Bonjour,
Je m'appelle Coralie et je suis étudiante en master de psychologie. Voilà deux ans que je travaille sur le thème du marquage et de l'attaque du corps à l'adolescence. Je centre donc mon travail principalement sur l'automutilation et le tatouage.
Je suis à la recherche de personnes concernées par l'une de ces deux "pratiques" qui accepteraient d'en discuter avec moi, soit par chat, soit par e-mail, voire lors d'une rencontre si cela est possible (je vis à Rennes).
Je garantis bien évidemment l'anonymat de toute personne acceptant de participer à ce projet.
Si vous êtes intéressés vous pouvez me contacter par message privé ou par e-mail coralie1983@hotmail.com
Merci,
Coralie.
Appel à témoignages
- Laurent MB
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L'automutilation n'est pas la même chose que la scarification à but esthétique. L'AM est une maladie mentale avec des causes psychologiques, contrairement au tatouage ou à la scarification qui certes abiment le corps mais ont un but esthétique.
Et concernant l'adolescence, c'est aussi limiter un trouble à une période de temps, ce dont j,ai du mal à trouver du sens (et même pour la tatouage).
J'espère que tu débutes seulement ta matrisie parce AM et bodymorph c'est méchamment éloigné (même si un membre ici pourrait être concerné), à peu près aussi reducteur que TCA et top-model ou metal et satanisme...
C'est mon avis.
Et concernant l'adolescence, c'est aussi limiter un trouble à une période de temps, ce dont j,ai du mal à trouver du sens (et même pour la tatouage).
J'espère que tu débutes seulement ta matrisie parce AM et bodymorph c'est méchamment éloigné (même si un membre ici pourrait être concerné), à peu près aussi reducteur que TCA et top-model ou metal et satanisme...
C'est mon avis.
Bonjour,
Merci pour tes remarques.
Je suis d'accord, il est nécessaire de différencier automutilations et scarifications. Je ne souhaite d'ailleurs pas approcher la question des scarifications esthétiques. Je n'ai que succinctement présenté mon thème de recherche : je me centre en effet sur l'automutilation et le tatouage, mais cela ne veut pas dire que je fais un amalgame entre ces deux pratiques. L'une est une attaque du corps, l'autre est un marquage du corps.
Me centrer sur l'adolescence est un choix de ma part pour réduire mon sujet, en aucun cas je ne réduis l'automutilation à un phénomène adolescent. Dans mon travail, j'ai fait le choix d'articuler ces pratiques au corps, et il me semble que l'adolescence est un moment propice pour le questionner.
J'espère avoir éclairci quelques points!
Merci pour tes remarques.
Je suis d'accord, il est nécessaire de différencier automutilations et scarifications. Je ne souhaite d'ailleurs pas approcher la question des scarifications esthétiques. Je n'ai que succinctement présenté mon thème de recherche : je me centre en effet sur l'automutilation et le tatouage, mais cela ne veut pas dire que je fais un amalgame entre ces deux pratiques. L'une est une attaque du corps, l'autre est un marquage du corps.
Me centrer sur l'adolescence est un choix de ma part pour réduire mon sujet, en aucun cas je ne réduis l'automutilation à un phénomène adolescent. Dans mon travail, j'ai fait le choix d'articuler ces pratiques au corps, et il me semble que l'adolescence est un moment propice pour le questionner.
J'espère avoir éclairci quelques points!
Ce que je ne comprends pas trop dans ton sujet, c'est que tu restreins l'adolescence à 18 ans. Ca me suprend pour deux raisons : d'abord parce que les cours de psychologie en France nous disent que c'est jusqu'à 25 ans (si si !).
Ensuite, parce qu'il est illégal en France de tatouer un mineur de 16 ans. Et entre 16 et 18 ans, il faut l'accord parental.
Donc, cette periode est ultra restrictive pour ton sujet : tu etudies d'un coté les jeunes de 16 à 18 ans qui ont voulu modifier leur corps d'une maniere socialement acceptable, dans un but esthetique, et avec l'accord familial, et de l'autre des adolescents d'une tranche d'age plus large qui ont des troubles psychologiques divers qui les poussent à se blesser en secret.
Dans le premier cas, la modification du corps est souhaitée. Alors que pour beaucoup ici (mais pas tous), les cicatrices n'etaient pas souhaitées, et on regrette qu'elles soient inevitables.
En fait, je trouve que les deux aspects de ton sujet sont tellement eloignes qu'il s'agit plutot de deux sujets differents.
Ensuite, parce qu'il est illégal en France de tatouer un mineur de 16 ans. Et entre 16 et 18 ans, il faut l'accord parental.
Donc, cette periode est ultra restrictive pour ton sujet : tu etudies d'un coté les jeunes de 16 à 18 ans qui ont voulu modifier leur corps d'une maniere socialement acceptable, dans un but esthetique, et avec l'accord familial, et de l'autre des adolescents d'une tranche d'age plus large qui ont des troubles psychologiques divers qui les poussent à se blesser en secret.
Dans le premier cas, la modification du corps est souhaitée. Alors que pour beaucoup ici (mais pas tous), les cicatrices n'etaient pas souhaitées, et on regrette qu'elles soient inevitables.
En fait, je trouve que les deux aspects de ton sujet sont tellement eloignes qu'il s'agit plutot de deux sujets differents.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.