction. Tout ce que je veux c ne plus être ici. Je regrette d'être partie de Paris, cela me ronge non-stop, j'y pense sans cesse, j'en rêve, je suis pleine d'une froide nostalgie qui me retourne le cerveau et me fout en l'air. Rien ne m'intéresse, je sombre dans un ennui sans fond. C un cauchemar. Et je suis dans une impasse. Comment dire à mes parents que je veux remonter ? Ils vont me foutre une droite et me traiter des tous les noms ! Comment organiser ça ? Trouver un taf là-bas ? Encore un appart ? Re-déménager ? Je ne sais pas, je ne sais plus... Je suis paumée, je ne sais pas où je vais. Je ne sais rien... je fais n'importe quoi parce que j'en ai rien à foutre de tout. Et puis merde, merde, merdeeeee !!!!! J'en ai marre ! J'en ai marre de faire de la merde, j'ai l'impression d'être dans un rêve ignoble, que je vais me réveiller tranquillement chez moi dans mon joli petit appartement dans le Val de Marne, que je vais aller bosser avec tous ces gosses que j'adore, mais putain, je suis partie, j'avais tout là-bas, ça n'allait pas alors je suis partie, mais ça ne va jamais putain !!! Que je sois à Paris ou je ne sais où, ça ne va jamais ! Pourquoi ? Pourquoi !!!!! J'en ai marre ! Et me faire ré-hospitaliser ! Oui, pourquoi pas, j'ai rien à foutre alors je m'en tape mais mon chat putain ! Mon pauvre bébé.... merde, il doit être aussi malheureux que moi. Putain, j'en peux plus...
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Je voulais juste de dire que pour Dumas, une fille qui est à l'UPA en ce moment vient de Lilles.... Donc tout est possible . Elle a juste dit qu'elle avait pour projet de s'installer a Gre' après.
J'espere qu'une solution va t'etre proposée.. Je l'espere sincerement...
Bizous Oriane,
Lara
"Je voudrais tout quitter, je suis la cause de tout et je ne sais faire que de la peine aux autres; c'est moi-même et moi seul qui ai attiré cette misère sur moi et sur les autres."
[...] mais que veux-tu?
J'ai complètement merdé hier et je crois que cela va avoir des conséquences.... intuition...
Mon ex est passé vers 18h et on est parti chez un copain, je devais récupérer du shit. On a pris l'apéro et puis encore et puis encore, fumette, alcool, fumette, alcool....ect. Jusqu'à ce que je vois le paysage en multi formes, on devait aller manger avec le père de mon ex mais plus de clopes alors on passe chez moi pour en prendre et là, vieille crise à deux balles, je voyais tout bouger, j'avais mal à la tête, je pensais à mon lit, il n'était que 20h53... personne de couché chez moi. J'ai pas réfléchi 50 fois, j'ai dit à mon ex que je ne venais pas voir son père dans l'état dans lequel j'étais et je suis descendue dans ma chambre pour m'écrouler habillée sous ma couette. 2h du mat' : réveillée, je me rends compte que je suis habillée, je me souviens et je me rendors de désespoir d'y penser. Je me lève à midi, plus de 10h de sommeil, un truc genre 13/14heures de sommeil. Pas d'appels de mon ex. Pas de souvenirs à savoir si il l'a mal pris ou pas.... J'appelle, j'appelle pas... Ma mère à 12h30 avait un rdv dans un centre d'alcoologie... pour moi bien entendu, j'ai rdv le 12 octobre à la même heure... qu'est-ce que je vais leur dire... là, je vais aller au Hyper U activité de la journée... oh et puis non en fait, j'ia la flemme c trop loin, j'ai pas envie de marcher... alors je vais redescendre voir mon bébé chat et Dieu seul sait ce que je vais faire, peut-être appeler mon ex pour tâter le terrain... et savoir si ce soir défonce il y aura ou il n'y aura pas... Remarque pas besoin, j'ai ce qu'il faut... Confus tout ça....
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Confus et pensés à la con.
Ce soir, pas de défonce, ce soir, essaie de prendre ta vie en main. T'attends quoi pour réagir ? Si t'attends un gest de ton entourage, je crois que c'est rapé, il n'y a plus rien à attendre. Il faut que ça vienne de toi maintenant. Tes parents ne bougeront pas plus que ça et tes amis, visiblement, il t'accompagne bien dans ces moments de défonce. Mais ils font quoi bon sang ? Ils te regardent boire et fumer sans réagir ? Super l'entourage. Casse-toi de là où tu es et essaie de t'entourer de gens sains. Je ne sais pas quoi te dire sinon que tu les cumul.
