vraiment mal
vraiment mal
cela fait à peu près un an et demi que je vais mal. cet ét, j'avais un peu remonté la pente, mais je ne sais pas pourquoi, tout est retombé. j'ai laché prise. alors que je pensais que tout était fini...
donc, revenue au point de départ... j'ai mal dans mon coeur, sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi... il y a deux mois j'avais arreter l'AM, et je viens de recommencer il y a qqes jours. tous mes efforts réduit à néan...
angoissée, paniquée, tout le teps peur... peur des autres, peur du jugement, peur qu'on me voit... je dois me cacher, je dois etre invisible, passer inaperçue...
je me cache tout le temps des autres, je mens tout le temps, je fais comme si tout allait bien...
donc, revenue au point de départ... j'ai mal dans mon coeur, sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi... il y a deux mois j'avais arreter l'AM, et je viens de recommencer il y a qqes jours. tous mes efforts réduit à néan...
angoissée, paniquée, tout le teps peur... peur des autres, peur du jugement, peur qu'on me voit... je dois me cacher, je dois etre invisible, passer inaperçue...
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- olp
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bonjour et bienvenue ici!
j'ai peu de temps, je voulais juste te dire que tu es lue.
c'est toujours dur, l'après-été. toujours un moment creux, va savoir pourquoi.
mais on en sait très peu sur toi. tu dis que tu as mal...peux-tu identifier au moins le sentiment?
peur de quoi? tu peux mettre des mots plus précis?
souvent, ca aide...
reste accrochée, Lily et tiens-nous au courant
j'ai peu de temps, je voulais juste te dire que tu es lue.
c'est toujours dur, l'après-été. toujours un moment creux, va savoir pourquoi.
mais on en sait très peu sur toi. tu dis que tu as mal...peux-tu identifier au moins le sentiment?
peur de quoi? tu peux mettre des mots plus précis?
souvent, ca aide...
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"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
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et bien... c'est un peu compliqué... tout a commmencé au collège. Pendant quatre ans, dans ma classe, j'étais seule, contre 31 autres élèves. rjetée, moquée... on me reprochait d'etre différente (ce serait un peu long à expliquer pourquoi, j'ai pas trop trop de temps non plus) sans jamais chercher à savoir pourquoi j'étais comme ça.... et comment accepter d'etre différente, si on me le reproche? pas possible.
alors, j'ai perdu toute confiance, je suis tombée, petit à petit...
donc peur de comment on me voit... je me sens inférieure nulle, en gros...j'ai peur qu'on me voit, parce que je ne dois pas exister...
peur de ce qque l'on peut penser de moi...
un passé à oublier, seize années à effacer de mémoire, à bruler... seize pages à tourner.... (oui, depuis ma naissance j'ai eu une vie assez compliquée...)
alors, j'ai perdu toute confiance, je suis tombée, petit à petit...
donc peur de comment on me voit... je me sens inférieure nulle, en gros...j'ai peur qu'on me voit, parce que je ne dois pas exister...
peur de ce qque l'on peut penser de moi...
un passé à oublier, seize années à effacer de mémoire, à bruler... seize pages à tourner.... (oui, depuis ma naissance j'ai eu une vie assez compliquée...)
- olp
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différente?
par rapport à quoi?
certes, certaines différences sont plus lourdes, plus évidentes que d'autres. certaines sont difficiles à vivre, parce que les autres, la pression des autres, cette méchanceté des enfants, celle plus subtile des ados te le font sentir.
mais ca ne te fait pas de toi quelqu'un qui mérite moins de vivre. dis-toi ca, dis-toi que la plupart d eceux, ici, qui te lisent, et écrivent ont été différents, le sont encore. Tu trouves qu'on mérite moins de vivre?
y'a rien à mériter. perosnne ne mérite ou ne mérite pas de vivre.ta vie est un fait, la Vie est un fait. y'a pas de logique
pour tourner de spages, souvent, il faut en parler, longtemps, souvent...tu crois pouvoir faire ca?
courage
par rapport à quoi?
certes, certaines différences sont plus lourdes, plus évidentes que d'autres. certaines sont difficiles à vivre, parce que les autres, la pression des autres, cette méchanceté des enfants, celle plus subtile des ados te le font sentir.
