Comment l'avez-vous dit ?
Comment l'avez-vous dit ?
Bonsoir à tous,
Je voulais vous proposer un sujet qui a en partie été abordé dans d'autres posts sans faire l’objet d’une véritable conversation construite.
Je voulais donc vous poser plusieurs questions :
Comment avez-vous annoncé à vos proches que vous vous blessiez volontairement ?
Avez demandé une médiation psychologique ?
Comment votre entourage a-t-il réagit ?
Comment auriez-vous souhaité qu’il réagisse ?
Si c’était à refaire, reprendriez-vous l’initiative de révéler votre am ?
Par la suite, peut être plusieurs années après, avez-vous regretté d’avoir parlé ?
Est-ce que parler vous a été bénéfique ?
J’espère que ces questions donneront l’occasion d’un réel échange d’expérience.
Merci.
Je voulais vous proposer un sujet qui a en partie été abordé dans d'autres posts sans faire l’objet d’une véritable conversation construite.
Je voulais donc vous poser plusieurs questions :
Comment avez-vous annoncé à vos proches que vous vous blessiez volontairement ?
Avez demandé une médiation psychologique ?
Comment votre entourage a-t-il réagit ?
Comment auriez-vous souhaité qu’il réagisse ?
Si c’était à refaire, reprendriez-vous l’initiative de révéler votre am ?
Par la suite, peut être plusieurs années après, avez-vous regretté d’avoir parlé ?
Est-ce que parler vous a été bénéfique ?
J’espère que ces questions donneront l’occasion d’un réel échange d’expérience.
Merci.
- olp
- Ancien modérateur
- Messages : 2171
- Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
- Localisation : Belgique
Bonsoir Vincent! et bonsoir à tous!
alors.
j'ai révélé mon automutilation, et le reste, contre ma volonté, en quelque sorte.
c'était un mauvais, un très mauvais jour. la psy de l'école s'inquiétait beaucoup pour moi, mes idées noires et mes coupures. puis ce jour là je me suis fait beaucoup de mal, et, pour la première et la seule fois, à notre rendez-vous, me voyant toute pale, elle a demandé à voir.
elle a pris peur devant l'ampleur que ca prenait (mon automutilation s'était beaucoup aggravée en quelques jours) et a convoqué mes parents.
donc, oui, j'ai eu une médiation psychologique, bien que ne l'ayant pas demandée. d'ailleurs, ce n'est pas moi qui ai rpononcé le smtos fatidiques mais elle.
ca faisait très peud e temps que l'am etait régulière. deux semaines, trois peut-etre. mais j'étais déjà enlisée jusqu'au coup.
Mon entourage, dans ce cas, ca a été mes parents. pas ma petite soeur. ils otn bien réagi, dans le bureau de la psy. ma mère a voulu reduire son temps de travail pour etre pres d emoi (en sortant du bureau, elle nen a plus reparlé). les deux voulaient m'aider.
après, ca a été plus difficile, le sujet est devenu tabou, on n'en paralit pas. ca attristait mes parents, je me souviens d ema mère me demandant "tu ne vas pas t'abimer, hein?".ils etaient malheureux.
j'aurais voulu.. je ne sais pas. j'avais peur d'en parler sur le moment. j'aurais voulu qu'ils ne sachent pas mais je ne sais pas ce qu'ils auraient pu faire. etant donné qu'ils savaient.oui, vraiement, je regrette qu'ils aient su si vite, quand c'était si peu fixé, si flou dans ma tete. prendre le temps d emoi-meme y voir clair avant d eleur dire.
je prendrais l'intiative d eleur reveler, oui. mais a posteriori, seulement. evidemment, quand on est ado, qu'on tente de se suicider, qu'on se blesse de facon violente, ya peu de chance que els parents ne sachent pas...
j'ai regretté d'avoir accepté que la psy convoque ems parents, oui. je crois que j'aurais pu negocier. mais sur le coup, j'étais fatiguée, à bout, j'ai pas eu le courage de refuser. inconsciemmeent, je le voulais peut-etre. casser une fois pour toutes l'image de la petite fille parfaite et bien dans sa peau.
je sais pas si duen facon ou dune autre ca ma été bénéfique. on n'ne parle plus, maintenant.
voilà pour les questions. c'ets un peu flou...
alors.
j'ai révélé mon automutilation, et le reste, contre ma volonté, en quelque sorte.
