Réflexion sur les places et méthodes ATT AM ATT
- Laurent MB
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Réflexion sur les places et méthodes ATT AM ATT
** ATT AM **
(ce sujet a peut-être déjà été posté, ma mémoire me joue des méchants tours)
Bon, je poste ce sujet en espérant que les réponses seront construites, c'est un sujet délicat, mais ça m'a toujours fait me poser des questions.
Ma question tient en fait sur les endroits du corps où on s'AM, ainsi que sur les méthodes d'AM, et la raison de ces choix ou envies. Pourquoi est-ce que l'on est porté à par exemple se frapper plutôt que se couper, ou se brûler. Ou pourquoi est-ce qu'on se coupe le ventre et non le bras.
Il y a certains aspects de base là dedans. Les méthodes peuvent provenir d'une approche de practicité ou de ce qui nous tombe sous la main, et les places sur le corps provenir de la facilité (sic.) avec laquelle on peut s'AM et cacher les marques.
Malgré cela, je tends à penser qu'il y a bien plus. Là encore il y a des exemples de base, des lieux clairement "psycho-orientés" tels que les mutilations génitales. Mais dans la majorité des cas, il n'y a pas de raison évidentes, il n'y pas non plus de grandes planifications, il y a une envie qui je pense peut avoir une explication (mais je sais pas laquelle, d'où ce post ^^).
Dans mon expérience personnelle, je ne me suis presque jamais coupé, je me frappais. C'était probablement lié à la rage que j'avais à ce moment là, mais je pense qu'il y avait plus que ça. Peut être la violence et la nécessité de durée. Plus tard, il m'est arrivé de me brûler. Je ne sais pas non plus pourquoi d'un coup l'envie m'a pris, mais je sais que je ne ressentais pas la même chose qu'avant mes autres AM. L'endroit des AM aussi a évolué, sans que je sache pourquoi, et ce n'était pas juste une question "d'efficacité" (re sic.).
Je vois aussi certaines personnes qui se coupent sur le ventre ou le torse; c'est très spécifique et je crois relativement rare. La majorité des gens se coupent, alors que des coups paraissent plus "naturels", et je ne crois pas que l'influence de ce qu'on a vu ou entendu suffise à l'expliquer.
Il y a sûrement une raison à ça, mais j'ai beau y réfléchir je ne vois pas le sens. J'ai l'impression que chaque place ou méthode a sa "couleur", qui s'accorde mieux à telle ou telle douleur psychologique. Ça pourrait avoir du sens, l'AM peut être reliée aux abus sexuels, et j'ai déjà lu que dans ce cas voir le sang avait un impact psychologique. Si on trouvait les raisons, ça permetrait peut-être de faire des liens entre méthode et mal et de mieux diagnostiquer.
Et surtout ça m'aiderait à comprendre.
Bref, voilà, je vous demande vos idées et opinions à ce sujet, ou vos expériences et le pourquoi de celles-ci, si vous pensez que ça peut aider à comprendre.
NOTE: LE BUT DE CE POST N'EST PAS DE DÉCRIRE TOUTES SES BLESSURES ET D'EXPLIQUER SES METHODES ET ENDROITS FAVORIS. LES REGLES DU FORUM S'APPLIQUENT TOUJOURS. ON EN RESTERA AUX TERMES GENERIQUES COUPER/FRAPPER/BRULER ETC, SANS METTRE DE DETAILS QUI POURRAIENT POUSSER UN MEMBRE A VOULOIR ESSAYER. DE MEME POUR LES PLACES SUR LE CORPS (SI VOUS AVEZ UN ENDROIT SPECIAL QUI FAIT SPECIALEMENT MAL OU EST SPECIALEMENT FACILE A CACHER GARDEZ LE POUR VOUS)
(ce sujet a peut-être déjà été posté, ma mémoire me joue des méchants tours)
Bon, je poste ce sujet en espérant que les réponses seront construites, c'est un sujet délicat, mais ça m'a toujours fait me poser des questions.
