Quelques temps après.

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chloe-2807
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Quelques temps après.

Message par chloe-2807 »

Bonjour à tous,

Il y a longtemps que je ne suis pas venue ici, quelques mois tout au plus.
Grâce a mes consultations chez la Psy, j'ai comme l'impression que quelque chose est en train de se débloquer en moi. Je vous explique,
J'arrive de plus en plus (mais pas totalement) à me tenir droite, psychiquement parlant je veux dire. Mais la position est révélatrice, comme une crainte face au monde qui commence tout doucement à s'effacer.
Interieurement, je me suis surprise à me dire, a reflechir à ceci:

L'environnement dans lequel j'évolue est comme il est, je ne peut le changer, au lieu de me sentir oppresser, bloquer, decourager, enfoncer par celui-ci je ferais mieux d'essayer de me dépasser, d'aller au delà, car rien n'est plus motivant qu'aller au bout du chemin, de surpasser les obstacles, et arriver au bout de se dire: C'est moi qui l'ai fait. J'ai réussi. Je réussi.


J'ai parfois aussi des élans de nostalgie, je sais que la personne qui m'a aider sera toujours là pour moi, mais j'ai toujours cet espece de pincement au coeur. Je me remémore chaque mot, c'etait si bon de se sentir protéger, aider, de voir que quelqu'un comprenait vraiment, quel a su voir a travers le masque. Je ne veux pas déchirer ce lien. Je m'y suis attacher a cet personne, j'ai pr elle une estime inestimable. Mais d'un autre coté je me dis que je dois reussir a surpasser tout ça, pour Moi, puis pour cette personne, pour lui montrer la façon dont j'evolue grace à elle, tout ce qu'elle ma apporter.

Mais je le vois cet avant bras droit. Certes, il est aisement facile de constater pour par exemple un voisin ou une voisine de classe qu'il en a etc ainsi pour moi. Il se trouve par un certain evenement que quelques gens le savent, (toute ma classe de troisieme, je suis en premiere maintenant). Parfois j'aimerai les voir plus voyante ces cicatrices (bizarre je sais) pour voir comment les gens reagirait en leur plantant limites le truc hyper super voyant devant les yeux. Je ne sais pas pourquoi. D'autres fois, j'aimerais sentir ses regards moins pesant. Etrange.

en tout cas elles sont la, elle temoigne de mon passé, font partie de moi, on peut faire avec, pas oublier. J'assume les manches courtes, je ne veus pas me cacher, je n'aime pas sa, j'ai vecu sa, je suis comme sa, un point c'est tout.

Merci d'avoir lu jusqu'au bout :)

aaah j'en avais besoin de faire la vidange de mon p'tit coeur, me sens plus legere. :'D
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Never Alone With Myself
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Message par Never Alone With Myself »

c'est super que tu nous parles de ton cheminement :)

courage, tu n'es qu'au début de ton chemin dans cette vie!

c'est super encourageant de voir ce cheminement de ta part, merci de nous en faire part avec autant d'espoir...je suis certaine que ca en encouragera plus d'un!

Bonne continuité :)

Amélie.
L'esprit c'est comme un parachute ; ça fonctionne quand c'est ouvert
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chloe-2807
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Encore, encore quelques temps après.

Message par chloe-2807 »

Me Revoilà après tout ce temps.
Bonsoir déjà ^^"
Vous savez après tout ce temps et tous ces évènements dans ma vie 'AM', il se trouve que cette année je me trouve des élans de lucidité formidable.

Certaines personnes ne serais ce que dans ma classe, me paraissent d'une futilité, comme si elles ne se rendaient pas compte des enjeux, des opportunités de la vie. Je ne dis pas, être au lycée ne signifie pas forcément vivre en ermite derrière ces bouquins ^^ mais quand même; je trouve que les gens n'arrivent pas ou ne comprennent pas la chance qu'ils ont.

Trop de temps gâché, peut être cela ma t'il fait comprendre certaines choses. Vous savez, au fond, je me sens vraiment plus libre, libre d'être comme il me plait d'être et non plus attaché au regard de jugement permanent des autres. Je me sens vivre, un peu, beaucoup, les cour prennent de la consistance, je m'y interresse vraiment , une certaine passion? ^^ quoiqu'il en soit je m'y accroche car la seule personne sur laquelle on puisse compter c'est bien soi même et personne d'autre.

Je n'ai plus envie de me faire marcher sur les pieds, je suis quelqu'un de gaie, d'ouverte, sans doute un peu extravertie car mon monde de pensée a certes un peu changé en quelques années, les autres évoluent autour de moi, je suis moi, et je ne laisserai personne pour rien au monde me volait ce que j'ai de plus précieux: ma volonté et ma détérmination.

De caractère tellement spontanée, j'evite même de m'enflammer pour la gente masculine, parce que oui je n'ai pas envie que la chute fasse mal alors j'y vais et je fonce, si quelqu'un doit se montrer sur mon chemin, je le verrais, il ne faut jamais forcer ce genre de chose, (l'amour tout ça, j'idéalise assez vite vous savez - bref -_-" ).



J'ai craqué.



Il n'y a pas si longtemps (1 semaine )mon bras droit en a refait les frais. Au bout de plusieurs mois sans. Peut être que je m'impose trop de choses a moi même? Suis je trop strict à mon égard? Seulement je ne veux pas me perdre, mais quelle sensation de voir accroupi sous la douche ce sang. Une fascination? un Concrétisation de ses flashs backs qui me hantait. Ce soulagement, cet apaisement.
Comme l'impression que si je l'ai fait cette fois ci , ce n'était plus pour les même raisons. Peut être un besoin de dépressuriser tout cet environnement autour de moi. Puis cette sensation. Une marque, je m'imagine parfois comment la marque sera, si elle va durer longtemps et rester en moi, perduré. Cicatrices, je vous déteste mais vous faites partie de moi, de mon patrimoine, oserai je dire fierté?


Peut être est ce parce que j'aimerais bien retourner vers ce prof qui m'a tant aidé, ses mots si vous les aviez entendu. Encore une histoire de fascination. Mais se sentir protéger, écouter, entendu lorsque l'on se noie, quoi de sensations plus fortes et intenses. Cela s'appelle la nostalgie. Il ma dit que bien sur je pourrai revenir le voir dans son bureau quand je le voudrais, pour parler etc. Comme si, oui, c'est exactement sa, j'avais peur de le perdre étant partiellement guérie, sur le chemin de la guérison, n'ayant plus de raison "valable" d'aller me plaindre et me confier.


Mais juste parler mais je n'ose pas, croyant n'avoir plus le prétexte de la souffrance visible. Car je me bats, sans doute le sais t'il, je ne sais pas. En fin d'année dernière, je lui ai écrit une lettre lui exprimant tout ce que j'avais la dedans après toutes ces épreuves et son aide également. ayant un exemplaire, je me reprends parfois a la relire sous un fond de nostalgie.

Lui parler sans oser.


(...) un silence qui se noie. Reprendre un peu d'Air. Me dire qu'il est toujours là.(...) parler : Je le veux. Pourquoi la parole ne se lie t-elle pas aux actes?



Chloe
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