Il y a 6 ans j'étais adolescente et je me mutilais (sans gravité), puis j'ai arrêté. Depuis de nombreuses années j'avais perdu l'inspiration, je me sentais vide et sans énergie. Puis il y a une semaine je me suis sentie pleine d'énergie j'avais l'impression d'être redevenue vivante, mais c'était douloureux, j'étais pleine de tension et c'était difficile à canaliser j'ai recommencé.
Je suis très perplexe, plus je le fais plus j'ai l'impression d'aller mieux (mais je sais que ce n'est pas bien !):shock:
Je n'y comprends plus rien et cela m'inquiète un peu.
En espérant que ce message n'enfreint aucune règles, je vous remercie pour votre "éclairage" sur cette situation quelque peu étrange.
Tout d'abord, je te souhaite la bienvenue sur le site.
Pour ce qui est de ton message, je reconnais que c'est assez atypique comme histoire... Tu dis avoir arrêter l'AM il y a quelques années. Est-ce que tu sais comment tu y es parvenue ? As-tu été aidée d'un point de vue psychologique ? Te voilà adulte et l'AM revient, te donnant l'impression en plus que plus tu te blesses, mieux tu te sens. J'avoue que moi aussi ça m'inquiète, c'est assez étrange... En as-tu parlé à un médecin ?
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Quand j'ai commencé et que j'étais adolescente j'allais déjà voir un psy (psychothérapie d'inspiration analytique qui ressemblait plus à des entretiens de soutien). J'en ai parlé et puis j'ai arrêté de me m. car j'avais promis à un proche de ne plus recommencer. Par la suite j'ai très rarement éprouvé l'envie de recommencer, et j'avais surtout peur d'avoir à nouveau des cicatrices. Je vois toujours le même psy, mais depuis 6 mois environ je fais une "vraie" analyse (avec le même), j'en ai parlé à ma dernière séance, je m'interroge sur ce geste peut être que cette fois je vais pouvoir mettre des mots à ce sujet ? Le comprendre vraiment ?
Ce qu'il y a de nouveau c'est que je ressens de la frustration vis à vis d'un autre psy que je connais (mais avec qui je ne peux pas faire de travail, car j'ai déjà un psy), je suis triste et à la fois en colère car je me sens rejetée (mais pour une bonne raison : je ne peux pas avoir 2 psy en même temps ça n'aurait pas de sens).
J'ai l'impression qu'à chaque fois que je me sens rejetée c'est ce qui déclenche chez moi l'envie de faire ce geste. J'ai l'impression de donner un sens à ce que je ressens.