Ma question tient en fait sur les endroits du corps où on s'AM, ainsi que sur les méthodes d'AM, et la raison de ces choix ou envies. Pourquoi est-ce que l'on est porté à par exemple se frapper plutôt que se couper, ou se brûler. Ou pourquoi est-ce qu'on se coupe le ventre et non le bras.
Il y a certains aspects de base là dedans. Les méthodes peuvent provenir d'une approche de practicité ou de ce qui nous tombe sous la main, et les places sur le corps provenir de la facilité (sic.) avec laquelle on peut s'AM et cacher les marques.
Malgré cela, je tends à penser qu'il y a bien plus. Là encore il y a des exemples de base, des lieux clairement "psycho-orientés" tels que les mutilations génitales. Mais dans la majorité des cas, il n'y a pas de raison évidentes, il n'y pas non plus de grandes planifications, il y a une envie qui je pense peut avoir une explication (mais je sais pas laquelle, d'où ce post ^^).
Dans mon expérience personnelle, je ne me suis presque jamais coupé, je me frappais. C'était probablement lié à la rage que j'avais à ce moment là, mais je pense qu'il y avait plus que ça. Peut être la violence et la nécessité de durée. Plus tard, il m'est arrivé de me brûler. Je ne sais pas non plus pourquoi d'un coup l'envie m'a pris, mais je sais que je ne ressentais pas la même chose qu'avant mes autres AM. L'endroit des AM aussi a évolué, sans que je sache pourquoi, et ce n'était pas juste une question "d'efficacité" (re sic.).
Je vois aussi certaines personnes qui se coupent sur le ventre ou le torse; c'est très spécifique et je crois relativement rare. La majorité des gens se coupent, alors que des coups paraissent plus "naturels", et je ne crois pas que l'influence de ce qu'on a vu ou entendu suffise à l'expliquer.
Il y a sûrement une raison à ça, mais j'ai beau y réfléchir je ne vois pas le sens. J'ai l'impression que chaque place ou méthode a sa "couleur", qui s'accorde mieux à telle ou telle douleur psychologique. Ça pourrait avoir du sens, l'AM peut être reliée aux abus sexuels, et j'ai déjà lu que dans ce cas voir le sang avait un impact psychologique. Si on trouvait les raisons, ça permetrait peut-être de faire des liens entre méthode et mal et de mieux diagnostiquer.
Et surtout ça m'aiderait à comprendre.
Bref, voilà, je vous demande vos idées et opinions à ce sujet, ou vos expériences et le pourquoi de celles-ci, si vous pensez que ça peut aider à comprendre.
NOTE: LE BUT DE CE POST N'EST PAS DE DÉCRIRE TOUTES SES BLESSURES ET D'EXPLIQUER SES METHODES ET ENDROITS FAVORIS. LES REGLES DU FORUM S'APPLIQUENT TOUJOURS. ON EN RESTERA AUX TERMES GENERIQUES COUPER/FRAPPER/BRULER ETC, SANS METTRE DE DETAILS QUI POURRAIENT POUSSER UN MEMBRE A VOULOIR ESSAYER. DE MEME POUR LES PLACES SUR LE CORPS (SI VOUS AVEZ UN ENDROIT SPECIAL QUI FAIT SPECIALEMENT MAL OU EST SPECIALEMENT FACILE A CACHER GARDEZ LE POUR VOUS)
Bonsoir Laurent, bonsoir à tous,
Honnêtement, je ne pense pas que l’on puisse établir un lien entre douleur psychologique et méthode. Je ne crois qu’un certain type de souffrance soit corrélé à une méthode. De la même manière, je ne crois pas que l’on puisse établir un rapport entre une pathologie et un type de méthode. Je ne pense pas que l’on puisse dire que les psychotiques se brûlent, que les borderlines se mordent, frappent ou encore que les névrotiques se grattent jusqu’au sang.