c'était un mauvais, un très mauvais jour. la psy de l'école s'inquiétait beaucoup pour moi, mes idées noires et mes coupures. puis ce jour là je me suis fait beaucoup de mal, et, pour la première et la seule fois, à notre rendez-vous, me voyant toute pale, elle a demandé à voir.
elle a pris peur devant l'ampleur que ca prenait (mon automutilation s'était beaucoup aggravée en quelques jours) et a convoqué mes parents.
donc, oui, j'ai eu une médiation psychologique, bien que ne l'ayant pas demandée. d'ailleurs, ce n'est pas moi qui ai rpononcé le smtos fatidiques mais elle.
ca faisait très peud e temps que l'am etait régulière. deux semaines, trois peut-etre. mais j'étais déjà enlisée jusqu'au coup.
Mon entourage, dans ce cas, ca a été mes parents. pas ma petite soeur. ils otn bien réagi, dans le bureau de la psy. ma mère a voulu reduire son temps de travail pour etre pres d emoi (en sortant du bureau, elle nen a plus reparlé). les deux voulaient m'aider.
après, ca a été plus difficile, le sujet est devenu tabou, on n'en paralit pas. ca attristait mes parents, je me souviens d ema mère me demandant "tu ne vas pas t'abimer, hein?".ils etaient malheureux.
j'aurais voulu.. je ne sais pas. j'avais peur d'en parler sur le moment. j'aurais voulu qu'ils ne sachent pas mais je ne sais pas ce qu'ils auraient pu faire. etant donné qu'ils savaient.oui, vraiement, je regrette qu'ils aient su si vite, quand c'était si peu fixé, si flou dans ma tete. prendre le temps d emoi-meme y voir clair avant d eleur dire.
je prendrais l'intiative d eleur reveler, oui. mais a posteriori, seulement. evidemment, quand on est ado, qu'on tente de se suicider, qu'on se blesse de facon violente, ya peu de chance que els parents ne sachent pas...
j'ai regretté d'avoir accepté que la psy convoque ems parents, oui. je crois que j'aurais pu negocier. mais sur le coup, j'étais fatiguée, à bout, j'ai pas eu le courage de refuser. inconsciemmeent, je le voulais peut-etre. casser une fois pour toutes l'image de la petite fille parfaite et bien dans sa peau.
je sais pas si duen facon ou dune autre ca ma été bénéfique. on n'ne parle plus, maintenant.
voilà pour les questions. c'ets un peu flou...
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Re: Comment l'avez-vous dit ?
J'ai un peu la même histoire qu'Olp en fait ...
Je me faisais mal depuis un an et demi environ quand j'en ai parlé à un gars de ma classe ( j'étais en premiere).
Un jour où je me suis blessée assez sérieusement il a réussi à me convaincre d'aller me faire soigner par l'infirmiere du lycée, qui a prévenu le medecin scolaire et l'assistante sociale. Elles ont alors décidé sans me laisser le choix de me balancer à mes parents ( j'ai tjr pas digéré je crois)!
Du coup mes parents m'ont pris rendez-vous avec un pédopsychiatre en HP, et voilà le début de mes aventures. Mes amis ont alors su que j'étais suivie, mais la plupart n'ont su pourquoi qu'un an plus tard, quand j'ai été hospitalisée.
Je n'ai jamais regretté d'en avoir parlé à mes amis, ils m'ont enormement soutenue quand j'étais hospitalisée, et encore aujourd'hui pour certains qui sont restés très proches. Ils ont très bien réagi en fait, à leur place je ne sais pas ce que j'aurais dit ou fait.
Pour ce qui est des parents, j'aurais préféré qu'ils l'apprennent différement. Mais bon, ça m'a permis de comprendre certaines choses grace aux discutions que j'ai eu par la suite avec ma soeur. Mon frère, lui, ne m'en a jamais parlé. Il est un peu comme moi, très réservé pour tout ce qui est "personnel".
Et aujourd'hui, je serais prete à en parler sans tabou à quiconque me pose des questions. C'est une chose que je ne veux pas cacher, c'est ma vie, c'est moi. Je ne mets pas le sujet sur la table mais je comprendrais qu'on me demande d'où viennent mes cicatrices.
Le fait d'en avoir parlé avec pas mal de personnes je me sens plus libre, je m'accepte et je me rends compte que d'autres m'acceptent aussi comme je suis.