mais ca ne te fait pas de toi quelqu'un qui mérite moins de vivre. dis-toi ca, dis-toi que la plupart d eceux, ici, qui te lisent, et écrivent ont été différents, le sont encore. Tu trouves qu'on mérite moins de vivre?
y'a rien à mériter. perosnne ne mérite ou ne mérite pas de vivre.ta vie est un fait, la Vie est un fait. y'a pas de logique
pour tourner de spages, souvent, il faut en parler, longtemps, souvent...tu crois pouvoir faire ca?
courage
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bon, allez, je me lance. et je sais, c'est idiiot, se sentir vraiment différente, alors qu'au fond c'est pas bien grave... c'est juste qu'on me l'a tellement reproché, alors que moi j'ai jamais rien demandé à personne...
en fait, depuis que je suis née, ca n'a jamais été très simple. j'ai toujouers fait des miennes. dès que je suis sortie du ventre de ma mère, mon ptit coeur s'est arreté de battre, alors dès ma naissance j'ai connu l'hopital... puis j'y suis retourné lusieurs fois jusqu'à cinq ans, pour des raissons différents à chaque fois, mais à chaque fois j'ai failli mourir. donc, dès le début, sentiment d'abandon...
et à cinq ans... c'est là que tout s'est vraiment déclenché. un soir, en sortant de l'école, j'avais très très mal à la tete, puis je suis tombée dans le coma, on a découvert que j'avais un angiome canien... bref, je me suis réveillée sur un lit entre quatre murs blancs, hémiplégique, sans pouvoir parler, marcher, ou écrire (j'étais droitière, et mon hémiplégie était du coté droit). bon, après quelques péripéties, bcp de rééducation, j'ai appris à me servir de ma main gauche (puisque la droite était un peu hors service), à remarcher, reparler... mais il me reste touours des séquelles, et je ne pourrai jamais faire du sport comme tout le monde, ni meme les TP de chimie, ni trcer n graphique en math, ni... je ne sais pas quo dire d'autre...
j'aurai pu vivre tranquiliement avec cette différence si eseulement on ne me l'avait pas reproché... quand on se moque de moi, quand on me reproche d'etre différente, c'est un peu comme si on me reprochait d'etre encore en vie, comme si on me disait que ç'aurait été mieux que je reste dans le coma...
en fait, depuis que je suis née, ca n'a jamais été très simple. j'ai toujouers fait des miennes. dès que je suis sortie du ventre de ma mère, mon ptit coeur s'est arreté de battre, alors dès ma naissance j'ai connu l'hopital... puis j'y suis retourné lusieurs fois jusqu'à cinq ans, pour des raissons différents à chaque fois, mais à chaque fois j'ai failli mourir. donc, dès le début, sentiment d'abandon...
et à cinq ans... c'est là que tout s'est vraiment déclenché. un soir, en sortant de l'école, j'avais très très mal à la tete, puis je suis tombée dans le coma, on a découvert que j'avais un angiome canien... bref, je me suis réveillée sur un lit entre quatre murs blancs, hémiplégique, sans pouvoir parler, marcher, ou écrire (j'étais droitière, et mon hémiplégie était du coté droit). bon, après quelques péripéties, bcp de rééducation, j'ai appris à me servir de ma main gauche (puisque la droite était un peu hors service), à remarcher, reparler... mais il me reste touours des séquelles, et je ne pourrai jamais faire du sport comme tout le monde, ni meme les TP de chimie, ni trcer n graphique en math, ni... je ne sais pas quo dire d'autre...
j'aurai pu vivre tranquiliement avec cette différence si eseulement on ne me l'avait pas reproché... quand on se moque de moi, quand on me reproche d'etre différente, c'est un peu comme si on me reprochait d'etre encore en vie, comme si on me disait que ç'aurait été mieux que je reste dans le coma...
