Les parents. Que leur dire et comment ?
Les parents. Que leur dire et comment ?
Il me semble qu'il y a beaucoup d'incompréhension, de difficultés de relation avec les parents. Leurs réactions sont rarement celles qui sont attendues, comme s'ils ne comprenaient pas ce que vous vivez. QU'EST-CE QUE vous voudriez que vos parents comprennent ?
Mais une relation ce n'est pas seulement dire, c'est un échange et donc il faut aussi essayer de comprendre la réaction de l'autre pour pouvoir dialoguer et essayer de se faire comprendre. Peut-être que certains ont réussi et peuvent partager avec nous COMMENT faire comprendre à ses parents ce que l'on vit.
Mais une relation ce n'est pas seulement dire, c'est un échange et donc il faut aussi essayer de comprendre la réaction de l'autre pour pouvoir dialoguer et essayer de se faire comprendre. Peut-être que certains ont réussi et peuvent partager avec nous COMMENT faire comprendre à ses parents ce que l'on vit.
Mon exemple n'a pas reellement été une reussite...
Comment ? Sans trop de souffrance, j'aurais voulu. Des 2 cotés. Donc l'annoncer soi-meme, meme si c'est dur, est probablement mieux que d'attendre qu'ils l'apprennent apres un evenement trop douloureux, et de la part de gens moins attentifs et respectueux.
Je ne voulais pas qu'ils comprennent, je l'ai caché. Mais maintenant, avec le recul, j'aurais voulu qu'ils sachent que j'allais mal. Qu'ils ne sachent pas tout, pas dans le detail, pas les blessures et le reste, pas non plus les causes. Juste mon etat general, afin qu'il puissent etre a l'ecoute, et qu'ils me menagent dans ma sensibilité extreme.
Je ne changerais pas le passé, tant pis. Maintenant, je pense savoir dire l'essentiel. Pas tout, probablement. Et la distinction entre ce qui est à moi seulement et ce que je peux/dois partager n'est pas evidente à faire.
Comment ? Sans trop de souffrance, j'aurais voulu. Des 2 cotés. Donc l'annoncer soi-meme, meme si c'est dur, est probablement mieux que d'attendre qu'ils l'apprennent apres un evenement trop douloureux, et de la part de gens moins attentifs et respectueux.
Je ne voulais pas qu'ils comprennent, je l'ai caché. Mais maintenant, avec le recul, j'aurais voulu qu'ils sachent que j'allais mal. Qu'ils ne sachent pas tout, pas dans le detail, pas les blessures et le reste, pas non plus les causes. Juste mon etat general, afin qu'il puissent etre a l'ecoute, et qu'ils me menagent dans ma sensibilité extreme.

Je ne changerais pas le passé, tant pis. Maintenant, je pense savoir dire l'essentiel. Pas tout, probablement. Et la distinction entre ce qui est à moi seulement et ce que je peux/dois partager n'est pas evidente à faire.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
moi mes parents s'en sont aperçut tout seul sa a était que enguelade sur enguelade bref (on passe les détails) maintenant ils croivent que tout va bien et ils ne se sont pas posés de questions sur le pourquoi de mon état... mes certains parents ne réagissent pas comme sa... les parents de mon copain le savent et eux ils mécoutent et m'aident comme ils le penvent je pense que certaines personnes ne peuvent tout simplement pas comprendre...
je voudrais être un poignard pour faire couler ton sang autant que tu as fait couler mes larmes...
- Pandora
- Ancien modérateur
- Messages : 4256
- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Que dire si ce n'est qu'ils ont toujours été et restent complètement à côté de la plaque, le pire étant que dans leurs paroles d'hier soir, je ne faisais que du cinéma parce qu'aun médecin ne leur a dit : votre fille a vécu ça donc voilà.... Donc je vais bien, tout va bien, et on s'éclate ! Bande de cons...
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Ces engueulades, ces violences, montrent que vos parents, tite fée et Pandora, croient qu'il vous suffit de vouloir arrêter pour arrêter. Cela me fait penser à ce qu'entendent les personnes dépressivess "Secoue toi" "fais un effort", alors qu'elles font déjà des efforts énormes, car tout est dur pour elles, se lever, se laver, manger, faire le ménage...
Peut-être que c'est la 1ère chose à faire comprendre : Ce n'est pas une question de volonté. et donc je ne suis pas coupable mais en souffrance...
Peut-être que c'est la 1ère chose à faire comprendre : Ce n'est pas une question de volonté. et donc je ne suis pas coupable mais en souffrance...
Mes parents ne savent rien...
Pour eux je suis une fille plutot joyeuse, bien dans ma peau, pas trop mauvaise à l'école et qui aime s'amuser et rigoler...