En ce qui concerne la méthode, elle peut avoir un sens en effet. Dans mon cas, je cherchais les cicatrices les plus moches, les plus indélébiles possibles. C’est pour ça que je me suis « orienté » vers les brûlures. Je me suis coupé une fois. Mais je n’étais pas satisfait, j’ai toujours été animé par la recherche de la « meilleure » cicatrice possible. Le fait que je recherche de l’indélébile a un sens, par conséquent, le fait d’utiliser des instruments optimaux pour ce que je me faisais avait un sens. En fait, dans ma pathologie, tout était orienté vers une obligation de résultat : les cicatrices les plus durables possibles. Instrument, zone à brûler, tout prend un sens d’une certaine manière.
Pour ce qui est des zones que j’ai brûlé, au début, il n’y avait pas véritablement de sens. Comme beaucoup de gens, j’ai commencé par des zones facilement atteignables et pas trop sensibles. Et puis les choses ont évolué (en dix ans, elles ont eu le temps de changer) je me suis orienté vers des zones différentes, plus douloureuses et moins visibles. Il ne s’agissait pas de dissimuler mes blessures. Je crois que, simplement, inconsciemment ma pathologie ayant évolué, le sens et conséquemment, les zones que je brûlais avaient changé de sens.
Honnêtement, je ne pense pas que l’on puisse établir un lien entre douleur psychologique et méthode. Je ne crois qu’un certain type de souffrance soit corrélé à une méthode. De la même manière, je ne crois pas que l’on puisse établir un rapport entre une pathologie et un type de méthode. Je ne pense pas que l’on puisse dire que les psychotiques se brûlent, que les borderlines se mordent, frappent ou encore que les névrotiques se grattent jusqu’au sang.
En ce qui concerne la méthode, elle peut avoir un sens en effet. Dans mon cas, je cherchais les cicatrices les plus moches, les plus indélébiles possibles. C’est pour ça que je me suis « orienté » vers les brûlures. Je me suis coupé une fois. Mais je n’étais pas satisfait, j’ai toujours été animé par la recherche de la « meilleure » cicatrice possible. Le fait que je recherche de l’indélébile a un sens, par conséquent, le fait d’utiliser des instruments optimaux pour ce que je me faisais avait un sens. En fait, dans ma pathologie, tout était orienté vers une obligation de résultat : les cicatrices les plus durables possibles. Instrument, zone à brûler, tout prend un sens d’une certaine manière.
Pour ce qui est des zones que j’ai brûlé, au début, il n’y avait pas véritablement de sens. Comme beaucoup de gens, j’ai commencé par des zones facilement atteignables et pas trop sensibles. Et puis les choses ont évolué (en dix ans, elles ont eu le temps de changer) je me suis orienté vers des zones différentes, plus douloureuses et moins visibles. Il ne s’agissait pas de dissimuler mes blessures. Je crois que, simplement, inconsciemment ma pathologie ayant évolué, le sens et conséquemment, les zones que je brûlais avaient changé de sens.
chacun s'am différemment, ça dépend surtout des individus et de ce qu'ils recherche par cet acte.
Personnellement, j'ai commencé en transformant une ts en am, en me sauvant en quelque sorte...Après j'ai choisi des zones sur lesquels je pouvais trouver une explication pour les marques, histoire que ça paraisse banal... (un peu trop optimiste la dessus...)
Maintenant je continue uniquement sur les mêmes zones, histoire que ça n'ai pas le temps de cicatriser, et puis vau mieux que je reste au même endroit, parce que si je m'écoutais, ça serai un gros carnage...
Edit :
C'est marrant mais je n'aime pas la vue du sang, j'ai horreur des piqûre, et je n'aime pas avoir mal....
J'ai testé les brulures, les coups (1 fois), les coupures, les médocs (1 fois).
Seul les coupures me soulage un peu, et je dit bien un peu....
Personnellement, j'ai commencé en transformant une ts en am, en me sauvant en quelque sorte...Après j'ai choisi des zones sur lesquels je pouvais trouver une explication pour les marques, histoire que ça paraisse banal... (un peu trop optimiste la dessus...)
Maintenant je continue uniquement sur les mêmes zones, histoire que ça n'ai pas le temps de cicatriser, et puis vau mieux que je reste au même endroit, parce que si je m'écoutais, ça serai un gros carnage...