Salut...Les jeunes sont méchants en cours ou en dehors mais il y en a d'autres qui ne le sont pas. Je viens de lire votre récit de naissance et d'après. Et j'en suis retournée d'une part que une personne l'était hémiplégique, et je digère encore sa disparition. Donc je vois bien de quoi tu/vous parles/ez, moi je l'ai vu que de l'extérieur. Je pense que l'on mérite tous d'être là, on est tous différents, vous avez certainement une force intérieure plus grande que peu ont. Non en quoi est-ce idiot de ce que vous dites. Il ne faut pas dire des choses comme ça. "pour le coma"
Votre mère n'a pu su gérer ce qu'il arrivait, le sentiment d'abandon, je l'ai vécue d'une autre manière de la part de ma mère. Moi j'ai attrapé un truc étant toute petite, j'ai été séparé d'elle. Je ne sais pas si (vous) écrire à été la meilleure chose qui soit. Si vous êtes la, en vie, il doit bien y avoir une raison non ? Je n'aurai pas dû répondre à votre message. Excusez-moi pour ce message.
Votre mère n'a pu su gérer ce qu'il arrivait, le sentiment d'abandon, je l'ai vécue d'une autre manière de la part de ma mère. Moi j'ai attrapé un truc étant toute petite, j'ai été séparé d'elle. Je ne sais pas si (vous) écrire à été la meilleure chose qui soit. Si vous êtes la, en vie, il doit bien y avoir une raison non ? Je n'aurai pas dû répondre à votre message. Excusez-moi pour ce message.
mais si, mais si, au contraire, vous avez bien fait d'écrire ce message
c'est vrai qu'il y a une raison, si je suis en vie, parce que je me suis toujours battue, tout le temps j'ai du me battre, et encore maintenant, chaque jour je me bats pour trouvber encore l'espoir d'avancer...il faut juste que je reprenne confiance en moi, ainsi qu'en ceux qui m'entourent, parce qu'il y a aussi des gens bien....

c'est vrai qu'il y a une raison, si je suis en vie, parce que je me suis toujours battue, tout le temps j'ai du me battre, et encore maintenant, chaque jour je me bats pour trouvber encore l'espoir d'avancer...il faut juste que je reprenne confiance en moi, ainsi qu'en ceux qui m'entourent, parce qu'il y a aussi des gens bien....
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ta vie n'a pas été simple, elle ne l'est toujours pas, d'ailleurs...
je suis contente que ca te donne le courage d'encore avancer. prends appui, sur ces gens bien dont tu parles.
et si tu peux parler à quelqu'un, de l'am,peut-etre cela aussi sera moins lourd à porter?
je suis contente que ca te donne le courage d'encore avancer. prends appui, sur ces gens bien dont tu parles.
et si tu peux parler à quelqu'un, de l'am,peut-etre cela aussi sera moins lourd à porter?
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il y a des gens bien, sauf que je leur fais du mal.
je leur fais du mal parce qu'ils savent que je vais mal, mais que je ne leur en parle pas. si je n'en parle pas, ce n'est pas parce que je ne veux pas, c'est juste que je n'y arrive pas, que je ne trouve pas les mots...
j'ai l'impression de faire du mal à tout le monde, de toute façon, de ne pas avoir ma place... je ne suis jamais à ma place, j'ai toujours l'impression d'être de trop...
oui, c'est vrai que si je pouvais parler à quelqu'un de l'am, ce serait peut-etre moins lourd à porter... je veux dire, en parler pour de vrai, pas seulement dire à qqn qui ne me comprend absolument pas "ah tiens, tu sais quoi, je m'am!" et que l'autre tout de suite s'inquiète bcp trop pour moi, alors que je lui explique encore et encore qu'il ne faut pas qu'il ait peur...
je leur fais du mal parce qu'ils savent que je vais mal, mais que je ne leur en parle pas. si je n'en parle pas, ce n'est pas parce que je ne veux pas, c'est juste que je n'y arrive pas, que je ne trouve pas les mots...
j'ai l'impression de faire du mal à tout le monde, de toute façon, de ne pas avoir ma place... je ne suis jamais à ma place, j'ai toujours l'impression d'être de trop...
oui, c'est vrai que si je pouvais parler à quelqu'un de l'am, ce serait peut-etre moins lourd à porter... je veux dire, en parler pour de vrai, pas seulement dire à qqn qui ne me comprend absolument pas "ah tiens, tu sais quoi, je m'am!" et que l'autre tout de suite s'inquiète bcp trop pour moi, alors que je lui explique encore et encore qu'il ne faut pas qu'il ait peur...
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bien sur, que ce serait moins lourd à porter.