Je me rends compte que je n'aurais pas pu vivre cachée. J'en veux tjrs à l'infirmiere du lycée de m'avoir dénoncée sans m'en parler avant, mais au final je me dis qu'elle a peut-etre eu raison, qu'aurais-je fait sans elle ? Aurais-je pu en parler avec ma famille ? Pas sur ...
Ce n'est jamais évident d'en parler, d'amorcer le sujet. Comment le dire ? Avec quels mots et dans quelles conditions ?
J'ai encore en memoire les yeux de mes parents quand ils l'ont su, mon pere qui est venu me chercher au lycée, ma mere qui est partie en larmes de la maison quand elle l'a appris, certaines phrases, je me sentais si mal, comment les rassurer après qu'ils aient vu mes cicatrices, comment gerer leurs regards, les silences à table, le malaise familial que jai créé de toutes pieces ...
Sale période certe, mais au final je pense que tout ça m'a été benefique.
C'est difficle de le dire, ou quand d'autres le disent pour nous, mais j'encourage tous ceux qui se cachent à en parler. On se sent quand meme libéré d'un certain poids.
Je me faisais mal depuis un an et demi environ quand j'en ai parlé à un gars de ma classe ( j'étais en premiere).
Un jour où je me suis blessée assez sérieusement il a réussi à me convaincre d'aller me faire soigner par l'infirmiere du lycée, qui a prévenu le medecin scolaire et l'assistante sociale. Elles ont alors décidé sans me laisser le choix de me balancer à mes parents ( j'ai tjr pas digéré je crois)!
Du coup mes parents m'ont pris rendez-vous avec un pédopsychiatre en HP, et voilà le début de mes aventures. Mes amis ont alors su que j'étais suivie, mais la plupart n'ont su pourquoi qu'un an plus tard, quand j'ai été hospitalisée.
Je n'ai jamais regretté d'en avoir parlé à mes amis, ils m'ont enormement soutenue quand j'étais hospitalisée, et encore aujourd'hui pour certains qui sont restés très proches. Ils ont très bien réagi en fait, à leur place je ne sais pas ce que j'aurais dit ou fait.
Pour ce qui est des parents, j'aurais préféré qu'ils l'apprennent différement. Mais bon, ça m'a permis de comprendre certaines choses grace aux discutions que j'ai eu par la suite avec ma soeur. Mon frère, lui, ne m'en a jamais parlé. Il est un peu comme moi, très réservé pour tout ce qui est "personnel".
Et aujourd'hui, je serais prete à en parler sans tabou à quiconque me pose des questions. C'est une chose que je ne veux pas cacher, c'est ma vie, c'est moi. Je ne mets pas le sujet sur la table mais je comprendrais qu'on me demande d'où viennent mes cicatrices.
Le fait d'en avoir parlé avec pas mal de personnes je me sens plus libre, je m'accepte et je me rends compte que d'autres m'acceptent aussi comme je suis.
Je me rends compte que je n'aurais pas pu vivre cachée. J'en veux tjrs à l'infirmiere du lycée de m'avoir dénoncée sans m'en parler avant, mais au final je me dis qu'elle a peut-etre eu raison, qu'aurais-je fait sans elle ? Aurais-je pu en parler avec ma famille ? Pas sur ...
Ce n'est jamais évident d'en parler, d'amorcer le sujet. Comment le dire ? Avec quels mots et dans quelles conditions ?
J'ai encore en memoire les yeux de mes parents quand ils l'ont su, mon pere qui est venu me chercher au lycée, ma mere qui est partie en larmes de la maison quand elle l'a appris, certaines phrases, je me sentais si mal, comment les rassurer après qu'ils aient vu mes cicatrices, comment gerer leurs regards, les silences à table, le malaise familial que jai créé de toutes pieces ...
Sale période certe, mais au final je pense que tout ça m'a été benefique.
C'est difficle de le dire, ou quand d'autres le disent pour nous, mais j'encourage tous ceux qui se cachent à en parler. On se sent quand meme libéré d'un certain poids.
"On aimerait tout oublier souvent
Et partir comme ça sans raison
Et tout laisser le pire le bon "
Et partir comme ça sans raison
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Bonsoir
Pour ma part... A vrai dire mon entourage familial et mes amis "d'avant l'AM" ne savent rien.
J'ai un parcours un peu "atypique", dans le sens où j'ai véritablement commencé l'AM (au sens d'AM par coupures, vu que je me fais mal depuis à peu près toujours, mais par d'autres moyens, coups, griffures, morsures) tard. Vers 24 ans. Donc j'étais hors du nid familial, je vivais en collocation.