Edit :
C'est marrant mais je n'aime pas la vue du sang, j'ai horreur des piqûre, et je n'aime pas avoir mal....
J'ai testé les brulures, les coups (1 fois), les coupures, les médocs (1 fois).
Seul les coupures me soulage un peu, et je dit bien un peu....
suicide.fr.nf
Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

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- Pandora
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Je suis d'accord avec Vincent sur le fait que l'on ne puisse pas faire de corrélations entre pathologies et méthodes. Que cela soit des coups, des coupures ou des brûlures, la "motivation" reste la même...
Je me suis toujours coupée. Jamais de brûlures, jamais de coups, toujours des coupures. Et j'ignore pourquoi. J'ai commencé sur le dessus de mes mains à 14/15 ans, puis je suis rapidement passée aux poignets, puis aux avant-bras. Poignets et avant-bras, c'est là que j'ai le plus de cicatrices. Une fois, je me suis coupée sur le ventre. Une seule fois. Deux fois je me suis coupée jusqu'aux épaules. Et une fois sur les cuisses.
Au fil des années, il y a eu l'habitude de la douleur qui a fait que c'était celle-là que je recherchais et non une autre comme une brûlure ou un coup qui donnent d'autres sensations. Mais si je dois donner trouver une explication au choix de la méthode, je dirai que j'aime la vue du sang, tout simplement. Quant aux endroits, peut-être que c'est mon côté littéraire grande romantique qui a fait que, ayant toujours lu des romans où les héroïnes se suicidaient en s'ouvrant les veines, j'ai toujours voulu faire pareil... Une fois prise dans la spirale de l'AM, les avant-bras y sont passés. Et je n'ai jamais fait de TS en me coupant, donc en gros, je n'ai aucune idée du pourquoi et du comment...
Je me suis toujours coupée. Jamais de brûlures, jamais de coups, toujours des coupures. Et j'ignore pourquoi. J'ai commencé sur le dessus de mes mains à 14/15 ans, puis je suis rapidement passée aux poignets, puis aux avant-bras. Poignets et avant-bras, c'est là que j'ai le plus de cicatrices. Une fois, je me suis coupée sur le ventre. Une seule fois. Deux fois je me suis coupée jusqu'aux épaules. Et une fois sur les cuisses.
Au fil des années, il y a eu l'habitude de la douleur qui a fait que c'était celle-là que je recherchais et non une autre comme une brûlure ou un coup qui donnent d'autres sensations. Mais si je dois donner trouver une explication au choix de la méthode, je dirai que j'aime la vue du sang, tout simplement. Quant aux endroits, peut-être que c'est mon côté littéraire grande romantique qui a fait que, ayant toujours lu des romans où les héroïnes se suicidaient en s'ouvrant les veines, j'ai toujours voulu faire pareil... Une fois prise dans la spirale de l'AM, les avant-bras y sont passés. Et je n'ai jamais fait de TS en me coupant, donc en gros, je n'ai aucune idée du pourquoi et du comment...

Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Le sujet m'interresse beaucoup, pour avoir essayé tellement de methodes differentes, et dans des circonstances differentes.
*ATT AM, evidemment. Pas facile de ne pas trop en dire.
Les coupures au debut etaient liées au suicide que j'envisageais. Donc avant bras.
Puis j'ai vite essayé d'autres endroits, pour comparer, et aussi pour etre plus discrete. Mais les jambes et l'épaule, ca ne m'a pas plu. Alors je suis retournee sur les avant-bras. J'y suis toujours restée ensuite, pour ce qui s'agit des coupures. Peut etre parce que c'est plus accessible, plus visible, et sans graisse superflue. Pour prendre des risques aussi.
Les morsures et les griffures, c'etait plus quand je n'avait pas d'autres solution. Quand je ne suis pas seule en fait. Quand j'etais chez le psy, je me griffais, parce que je n'avais pas le choix, et que ca me calmait toujours un peu. Pour moi, ces deux methodes impliquent forcement un profond irrespect pour soi-meme.
