j'ai répondu moins bien
après quelques hesitations cependant...parce que ca ma forcée, pour uen fois, a prendre uen decision dans mon interet, que jy ai quand meme eu la force de reagir, de refuser dy rester pour laisser libre cours à ma chute, forcée de réagir et d eme sauver à toutes jambes
puis le passage a été éclair et unique aussi
une semaine, en HP, pavillon ados, sortie parce que la bombe était amorcée, et qu'un jour d eplus, j'pense que ca maurait achevée.
j'ai pas supporté la pression, la compétition, l'isolement. aussi, le fait detre dans un HP, ons e dit "bon je suis fou" et plus rien na d'imprtance. dangereux quand la seule chose qui me faisait etnir debout, c'était l'école, ma vie habituelle, l'obligation de paraitre, dangereux parce que plus rien n'ets interdit, l'AM ets normale, après tout, j'était la pour ca.
et puis...adolescents de 13 à 19, là pour fugues, dépressions, phobies scolaires, sociales, anorexie,TS mais aussi, une pour avoir refusé de donne rle nom de son agresseur après avoir été violée et séquestrée :chantage de la spj (protectiond e la jeunesse) : tu sors quans tu nous dis qui il est; une autre arriérée mentale en attente d'un home, parquée là; un gosse de tout juste treize ans pour hyperactivité et agressivité qui était juste très seul et voulait quon s'occupe un tout petit peu d elui, au milieu d el'indifférence générale.
ce truc, c'était un parc. j'suis rentrée, , jme suis installée dans ma chambre, commune. j'avais pas pris mon "matériel". ce jour là, on a eu une activité de 25 minutes : bilan d ela semaine puis JT obligatoire, et le soir, bowling. tu crois vraiment avoir touché le fond, tu te dis : putain, jsuis hospitalisée parce que pas foutue de me supporter, tu te dis : mes copains, on leur fait bouffer des tests, de stravaux, ils restent suels chez eux, ils travaillent, ils sortent, moi ici, jsuis reduite à une petite chose assistée, quon surveille, quon nourrit, qu'on observe et a qui on en dit rien. a ce moment, jme suis sentie definitiveùment anormale, inférieure, handicapée. aujourd'hui encor,e cette petite voix, de ce jour la, qui regardait rire lassiatante sociale me souffle encore : jamais tu n'auras son aisance à vivre, jamais pour toi ce ne sera normal, jamais tu ne pourras te resister...alors, tu es comme enfermé dans ce role quon t'a assigné, tu es folle.
le jour même, je me blessais avec la prmière chose que jai trouvée, qui était tout a fait inofensive, mais la rage...j'ne ai les marque,s encore un an après.
sur la semaine, j'ai vu une fois la psychologue. et la psychiatre suelement le jour d ema sortie, pcq je sortais. extinction de sfeux à minuit, repas à heures fixes, aucune responsabilité, ton doucereux des infirmières, assistantes sociales, activités de dessin (ergothérapie, ils disaient, sauf que après le coloriage, aucun debriefing, aucune remarque, aucune discussion)...le cocon, jle supportais pas, parce que seule mon acitivité me fait vivre.dès que les autres pensionnaires du truc ont comrpisu pourquoi je venais (seance d'escalade, T-shirt obligaoire et dernières blessures littéralement partout l'avant veille, comment cacher???), ils ont imité. j'avais des jeunes filles qui se me montraient leurs bras a chaque heure, les blessures s'aggravaient de manière inquiétante, chaque jour. j'ai eu droit aussi a une crise collective d'anorexie : une a refusé son repas, le qautres ont suivi, elles ont été forcées sous peine d emille sanctions (c'était en plus proche d enoel...), alors elles vomissaient, c'était la file devant les toilettes.c'était leur seule facon de vivre, cette compétition a qui se ferait le plu de tort.
Tu te demandes si il y a uen limite. et puis aussi.. l'am, c'était un peu "mon truc", c'éatti MA souffrance, dont je pouvais pas sortir mais dans laquelle je mettais donc un point d'honneur à "exceller". voir les autres qui l'utilisaient, simplement, qui la choisissaient, et meme qui en seraient venues, presque, à égaler la gravité de mes blessures, j'en perdais toute prsonnalité, toute envie d'aller mieux,enfin, si je lai eue un jour, il fallait que je fasse pire,encore. en plus, totalement ignorants de ces choses, ils m'ont changé de chambre, j'étais a present seule. ca a été un carnage. à quoi ils ont réagi en m'engulant, me soigantn et m'assomant d'un tranquilisant. le lendemain, avec ce ridicule bandage, la bouche pateuse et le sregards outrés, j'était definitvement rien.
milieu de la semaine. visite d ema mère, ma soeur et "elle". evidmement, j'ai tu les doutes aux deux premières, ainsi que mes blessures. mais l'infirmière a été voir ma mère pour lui dire, avec reproche, que je m'était blessée (pourquoi coryait elle que j'étais la??) ma mère n'a rien dit, le soir meme elle menvoyait uen lettre...celle la ma aneantie, je savais plus rien faire, c'étit intolérable...je l'ai toujours, ne la reis plus depuis que j'ai appris à essayer d eme préserver, je sais a quel point elle me donne envie d emourir, sur le champ. j'avais essayé, ce jour là. tentative derisoire. "Elle", seule, peut-etre, avait compris a quel point je me noyais...peut-etre aussi avait elle comrpis qu'elle ne pouvait plus rien pour moi...aujourd'hui encor,e jme pose la quetsion.
la semaine s'ets terminée. j'ai rencontré une jeune fille, celle qui avait été placée a la demande du spj (alors que l'hospi, normaklement, dans ce service, n'ets que survolonté du patient...), le jour ou, elle est venue montrer une nouvelle blessure, on a discuté. jlai revue très recemment, d'ailleurs. un des seuls points positifs peut-etre.
tant d'autres chose sencore, le telephone seulement a uen heure fixe, sulement un appel par jour par personne, la violence, verbale et phtysqiue, l'un envers l'autre, cette menace d'isolement si TS, l'mabiance colonies de vancance,s a certains moments, l'absece de toute prise ne charge. la psychiatre qui etait d'accord d eme faire sortir, d'accord que tout cela etait nefaste pour moi mais qui a signalé quand meme ma sortie contre avis mediacl a mon direcetuer d'ecole.
les semaines qui ont suivi, aussi. les nuits sans dormir, les automutilations, les scènes des parents, l'incapacité d'étudier, les cours manqués, l'état général desastreux, la désorientation, et au milieu d eca, les examens, excellents,parce que pour moi, chaque point etait vital, chaque point etait ue preuve que jetais encore quelque chose, uen dernière defense en fait.
jme demande comment c'ets possible d'en arriver la, a present, d'avoir eu aussi mal. c'ets peut-etre bon signe, cette incomrpehension.
Et bizarement, ces souvebirs ne me derangent pas, j'aime à y repenser.
mais quand, quelques mois plu stard, on ma suggéré uens ecodne hospitalisation, j'ai quand meme energiquement refusé
pas folle, finalement
malgré ce qu'on a pu me faire croire
désolée pour la longueur, et l'orthographe. jsuis desatreuse sur un ecran d'ordi