Je crois que je me plais dans ce role, je ne veux pas les faire souffrir, je ne veux pas qu'ils aillent mal, je ne veux pas non plus les décevoir...
Parfois j'aimerais quand meme avoir un adulte avec qui parler, pouvoir être moi, tout pouvoir dire, mais ce n'est pas vraiment possible, avoir je continue à sourire, et mes parents sont heureux...
Je n'ai pas le courage d'imaginer la réaction qu'ils pourraient avoir, alors je n'y pense pas, et puis comme pour le moment je me complais dans l'am, cette situation me convient à peu près...
Pour eux je suis une fille plutot joyeuse, bien dans ma peau, pas trop mauvaise à l'école et qui aime s'amuser et rigoler...
Je crois que je me plais dans ce role, je ne veux pas les faire souffrir, je ne veux pas qu'ils aillent mal, je ne veux pas non plus les décevoir...
Parfois j'aimerais quand meme avoir un adulte avec qui parler, pouvoir être moi, tout pouvoir dire, mais ce n'est pas vraiment possible, avoir je continue à sourire, et mes parents sont heureux...
Je n'ai pas le courage d'imaginer la réaction qu'ils pourraient avoir, alors je n'y pense pas, et puis comme pour le moment je me complais dans l'am, cette situation me convient à peu près...
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
Je pense, Sélénite, que tes parents souffriraient sûrement si tu leur parlais mais en même temps cela ne me semble pas juste qu'ils te croient heureuse. Tu dis que tu te complais dans l'AM, tu n'aimerais vraiment pas ne plus en avoir besoin ?
Ce que vous me dites, montre combien la relation est difficile avec les parents. Parfois vous ne dites rien pour les protéger ou éviter les histoires, parfois ils sont au courant mais ils nient le problème ou ils n'ont plus que ça en tête. Rien de simple !
Et puis c'est si difficile de parler de l'AM, de comprendre pour quoi on fait ça, à quoi ça sert, de savoir ce qui permettrait d'arrêter. Alors celui à qui on le dit se sent mal puisqu'il ne peut pas aider... Que peut-il faire ? Ecouter, ne pas abandonner, accompagner...
Ce que vous me dites, montre combien la relation est difficile avec les parents. Parfois vous ne dites rien pour les protéger ou éviter les histoires, parfois ils sont au courant mais ils nient le problème ou ils n'ont plus que ça en tête. Rien de simple !
Et puis c'est si difficile de parler de l'AM, de comprendre pour quoi on fait ça, à quoi ça sert, de savoir ce qui permettrait d'arrêter. Alors celui à qui on le dit se sent mal puisqu'il ne peut pas aider... Que peut-il faire ? Ecouter, ne pas abandonner, accompagner...
Seletine
n'as tu pas un oncle ou une tante avec qui tu t'entends bien pour en parler, on voit que tu as envie de partager ta douleur avec quelqu'un de plus âgé que toi, quelqu'un qui pourrait te soutenir dans la vie d'adulte,et c'est important, sinon tu as toujours un professeur ou une infirmière, essaie cela t'aiderait.
Je comprends quand tu dis que tu te complais dans l'am, je suis pareil, on a l'impression de vivre grâce à elle, elle nous fait tenir chaque jours mais elle nous vole aussi notre vie...
bises
Lilou
n'as tu pas un oncle ou une tante avec qui tu t'entends bien pour en parler, on voit que tu as envie de partager ta douleur avec quelqu'un de plus âgé que toi, quelqu'un qui pourrait te soutenir dans la vie d'adulte,et c'est important, sinon tu as toujours un professeur ou une infirmière, essaie cela t'aiderait.
Je comprends quand tu dis que tu te complais dans l'am, je suis pareil, on a l'impression de vivre grâce à elle, elle nous fait tenir chaque jours mais elle nous vole aussi notre vie...
bises
Lilou
"La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces."
Aragon
Aragon
J'ai l'impression qu'il y a là deux problemes : celui d'en parler ou non, et la reaction qu'il peuvent avoir.
Pourquoi leur parler, ca semble assez evident, je crois, mais pour leurdire quoi, et surtout pour obtenir quelle reaction ?
Que voudriez-vous qu'ils fassent, et en ont-ils vraiment les moyens ?
Vouloir etre ecouté sans rien dire, ou vouloir de l'aide sans montrer que ca ne va pas, c'est bien trop souvent ce qui arrive.
Pourquoi leur parler, ca semble assez evident, je crois, mais pour leurdire quoi, et surtout pour obtenir quelle reaction ?
Que voudriez-vous qu'ils fassent, et en ont-ils vraiment les moyens ?
Vouloir etre ecouté sans rien dire, ou vouloir de l'aide sans montrer que ca ne va pas, c'est bien trop souvent ce qui arrive.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.