J'ai essayé les brulures aussi. Mais meme si je recherchais une douleur tres forte, je la trouvais moins maitrisable que les coupures, trop longue dans la duree, et l'acte moins violent que les coups. Et puis, ca implique trop de preparation. Je ne pouvais pas vraiment le faire sur un coup de tete, n'importe où.
Les coups par contre, sont venus plus tard. Contrairement aux coupures, que je me faisais par tristesse, par peur, ou par degout, les coups sont violents et venaient de sentiments violents. La colere, la haine.
Les coupures etaient methodiques, calmes, et relaxantes au final. les coups etaient brusques, spontanés, epuisants. Terrifiants par la violence que je ne laissais sortir qu'en ces moments.
C'etait deja difficile à l'epoque de mettre des mots sur ce que je ressentais, ca ne l'est pas moins maintenant.
*ATT AM, evidemment. Pas facile de ne pas trop en dire.
Les coupures au debut etaient liées au suicide que j'envisageais. Donc avant bras.
Puis j'ai vite essayé d'autres endroits, pour comparer, et aussi pour etre plus discrete. Mais les jambes et l'épaule, ca ne m'a pas plu. Alors je suis retournee sur les avant-bras. J'y suis toujours restée ensuite, pour ce qui s'agit des coupures. Peut etre parce que c'est plus accessible, plus visible, et sans graisse superflue. Pour prendre des risques aussi.
Les morsures et les griffures, c'etait plus quand je n'avait pas d'autres solution. Quand je ne suis pas seule en fait. Quand j'etais chez le psy, je me griffais, parce que je n'avais pas le choix, et que ca me calmait toujours un peu. Pour moi, ces deux methodes impliquent forcement un profond irrespect pour soi-meme.
J'ai essayé les brulures aussi. Mais meme si je recherchais une douleur tres forte, je la trouvais moins maitrisable que les coupures, trop longue dans la duree, et l'acte moins violent que les coups. Et puis, ca implique trop de preparation. Je ne pouvais pas vraiment le faire sur un coup de tete, n'importe où.
Les coups par contre, sont venus plus tard. Contrairement aux coupures, que je me faisais par tristesse, par peur, ou par degout, les coups sont violents et venaient de sentiments violents. La colere, la haine.
Les coupures etaient methodiques, calmes, et relaxantes au final. les coups etaient brusques, spontanés, epuisants. Terrifiants par la violence que je ne laissais sortir qu'en ces moments.
C'etait deja difficile à l'epoque de mettre des mots sur ce que je ressentais, ca ne l'est pas moins maintenant.

La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
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- Pandora
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C'est en se lisant que l'on se rend compte que chacun a finalement son AM personnelle, différente.
Ce que tu décris, Isabelle, ces sentiments de violence, de haine avec les coups, c'étaient les miens avec les coups de lame. Je ne me suis jamais coupée par tristesse, toujours sous le coup de la colère, et de cette monstrueuse envie de me détruire le plus possible.
Même si les méthodes sont les mêmes, chacun semble les vivre différemment, motivées par des sentiments différents eux aussi. Selon son histoire...
Réflexion du soir...
Ce que tu décris, Isabelle, ces sentiments de violence, de haine avec les coups, c'étaient les miens avec les coups de lame. Je ne me suis jamais coupée par tristesse, toujours sous le coup de la colère, et de cette monstrueuse envie de me détruire le plus possible.
Même si les méthodes sont les mêmes, chacun semble les vivre différemment, motivées par des sentiments différents eux aussi. Selon son histoire...
Réflexion du soir...

Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
- Laurent MB
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ATT AM
j'ai commencé par les morsures, sur les avant-bras, depuis petite, parce qu'en se provoquant une douleur plus forte, la douleur précédente parait amoindrie.