Par contre, pour ce qui est de mes amis actuels (j'ai, suite à plusieurs déménagement, peu de contacts avec mes amis d'avant cette période), je les ai majoritairement connus sur le net, dans divers endroits d'entraide sur le net. (notemment un forum consacré à l'AM, donc je suis devenue admin).
Et sur le net, je parle ouvertement de mon AM. Donc ca faisait un peu "partie de la donne". Parmi eux, certains s'AM, d'autres l'ont fait par le passé, d'autres pas du tout.
Mais ils me connaissent avec cette "particularité".

Pour ma part... A vrai dire mon entourage familial et mes amis "d'avant l'AM" ne savent rien.
J'ai un parcours un peu "atypique", dans le sens où j'ai véritablement commencé l'AM (au sens d'AM par coupures, vu que je me fais mal depuis à peu près toujours, mais par d'autres moyens, coups, griffures, morsures) tard. Vers 24 ans. Donc j'étais hors du nid familial, je vivais en collocation.
Par contre, pour ce qui est de mes amis actuels (j'ai, suite à plusieurs déménagement, peu de contacts avec mes amis d'avant cette période), je les ai majoritairement connus sur le net, dans divers endroits d'entraide sur le net. (notemment un forum consacré à l'AM, donc je suis devenue admin).
Et sur le net, je parle ouvertement de mon AM. Donc ca faisait un peu "partie de la donne". Parmi eux, certains s'AM, d'autres l'ont fait par le passé, d'autres pas du tout.
Mais ils me connaissent avec cette "particularité".
Re: Comment l'avez-vous dit ?
Je ne l'ai pas annoncé, "on" s'en est chargé pour moi. Plus ou moins, je ne sais meme pas s'ils ont tous compris qu'il s'agissait d'AM, je crois qu'ils n'ont retenu que la TS.
Ils ont tres mal reagit. Enfin, oui et non : ils ne m'ont pas rejeté, ne m'ont pas catalogué "folle" ou autre. Juste une immense douleur, et des reactions differentes mais jamais celles dont j'aurais eu besoin : ca allait de l'évitement à la culpabilisation. En gros, ils ont tout ramené à eux : "c'est ma faute" ou "je dois me proteger", mais pas de vrai "que faire pour elle" ou pas plus de quelques heures.
N'ayant pas choisi de l'annoncer, je n'ai evidement pas pu demandé une mediation psychologique. De toute facon, mes parents m'ont retiré de l'hopital avant que j'ai pu faire un premier entretien complet avec une psy.
Je ne crois pas pouvoir regretter qu'ils l'aient su. Il aurait bien fallut de toute facon. Par contre, je n'accepte toujours pas la maniere, ni le moment.
Ca ne m'a pas été bénéfique, je crois. C'est dur de savoir si ca n'aurait pas été pire autrement, tout de meme.
Je pense que si j'avais pu choisir de l'annoncer moi-meme, à qui l'annoncer, et en preparant un minimum ce que je voulais dire, ca aurait été bien plus simple. Plus tôt, ils auraient peut etre pu m'aider. Plus tard, j'aurais peut etre mieux su de quoi j'avais besoin et quoi leur dire.
Je ne parler ici que de la famille. Je n'avais aucun ami.
Vincent, tu lances le sujet, mais tu ne parles pas de ton expérience...
Ce qui m'interresserai aussi, c'est d'approfondir le sujet pour aider ceux qui ont encore ce choix à faire : faut-il le dire, quand, à qui, et comment ?
Je pense qu'il faut preparer un minimum, savoir un peu ce que c'est que l'AM. Ne pas hesiter à se faire soutenir. Et surtout commencer par une ou deux personnes proches, ami ou famille, mais pas faire une annonce trop generale.
Ils ont tres mal reagit. Enfin, oui et non : ils ne m'ont pas rejeté, ne m'ont pas catalogué "folle" ou autre. Juste une immense douleur, et des reactions differentes mais jamais celles dont j'aurais eu besoin : ca allait de l'évitement à la culpabilisation. En gros, ils ont tout ramené à eux : "c'est ma faute" ou "je dois me proteger", mais pas de vrai "que faire pour elle" ou pas plus de quelques heures.