Je suis en plein dedans, tu as raison, Vincent, d'être aussi cru, tu as raison parce que je pars trop en vrille. Je suis torchée et fondée tous les soirs, c un cauchemar, une autre vie que je me crée, une autre existence, parce que chaque our qui passe, je crève, mon coeur saigne sans cesse, je souffre à en pluis pouvoiret heuèreusement qu'il y a le site pour que je puisse vider mon sac quand je suis dans des états cimme je le suis là.... je suis désolée, je vouydrais trellement que vous soyiez fier de moi, au moins vous, mes pareznts, mes fères, que je vive un peu, parce que là je meurs chaque jour un peu plus, ma destinée serait-elle de e tuer ???? pour quoi pas, après tout j'ai un verre de ggrenadine sous le nez, je vais descenfre dans ma chambre ancienne salle de jeux et je pourrais rnedre tous mes cachets mais pour y rester,,auraisd-(je le courage ????? la question est làç, aurais-je le coyrager de faire mieux qu'une TS.... peut-être que c'est ça ma destinée.... et merd,e post à la con....
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Je suis fiere de toi parce que tu as tenu des années, dans des situations difficiles. Mais ne reduit pas tout a neant maintenant. Le suicide n'est pas une solution. Ca n'arrangera rien pour toi, et ca empirera beaucoup pour les autres. Bien sur, il n'y a pas de solution miracle, juste de long chemins qui permettent de remonter. Réessaie.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste. RAC. Androm. III, 3.
Je suis fatiguée, je suis vraiment très fatiguée de tout ça...
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
C'est bon signe d'être fatigué. Je n'ai arrêté mes brûlures que lorsque j'en ai eu marre d'être hospitalisé tout les 3 mois.
Bientôt te viendra l'envie de t'en sortir, courage.
Je ne suis pas certaine d'être fatiguée dans le bon sens, là je suis claire donc à la rigueur je peux envisager je sais pas quoi, mais quand je constate ma vie franchement consternante depuis que je suis partie de Paris, je perds tous mes espoirs déjà peu nombreux... et je sais une chose : je n'ai pas le courage de me sortir de tout ça, je ne vois pas la sortie, je n'envisage pas d'issues. Je suis coincée dans un cul-de-sac et j'en peux plus !!!!!!!!!!!!!
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Pandora a écrit :Je suis coincée dans un cul-de-sac et j'en peux plus !!!!!!!!!!!!!
Il y a toujours des solutions : ici le demi-tour (affronter son passé, changer de chemin, etc...) ou alors que qqun te fasses la courte-echelle pour passer par dessus le mur et continuer (trouver un soutien solide, te laisser aider et guider).
Tu ne vois pas de solutions, alors fait confiance aux autres. Comme un aveugle qui se cogne parce qu'il refuse de demander un guide (aide psychologique) ou une canne (medicaments) ou meme une operation (hospitalisation).
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste. RAC. Androm. III, 3.
jaime limage, ysilne...cest tellement vrai...oriane, je crois que rendu la, tu dois faire une bonne action pour TOI...va chercher le soutien quil te faut...tu le dis toi meme, cest une impasse...
tient bon...car nous on tiens a toi
Amélie
L'esprit c'est comme un parachute ; ça fonctionne quand c'est ouvert
Hier, j'écoutais à la radio un homme qui avait vécu des années dans les goulags de Staline. Le journaliste lui demandait pourquoi il ne s'était pas suicidé et l'homme a répondu : "J'avais réussi à survivre à des choses si dures que ce n'était pas possible ; ça aurait été comme avoir fait tant d'efforts pour rien ; et je savais que rien de plus dur ne pouvait m'arriver. Il ne pouvait y avoir que du meilleur."
J'aimerais, Pandora que tu regardes aussi tous les efforts que tu fais, toute la douleur que tu as traversée (et pour moi la douleur que tu sembles vivre peut se comparer à celle de la torture puisqu'elle te fait désirer mourir), et que tu respectes le combat que tu mènes. J'aimerais te donner de l'espoir dans une vie meilleure ; pour toi aussi, il ne peut y avoir que du meilleur !
J'ai du mal à trouver un brin d'égard envers ce que j'ai traversé et les conséquences de tout ça... Beaucoup de mal...
Je suis allée voir mon psy aujourd'hui et il semble inéluctable que la seule issue de secours que j'ai, c encore mais la dernière !! hospitalisation en addictologie.... Je le sais de toute façon, je ne vois pas d'autre moyen... et le temps passe, je fais péter un câble à ma famille, comme me dit ma mère je montre une image déplorable qui déteint sur toute la famille et mon retour est catastrophique. Je n'ai pas de boulot, je meurs d'ennui, et je préfère être à l'hosto que chez mes parents, seule chose : mon bébé... chat pour ceux qui ne savent pas...
Et puis j'en ai marre, merde, j'ai 22 ans, je commence à avoir des projets et je voudrais bien y arriver, j'en ai ma claque... de tout ça, de cette vie que je mène...
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
. Elle a juste dit qu'elle avait pour projet de s'installer a Gre' après.