Puis ca a été les coupures, avant bras, puis haut du bras, puis jambes puis ventre pour revenir aux avant-bras parce que finalement c'est plus facile à cacher. en fait, au départ, c'était amusant de voir comment la peau réagissait, parce que depuis petite je 'amusais à me faire des marques blanches. Le ventre c'était la signification que je ne m'aimais pas, chair exhibée. la jambe, je ne sais pas vraiment.
J'ai eu ma période de brulure également, ce qui fait que j'ai commencé à avoir peur de moi. C'tait pas vraiment préparé, la première fois c'tait involontaire, mais comme ca marque j'ai recommencé.
Par contre, presque jamais coté veines parce que j'ai une terreur de ce coté, c'est idiot je sais.
puis re coupures en fait. maintenant je me griffe et gratte, ca fait comme de l'eczéma, c'est nerveux.
j'ai commencé par les morsures, sur les avant-bras, depuis petite, parce qu'en se provoquant une douleur plus forte, la douleur précédente parait amoindrie.
Puis ca a été les coupures, avant bras, puis haut du bras, puis jambes puis ventre pour revenir aux avant-bras parce que finalement c'est plus facile à cacher. en fait, au départ, c'était amusant de voir comment la peau réagissait, parce que depuis petite je 'amusais à me faire des marques blanches. Le ventre c'était la signification que je ne m'aimais pas, chair exhibée. la jambe, je ne sais pas vraiment.
J'ai eu ma période de brulure également, ce qui fait que j'ai commencé à avoir peur de moi. C'tait pas vraiment préparé, la première fois c'tait involontaire, mais comme ca marque j'ai recommencé.
Par contre, presque jamais coté veines parce que j'ai une terreur de ce coté, c'est idiot je sais.
puis re coupures en fait. maintenant je me griffe et gratte, ca fait comme de l'eczéma, c'est nerveux.
Si seulement je n'avais oublié d'exister
Pour ceux qui ont plusieurs methodes, qu'est ce qui fait que vous choisissez l'une ou l'autre à un moment donné ? C'est sans raison ? Ou alors parce que l'une est plus facile à mettre en oeuvre ?
Ou alors vous ressentez le besoin/l'envie de l'une plus que l'autre ?
*Re ATT AM*
Quand j'avais besoin de me faire mal, c'etait toujours d'une maniere bien precise. Je pouvais a la limite echanger mes deux methodes de coups, mais des nuances dans mes sentiments me poussaient quand meme plus à l'une qu'à l'autre, suivant les moments.
Et jamais dans mes premieres annees d'AM il ne me serait venue à l'idee de me frapper, parce que ca ne correspondait pas à ce que je ressentais.
C'est vraiment de commencer les coups qui m'a fait me poser la question de ce que je ressentais vraiment pour en arriver là. Et il me semble maintenant que par exemple lorsque j'etais paralysee par l'angoisse, je n'aurais pas pu me blesser autrement que par un acte lent et reflechit. Et aussi, que voir la conséquence immédiate (le sang) aide à se focaliser sur quelque chose, et à se calmer.
Les coups, ce n'etait pas pour se concentrer sur autre chose, c'etait se laisser tellement submerger par la douleur qu'il ne pouvait pas y avoir de place pour autre chose, plus meme de pensée.
Ou alors vous ressentez le besoin/l'envie de l'une plus que l'autre ?
*Re ATT AM*
Quand j'avais besoin de me faire mal, c'etait toujours d'une maniere bien precise. Je pouvais a la limite echanger mes deux methodes de coups, mais des nuances dans mes sentiments me poussaient quand meme plus à l'une qu'à l'autre, suivant les moments.
Et jamais dans mes premieres annees d'AM il ne me serait venue à l'idee de me frapper, parce que ca ne correspondait pas à ce que je ressentais.
C'est vraiment de commencer les coups qui m'a fait me poser la question de ce que je ressentais vraiment pour en arriver là. Et il me semble maintenant que par exemple lorsque j'etais paralysee par l'angoisse, je n'aurais pas pu me blesser autrement que par un acte lent et reflechit. Et aussi, que voir la conséquence immédiate (le sang) aide à se focaliser sur quelque chose, et à se calmer.