N'ayant pas choisi de l'annoncer, je n'ai evidement pas pu demandé une mediation psychologique. De toute facon, mes parents m'ont retiré de l'hopital avant que j'ai pu faire un premier entretien complet avec une psy.
Je ne crois pas pouvoir regretter qu'ils l'aient su. Il aurait bien fallut de toute facon. Par contre, je n'accepte toujours pas la maniere, ni le moment.
Ca ne m'a pas été bénéfique, je crois. C'est dur de savoir si ca n'aurait pas été pire autrement, tout de meme.
Je pense que si j'avais pu choisir de l'annoncer moi-meme, à qui l'annoncer, et en preparant un minimum ce que je voulais dire, ca aurait été bien plus simple. Plus tôt, ils auraient peut etre pu m'aider. Plus tard, j'aurais peut etre mieux su de quoi j'avais besoin et quoi leur dire.
Je ne parler ici que de la famille. Je n'avais aucun ami.
Vincent, tu lances le sujet, mais tu ne parles pas de ton expérience...

Ce qui m'interresserai aussi, c'est d'approfondir le sujet pour aider ceux qui ont encore ce choix à faire : faut-il le dire, quand, à qui, et comment ?
Je pense qu'il faut preparer un minimum, savoir un peu ce que c'est que l'AM. Ne pas hesiter à se faire soutenir. Et surtout commencer par une ou deux personnes proches, ami ou famille, mais pas faire une annonce trop generale.
- olp
- Ancien modérateur
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- Enregistré le : mar. 31 oct. 2006, 21h05
- Localisation : Belgique
Je sais pas s'il faut le dire...
à quelques personnes, peut-etre, parce que ce genre de choses est difficile à porter seul. Des personnes proches, mais peutetre aussi celles quon ne cotoie pas 24h/24
mais mettre des gens trop proches au courant, c'est le cercle vicieux de la culpabilité, surveillance, tension, conflits, re-culpabilité...
J'ai aussi connu quelqu'un qui m'en voulait, s'en voulait de pas pouvoir m'aider.
Qui le prennent comme une atteinte personnelle : "on ne te rend pas heureuse". Tous les degats de cette simple phrase!
Donc, désamorcer toutes ces questions/impressions dès le départ. Et avec les gens dont on pense que c'est possible. Peut-etre constituer une "banque de données", sur l'automutilation?
Et puis, je vais peut-etre choquer... je ne vois pas en quoi les parents devraient nécessairement être au courant, avant toute autre personne.
Ils sont extremement implqiués émotionnellement, beaucoup, c'ets logique, ne savent pas comment aider leur enfant et finissent par réagir avec des comportements typiquements de parents. comme lors dune betise. Et l'am devient clandestine.
Bon, c'est un peu radical, peut-etre.(?)
à quelques personnes, peut-etre, parce que ce genre de choses est difficile à porter seul. Des personnes proches, mais peutetre aussi celles quon ne cotoie pas 24h/24
mais mettre des gens trop proches au courant, c'est le cercle vicieux de la culpabilité, surveillance, tension, conflits, re-culpabilité...
J'ai aussi connu quelqu'un qui m'en voulait, s'en voulait de pas pouvoir m'aider.
Qui le prennent comme une atteinte personnelle : "on ne te rend pas heureuse". Tous les degats de cette simple phrase!
Donc, désamorcer toutes ces questions/impressions dès le départ. Et avec les gens dont on pense que c'est possible. Peut-etre constituer une "banque de données", sur l'automutilation?
Et puis, je vais peut-etre choquer... je ne vois pas en quoi les parents devraient nécessairement être au courant, avant toute autre personne.
Ils sont extremement implqiués émotionnellement, beaucoup, c'ets logique, ne savent pas comment aider leur enfant et finissent par réagir avec des comportements typiquements de parents. comme lors dune betise. Et l'am devient clandestine.
Bon, c'est un peu radical, peut-etre.(?)
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
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.
Pour ma part je pense que tout dépend de l'âge... sauf si on est très jeune, je suis d'accord qu'il vaut meixu épargner la famille qui est très émotionnellement impliquée.
Je l'ai dit à différentes personnes...Une amie qui n'a pas comprit et me maintient que c'est des tentatives de suicide, qui s'énerve si elle le voit. deux autres qui m'ont juste dit qu'il était là pour moi et qui en parle ouvertement, mais semblent un peu "fascinés" par ca. (je ne comprend vraiment pas pourquoi...)
ma mère l'a bien pris, calmement, contre toute attente mais je me sens un peu épiée quand même. J'ai été obligée de lui dire car on partait en vacances au soleil en famille durant 3 semaines, il était alors impossible de le cacher encore.
ma soeur l'a aussi bien pris, elle m'a dit que son copain l'avait déja fait et que c'était triste mais qu'elle était là pour moi.