Il ya quelqu'un que tu connaisses suffisamment pour pouvoir en parler ouvertement, dire les choses clairement, expliquer? Quelqu'un qui chercherait à t'aider mais que tu n'aurais pas l'impression d'embêter?
Une amie, un parent?
ou, à défaut, et dans une autre otpique, un psy-quelque chose? pour avoir une oreille, pour démêler les sentiments qui t'agitent? te délivrer de cette culpabilité?
Il ya quelqu'un que tu connaisses suffisamment pour pouvoir en parler ouvertement, dire les choses clairement, expliquer? Quelqu'un qui chercherait à t'aider mais que tu n'aurais pas l'impression d'embêter?
Une amie, un parent?
ou, à défaut, et dans une autre otpique, un psy-quelque chose? pour avoir une oreille, pour démêler les sentiments qui t'agitent? te délivrer de cette culpabilité?
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Mes parents, ce n'est meme pas la peine. je ne peux pas leur en parler, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un blocage. pourtant, ils savent tout, meme si ils pensent que je vais bcp bccp mieux... mes amies, j'ai essayé, mais... pasp ossible, j'ai tout le temps l'impresison de leur faire du mal en leur en parlant, et puis elles ne comprennent pas vraiment...
je vais chez un psy depuis un an... parfois ça m'aide, parfois non, mmais je ne peux pas parler de certaines choses lorsque je suis en face de qq... j'ai trop peur des autres... tout le temps... angoisse permanente... donc jen e parle de l4AM à personne...
je vais chez un psy depuis un an... parfois ça m'aide, parfois non, mmais je ne peux pas parler de certaines choses lorsque je suis en face de qq... j'ai trop peur des autres... tout le temps... angoisse permanente... donc jen e parle de l4AM à personne...
Bienvenue ( un peu en retard, désolée ...).
C'est vrai qu'il est parfois très difficile de parler quand ça ne va pas, entre la peur de faire du mal, de ne pas etre comprise, d'embeter, de ne pas trouver les mots, ...
Au début je n'en parlais pas à mes amis, trop fière pour accepter aller mal, et puis peur qu'ils s'inquietent.
Mais au final, meme s'ils ne comprennent pas et ne savent pas toujours quoi répondre, ça peut aider d'avoir juste une oreille.
Et puis savoir leur fait souvent moins de mal que de rester dans l'ignorance et se poser des questions.
Pour ce qui est du psy, s'il y a certaines choses dont tu n'arrives pas à lui parler, tu peux essayer de lui mettre par écrit. Et s'il t'est trop difficile de lui remettre en mains propres ( pas facile, j'ai flanché à ce moment !), tu lui envoies par la poste, c'est un geste plus "banal".
C'est vrai qu'il est parfois très difficile de parler quand ça ne va pas, entre la peur de faire du mal, de ne pas etre comprise, d'embeter, de ne pas trouver les mots, ...
Au début je n'en parlais pas à mes amis, trop fière pour accepter aller mal, et puis peur qu'ils s'inquietent.
Mais au final, meme s'ils ne comprennent pas et ne savent pas toujours quoi répondre, ça peut aider d'avoir juste une oreille.
Et puis savoir leur fait souvent moins de mal que de rester dans l'ignorance et se poser des questions.
Pour ce qui est du psy, s'il y a certaines choses dont tu n'arrives pas à lui parler, tu peux essayer de lui mettre par écrit. Et s'il t'est trop difficile de lui remettre en mains propres ( pas facile, j'ai flanché à ce moment !), tu lui envoies par la poste, c'est un geste plus "banal".
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
mes amies savent que ça ne va pas...au début, je leur en parlais, mais maintenant, je n'y arrive plus.
d'une part parce que j'ai plus mal qu'avant, alors c'est plus dur, et d'autre part parce que moi-meme je ne comprends plus, alors comment leur expliquer??
puis je me rends parfois compte que je dis trop de choses, une fois que je me dévoile, les mots sortent de ma bouche parfois sans que je le veuille vraiment, et à la fin c'est pas super...
d'une part parce que j'ai plus mal qu'avant, alors c'est plus dur, et d'autre part parce que moi-meme je ne comprends plus, alors comment leur expliquer??
puis je me rends parfois compte que je dis trop de choses, une fois que je me dévoile, les mots sortent de ma bouche parfois sans que je le veuille vraiment, et à la fin c'est pas super...