Les coups, ce n'etait pas pour se concentrer sur autre chose, c'etait se laisser tellement submerger par la douleur qu'il ne pouvait pas y avoir de place pour autre chose, plus meme de pensée.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Ysilne a écrit :Pour ceux qui ont plusieurs methodes, qu'est ce qui fait que vous choisissez l'une ou l'autre à un moment donné ? C'est sans raison ? Ou alors parce que l'une est plus facile à mettre en oeuvre ?
Ou alors vous ressentez le besoin/l'envie de l'une plus que l'autre ?
J'ai testé les brulures pour 2 raisons :
- Parce que mes lames, je les passai à la flamme avant de m'en servir (c'est ça les réflex d'un biotechnicien mdr)
- Parce qu'un jour on m'a demandé comment je m'était brulé alors que je m'était juste coupé, et vu que je veux que ça paraisse comme des marques naturels, ba j'ai suivi la pensé des gens.
Les coups, j'avais rien d'autre sur moi et une rage énorme en moi (j'ai vu rouge) mais ça je ne recommencerai pas.
Si je préfère les cuts, c'est parce que c'est le plus facile, j'ai le "matériel" et puis c'est vraiment la seul chose qui me conviens.
Enfin la j'en suis à 4 j sans AM, c'est mon record, et je vai continuer dans cette voi
suicide.fr.nf
Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

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- Laurent MB
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Merci pour vos réponses.
Demoiselle, tu parles plusieurs fois des marques, est-ce que c'est important pour toi?
Ysilne, ce que tu décris correspond un peu à ce que j'ai pu vivre, sauf que c'est tout mélangé
. Notamment les coups que j'ai utilisé l'immense majorité du temps, c'était pour moi causé par la rage, et ça me faisait au contraire focuser plus que jamais. (*je trouve pas de traduction française de focuser, j'espère que c'est compréhensible). La rage me guidait, je voulais ressentir, punir, être plus alerte, et ça me faisait sentir plus "moi" en un sens (et puis il fallait bien punir..
).
SR-o tu as écrit une phrase qui représente clairement la question qu eje me pose "c'est vraiment la seul chose qui me convient". Pourquoi est-ce que cela convient? Pourquoi je ne me susi presque jamais coupé mais naturelement frappé? Pourquoi les gens se coupent au lieu de se frapper qui, un efis encore, est à mes yeux plus "naturel"...
Bref, j'ai pas de conclusion, mais merci de vos réponses, j'essaye de comprendre, même si ça dépend de chacun.
Allez, le prochain étudiant en psychologie qui vient nous demander des nformations onle met sur le coup.
Demoiselle, tu parles plusieurs fois des marques, est-ce que c'est important pour toi?
Ysilne, ce que tu décris correspond un peu à ce que j'ai pu vivre, sauf que c'est tout mélangé


SR-o tu as écrit une phrase qui représente clairement la question qu eje me pose "c'est vraiment la seul chose qui me convient". Pourquoi est-ce que cela convient? Pourquoi je ne me susi presque jamais coupé mais naturelement frappé? Pourquoi les gens se coupent au lieu de se frapper qui, un efis encore, est à mes yeux plus "naturel"...
Bref, j'ai pas de conclusion, mais merci de vos réponses, j'essaye de comprendre, même si ça dépend de chacun.
Allez, le prochain étudiant en psychologie qui vient nous demander des nformations onle met sur le coup.

- Demoiselle
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Les marques sont les seules choses qui me restent après tout. Le souvenir.
Même si je ne trouve pas ça beau, qu'elles disparaissent me fait mal. j'en garde pas mal et quand elles s'en vont j'ai l'impression que c'était comme si toute la souffrance n'avait jamais existée, que je n'avais jamais vécu ça.
Les mots qui y sont gravés partent aussi et je ne peux m'empêcher d'en chercher les contours. C'est assez malsain en somme.
Le fait que je me gratte n'est pas pour les marques mais parce que je suis stressée, donc je m'acharne sur ce que j'ai.