En gros j'ai eu beaucoup de chance...
J'allais chez un psy, ma mère a alors voulu que j'y retourne quand je lui ai dit que je m'AM mais j'ai refusé car parler à un psy finit par me faire me couper limite tous les jours. Je gère mieux seule j'ai l'impression.
En bref je pense que pour la famille, on leur révèle souvent parce qu'on n'a pas le choix ou parce qu'ils le découvrent... j'aurai préféré qu'ils ne le sachent pas, pour les préserver.
Je l'ai dit à différentes personnes...Une amie qui n'a pas comprit et me maintient que c'est des tentatives de suicide, qui s'énerve si elle le voit. deux autres qui m'ont juste dit qu'il était là pour moi et qui en parle ouvertement, mais semblent un peu "fascinés" par ca. (je ne comprend vraiment pas pourquoi...)
ma mère l'a bien pris, calmement, contre toute attente mais je me sens un peu épiée quand même. J'ai été obligée de lui dire car on partait en vacances au soleil en famille durant 3 semaines, il était alors impossible de le cacher encore.
ma soeur l'a aussi bien pris, elle m'a dit que son copain l'avait déja fait et que c'était triste mais qu'elle était là pour moi.
En gros j'ai eu beaucoup de chance...
J'allais chez un psy, ma mère a alors voulu que j'y retourne quand je lui ai dit que je m'AM mais j'ai refusé car parler à un psy finit par me faire me couper limite tous les jours. Je gère mieux seule j'ai l'impression.
En bref je pense que pour la famille, on leur révèle souvent parce qu'on n'a pas le choix ou parce qu'ils le découvrent... j'aurai préféré qu'ils ne le sachent pas, pour les préserver.
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- Messages : 22
- Enregistré le : ven. 08 févr. 2008, 23h33
je ne l'ai jamais dis à ma famille. Mais j'en ai parlé à des amis fideles,l'alcool aidant je dois avouer. Et leur reactions ont contribué au declic qui a fait que j'ai reussi a arréter l'AM. Ils ne m'en ont jamais reparlé,mais le jour où j'en ai parlé j'ai vu la tristesse dans leurs yeux,pour moi. Et de moi,de mon corps,j'en avais rien à foutre mais voir une amie triste je ne supporte pas. Et c'es deux/trois discutions comme ça qui m'ont aidé.
Je profite aussi de ce post pour refaire une presentation rapide : ça fait tres longtemps que je ne suis pas revenu car je ne le sentait pas,mais maintenant je vais essayer de revenir un peu de temps en temps.
(D'ailleurs je voudrais remercier Never Alone With Myself car unmessage qu'elle m'a écrit sur mon post creation m'a vraiment aidé)
Bonne soirée/nuit.
Je profite aussi de ce post pour refaire une presentation rapide : ça fait tres longtemps que je ne suis pas revenu car je ne le sentait pas,mais maintenant je vais essayer de revenir un peu de temps en temps.
(D'ailleurs je voudrais remercier Never Alone With Myself car unmessage qu'elle m'a écrit sur mon post creation m'a vraiment aidé)
Bonne soirée/nuit.
Je n'ai l'ai pas annoncé. En fait mon père la découvert, car une blessure était visible. Mais je ne voulais pas qu,il le sache, car, le connaisant, je savais comment il allait réagir. Mais ce fut le contraire de ce que je pensais. Pour le rassurer, je lui ai dit que j'avais arrêté, mais c'était faux. Je lui ai en fait dit que c'était à cause des mes notes à l'école. Mais encore là, c'était en partie faux. La vrai raison, c'était lui. Mais je ne pouvais pas lui dire.
Et puis, il m'a dit que je recommençais, je devrai aller voir un psychologue, ce qui ne m'enchaitait guère. Je ne voulais pas raconté mes problèmes à une inconnue( sur un forum, ce n'est pas la même chose, car on ne voit pas les visages des gens(. Mais c'est temps-ci, je pense à aller en voir une, pour tenter d'arrêter.
