C marrant parce que je me suprends à imaginer la vie "après", après la maladie, après tout ce qui va avec, après tout ça, après l'hospitalisation...
Et elle me fait peur... Arriverais-je à me sortir de tout ça après cette hospitalisation ???
Plus d'AM, plus d'alcool, de l'intégration, des sourires, de la réussite !
Mais tout au fond, est-ce que j'y crois vraiment...
Je ne sais pas, je ne sais plus....
Demain 7h30 : boulot.
Dur, dur... Vraiment dur.
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
QUE JE NE FERAIS PAS !!! Parce qu'il ne faut pas....
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Je me sens si étranger à cette impression. Je ne sais pas si ça vaut mieux, mais il est un stade où on est tellement dégouté qu'on ne ressent pas le besoin de se faire mal.
Dsl... C'est pas terrible comme message, mais je voulais te souhaiter bon courage.
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]
Celui que je t'ai laissé n'était pas vibrant d'espoir non plus donc... Pffff..........................
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
On me dit dépravée, on me dit froide, on me dit morte, on me dit dure, on me dit malsaine, on me dit... tant de choses basée sur rien...
Je suis dure, je suis malsaine, je suis manipulatrice, je suis rancunière, je suis mauvaise, je suis tyrannique, je suis maniaque....
Mais que savez-vous de ma vie ?? On veut m'aider, on me démontre par A + B que c possible, et ils ne font que parler d'eux, tous autant qu'ils sont... et je veux mais je le fais pas, je voudrais parler de moi, partager mes sensations, mes peurs, mes angoisses, mais personne n'est là, ils assurent être là mais personne n'est là. Il a passé l'après-midi à me parler de lui, de lui et de lui, de son mal-être, de ses déceptions, de lui, tout le temps de lui... et moi... il me dit qu'il faut que je parle mais je ne peux pas en palcer une...
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
La plupart des gens pensent que si on veut parler il suffit de prendre la parole. Ils ne pensent pas qu'il faut l'environnement, l'ecoute...
En parlant de lui, il pense peut etre combler le silence qu'il y aurait sinon, que tu n'oserais rien dire ?
En tout cas, tout le monde n'est pas comme ca : la preuve, tu l'ecoutes plus que tu ne parles. Trouve ton double.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste. RAC. Androm. III, 3.
En parlant de lui, il pense peut etre combler le silence qu'il y aurait sinon, que je n'oserai rien dire...
Je ne crois pas... je pense qu'en fait les gens ont une terrible envie, voire besoin, de parler d'eux-même, moi y compris bien sûr, et que de ce fait, lorsqu'ils trouvent une oreille attentive, car je suis attentive volontairement (il ets bienb plus simple de penser aux autres qu'à soi !) , ils ne la lâchent plus, au point d'oublier parfois ce qu'ils ont en face d'eux, au point de ne même pas se faire la remarque "mais je ne sais rien d'elle après tout". Et c dommage. Je ne prendrai pas la parole aussi facilement que certains le font vis à vis de leur prbm, mais je réponds auix questions que l'on me pose. Je n'ai pas la conversation on va dire "intime" ou "personnelle" très facile même pas du tout, mais je me dis que moi j'arrive à faire parler les gens, de leurs prbms, souvent d'ailleurs ils ne me parlent que de ça, alors pourquoi pas eux ??
Un double ???? Ingérable ! [/quote]
Qui croyais-tu que j'étais ? Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.