L'autre problème est le sang, le besoin de le voir couler, de le sentir dans ma bouche, de le goûter.
Donc les marques en somme c'est montré le fait que j'ai pu souffrir et ça montre que j'ai encore une emprise sur moi-même, quelque chose que je peux contrôler. Que j'arrive encore à me faire souffrir.
Même si je ne trouve pas ça beau, qu'elles disparaissent me fait mal. j'en garde pas mal et quand elles s'en vont j'ai l'impression que c'était comme si toute la souffrance n'avait jamais existée, que je n'avais jamais vécu ça.
Les mots qui y sont gravés partent aussi et je ne peux m'empêcher d'en chercher les contours. C'est assez malsain en somme.
Le fait que je me gratte n'est pas pour les marques mais parce que je suis stressée, donc je m'acharne sur ce que j'ai.
L'autre problème est le sang, le besoin de le voir couler, de le sentir dans ma bouche, de le goûter.
Donc les marques en somme c'est montré le fait que j'ai pu souffrir et ça montre que j'ai encore une emprise sur moi-même, quelque chose que je peux contrôler. Que j'arrive encore à me faire souffrir.
Si seulement je n'avais oublié d'exister
Pourquoi est-ce que seul les lames me conviennent ?
Bonne question...
Se couper laisser des marques et puis on vois le sang couler, même si je n'aime pas trop ça, je me suis aperçu que je suis quand même plus satisfait quand le sang coule...
ça parait plus naturel mais est-ce que ça l'est vraiment ? Je crois bien que rien de ce que l'on fait n'est naturel. Les traces laissées peuvent paraitre naturel, pour les autres, mais l'on est pas dupe de ses propres marques, chacun sais ce qu'il a fait et si tel ou tel trace est volontaire ou non.
Je me pose une question depuis longtemps, est-ce que les autres animaux dépriment ? Est-ce ça leur arrive de ce suicider ? de se faire mal ?
Bonne question...
Se couper laisser des marques et puis on vois le sang couler, même si je n'aime pas trop ça, je me suis aperçu que je suis quand même plus satisfait quand le sang coule...
Surement une question d'environnement, de conditionnement social, quelque chose qui fait que dans notre société, c'est comme ça, les films aussi surement...Pourquoi les gens se coupent au lieu de se frapper qui, un efis encore, est à mes yeux plus "naturel"...
ça parait plus naturel mais est-ce que ça l'est vraiment ? Je crois bien que rien de ce que l'on fait n'est naturel. Les traces laissées peuvent paraitre naturel, pour les autres, mais l'on est pas dupe de ses propres marques, chacun sais ce qu'il a fait et si tel ou tel trace est volontaire ou non.
Je me pose une question depuis longtemps, est-ce que les autres animaux dépriment ? Est-ce ça leur arrive de ce suicider ? de se faire mal ?
suicide.fr.nf
Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

Coupures moi... parce que je ne voyais que ça comme moyen... Et puis j'ai gratter, c'est plus pratique car j'peux le faire à tout moment... Et en ce moment j'ai envie de me bruler, mais je sais pas pourquoi...
Je me sens tellement idiote de dire ça...
Et SR-o oui les animaux peuvent ètre déprimé, se mutiler, se suicider.
Un chat ou un chien peut ètre déprimé si son maitre auquel il était très attaché meurt avant lui, et il peut carrément se laisser mourir car c'est sa raisonde vivre. Commun chez les labradors, ils se léchent à sang (j'en ai connu un d'ailleurs...) parce qu'ils ont besoin d'énormément d'affections et croivent en manquer.
Je me sens tellement idiote de dire ça...
Et SR-o oui les animaux peuvent ètre déprimé, se mutiler, se suicider.
Un chat ou un chien peut ètre déprimé si son maitre auquel il était très attaché meurt avant lui, et il peut carrément se laisser mourir car c'est sa raisonde vivre. Commun chez les labradors, ils se léchent à sang (j'en ai connu un d'ailleurs...) parce qu'ils ont besoin d'énormément d'affections et croivent en manquer.