L'AM chez moi est beaucoup moins fréquent que fut un temps en pratiques mais il est là en moi constamment...
J'ai envi de vous faire part d'un article mis sur mon blog y'a quelques mois mais encore tellement d'actualité
il y a des gens qui sont né pour être heureux, pour que tout aille bien dans le vie, ou relativement bien, et d'autre qui accumule inlassablement les chagrin! Une fatalité surement c'est ainsi que je vois ma vie aujourd'hui...Il fallait bien qu'un jour cette article arrive, qu'un jour tout celà sorte un peu...
Aux yeux de tous ou seule peu importe, pourquoi le cacher?! Celà ne me fera pas avancer.
Le dire! qu'est-ce que je risque? Au pire ça n'ouvrira pas les yeux a certaines et ne fera pas fermer ceux des autres...
Tellement de questions en moi et surtout aucunes reponses?
"Pourquoi" Un mot, un seul, qui apporte tant a dire, tant a comprendre et qui revient si souvent...
Pourquoi tout ça? Acharnement de la vie? Fatalité? Erreurs de ma part?
Comment se (re)construire face a de tels questions?
Je me bats chaque jour pour faire au mieux et je m'apperçois que plus les jours avancent et moins j'y arrive, on m'a si souvent dit "qd tu es au fond du trou tu ne peux que remonter" mais si ce trou etait sans fond? Si jamais je n'arrivais a l'atteindre pour enfin remonter?
Comment survivre avec tant de chose sur soi, en soi? Comment accepter qu'on est pu faire des erreurs a vouloir bien faire? Comment comprendre qu'on ai pu passer a coté de certaines choses juste devant soi et n'avoir rien vu...
Comment vivre en ayant deja surmonter tant de choses sans jamais avoir eu de pause?
Comment relever la tête alors qu'avancer d'1 pas demande une force inimaginable pour au final reculer de 3 pas?
Un combat se termine, un coup dur passe pour laisser place a un autre toujours plus grand et plus douloureux...
Je descends petit à petit dans un gouffre qui me fragilise de plus en plus mais en on me demande également d'etre forte, que dois-je faire? Demander le pardon de ne pas y arriver? De ne pas être aussi forte que les gens le voudrai? De ne pas avoir le droit d'etre faible sous peine de se le faire reprocher?
"releves la tête!!! regarde devant toi, analyse le positif et arrête de dire n'importe quoi!!!"
Combien de fois ai-je entendu cela... Et combien de fois ai-je chercher ce que l'on me demande sans trop le trouver...
Si souvent je rêve de pouvoir dire stop!!! "
"Arrêtez tout, laisser moi juste quelques jours, quelques heures pour souffler j'vous en prie!"
malheureusement se n'est pas toujours possible, et quand sa l'est, ma demande fait du mal autour de moi et n'engendre que reproche et méchanceté, ce que je comprends mais...
que choisir entre souffrir et faire souffrir?
Il n'y a aucun choix... quelques soit la decision le mal est là...
Si j'en avais le pouvoir quelque part je souhaiterai pouvoir donner toute ma souffrance aux autres juste quelques minutes et dire "regarde, regarde ô combien j'ai mal" qu'on réalise enfin a quel point tout ceci est dur mais je ne peux pas alors jecris, je pleure, je supplie que tout s'arrête et qu'on arrête de me demander d'être toujours a la hauteur, qu'on accepte que je n'en suis pas capable et qu'on me le pardonne...
Alors je le demande... Pardon de ne pas y arriver, pardon du mal que je fais...
Pardon...
Je ne me suis encore jamais présenté en détails a vous, peut être est-ce l'occasion de le faire, je suis une jeune maman avec 3 enfants.
Mon calvaire a commencé dès l'age de 5ans a la naissance de ma jeune sœur, petit miracle de ma mère elle a envahi son cœur...
15ans de combats a essayé d'attirer son attention, d'avoir des signes d'affections mais je n'ai que méchanceté en retour (involontaire je pense).
Adolescence fort difficile, je me suis vite mise a l'écart n'arrivant a rire et a sourir comme devrai le faire une jeune fille de cette age...
17ans, le début du calvaire de l'AM, un décès ds la famille, une personne que j'adorai plus que tout, des au revoir trop difficile, ce fut la goutte qui fit déborder le vase... Le début de l'AM... 3-4-5 fois par jours sans fin, sans douleurs presque sans chagrin tellement j'étais sonnée.
1 seul but, attirer l'attention, criée au secours, appeler de l'aide chose que je n'arrivais plus a faire par la parole, je n'ai eu quoi? de l'ignorance, l'abandon "si ça t'amuse bah continu tu veux que je te dise quoi?!"
Il n'y a rien a dire... Je "m'amuse" dans mes marre de sang, j'adore tomber dans les pommes
enfin bref... 3ans de plus pour calmer un peu tout ça, la naissance de ma fille m'a bcp aider, j'avais enfin une raison de vivre, une raison de me battre et la peur d'abandonner une personne qui m'aime enfin, qui tiens a moi sincèrement.
Les années passe et les coup dur s'accumule, maladies, trahison, poignard ds le dos et j'en passe, et tjs le même statue vis a vis de ma sœur, chacun sa place, l'aimé et la mal-aimé...
Et des échecs, un mariage foireux primé par une trahison, la seul personne en qui j'avais encore confiance, a fait mal a ceux en qui je tenais le plus en ce monde, mes enfants... a ma fille... (je vous laisse imaginer...)
Incapable d'aimer, incapable d'être aimé et incapable de protéger ceux que j'aime...
Tant de souffrance en moi, tant de mal, tant d'incompréhension, pourquoi moi?
Aujourd'hui je suis avec un homme que j'aime plus que tout, j'ai surmonter mes peurs une a une pour ne pas le perdre, j'ai tant encaissé que je m'étonne moi même de ne pas avoir craqué définitivement!
Autant il comprends très bien que je puisse etre mal et les raison de ce mal etre autant il ne realise pas a quel point, comment dire et faire comprendre a la personne qu'on aime que c'est trop? Que notre situation actuelle me demande bien trop a encaisser?
(on vie a 250km l'un de l'autre sa famille n'acceptant ma situation, divorcée 3 enfants complique énormemant les chose)
Enfin bref, vouloir crier stop c'est trop, vouloir partager son mal quelques mn afin de montrer ô combien on a mal mais si impossible a faire, que reste-il? encore supporter seule? encore pleurer cacher de tous? faire encore des bêtises pour soulager son mal?
Mais ça je m'efforce de ne plus le faire, pour lui avant tout, car je lis tellement de souffrance dans ses yeux quand il voit le résultat, je fis deja assez de mal autour de moi pas la peine d'en rajouter, mais lui réalise t'il l'ampleur de l'effort que sait que de se retenir? J'en doute...
J'ai plus mal en moi a me retenir qu'a le faire c'est pour vous dire

Voilà, j'ai lâcher ce que j'avais a dire: stop qu'on arrête de m'en demander tant, j'en ai déjà trop en moi je ne peux plus en supporter plus, qu'on me laisse souffler un peu...
Désolée d'avoir été longue.
bise a tous