En fait, il n'y a que mon père qu'il le sait. Ma mère n'est pas au courant! Cepedant, en le découvrant, j'aurais aimé que mon père face preuve de plus de compassion, de se mettre à ma place et de dire : '' je peux comprendre ce que tu ressens et ce que tu vis'' Mais rien de tout cela, et ça m'a attristé et ça m'a même inciter à recommencer
Je crois que si c'était à refaire, je serais plus viligante et esserai de faire plus attention à ce que ça ne se voit pas.
Oui, je crois que le regretterais et pas. D'un côté, qu'il le sache, m'a rendu nerveuse et tendu pendant longtemps, car il me harcelait presque pour que j'enleve mon plaster qui cachait ma blessure et que je le dise à ma mère. Mais en même temps, peut-être que si il ne l'avais pas découvert, je ne me serais pas rendu de la gravité de la chose.
En fait non. Parlé ne m'a pas été vraiment bénéfique. Ça m'a rajouter un poids, j'était toujours tendu et nerveuse, comme je le disais plus haut.
Mais je vais tenté d'aller voir un psy et d'arrêter avant que cela ne s'aggrave davantage.
Et puis, il m'a dit que je recommençais, je devrai aller voir un psychologue, ce qui ne m'enchaitait guère. Je ne voulais pas raconté mes problèmes à une inconnue( sur un forum, ce n'est pas la même chose, car on ne voit pas les visages des gens(. Mais c'est temps-ci, je pense à aller en voir une, pour tenter d'arrêter.
En fait, il n'y a que mon père qu'il le sait. Ma mère n'est pas au courant! Cepedant, en le découvrant, j'aurais aimé que mon père face preuve de plus de compassion, de se mettre à ma place et de dire : '' je peux comprendre ce que tu ressens et ce que tu vis'' Mais rien de tout cela, et ça m'a attristé et ça m'a même inciter à recommencer
Je crois que si c'était à refaire, je serais plus viligante et esserai de faire plus attention à ce que ça ne se voit pas.
Oui, je crois que le regretterais et pas. D'un côté, qu'il le sache, m'a rendu nerveuse et tendu pendant longtemps, car il me harcelait presque pour que j'enleve mon plaster qui cachait ma blessure et que je le dise à ma mère. Mais en même temps, peut-être que si il ne l'avais pas découvert, je ne me serais pas rendu de la gravité de la chose.
En fait non. Parlé ne m'a pas été vraiment bénéfique. Ça m'a rajouter un poids, j'était toujours tendu et nerveuse, comme je le disais plus haut.
Mais je vais tenté d'aller voir un psy et d'arrêter avant que cela ne s'aggrave davantage.
La bohneur m'echappe
Mais la vie reste
Alors je m'accroche à cet espoir
Qui je l'espère, un jour
Deviendra bohneur et réalité
Mais la vie reste
Alors je m'accroche à cet espoir
Qui je l'espère, un jour
Deviendra bohneur et réalité
- sternitzky
- Messages : 16
- Enregistré le : jeu. 29 janv. 2009, 19h11
- Localisation : alsace 68
- Contact :
Comment avez-vous annoncé à vos proches que vous vous blessiez volontairement ? Ma Mère s'en ai rendu compte toute seule
Avez demandé une médiation psychologique ? Je voyais déjà un psychiatre car j'ai fait plusieur TS et des TCAs
Comment votre entourage a-t-il réagit ? Colère puis tristesse car ils se sentaien,t impuissant
Comment auriez-vous souhaité qu’il réagisse ? Je sais pas mais pas par la tristesse car plus ils etaient tristes, plus je me sentais responsable plus je m AM cercle vicieux
Si c’était à refaire, reprendriez-vous l’initiative de révéler votre am ? Comme c'est ma maman qui a tout découvert, je ne lui aurais rien dis car je là connais et je l aime par dessus tout
Par la suite, peut être plusieurs années après, avez-vous regretté d’avoir parlé ? Réponse ideme que celle du dessus
Est-ce que parler vous a été bénéfique ? A mes psychiatres, psychologues, pendant mes hospitalisations parler à mon Mari oui tres benefique car j'ai arreté depuis 3 semaines c'est peux pour certains peut etre mais moi c'est sans doute le debut d'une vitoire de plus car plus de TCAs depuis 1 ans !!!
En tout cas ton questionnaire bravo !!!! bon courage
Avez demandé une médiation psychologique ? Je voyais déjà un psychiatre car j'ai fait plusieur TS et des TCAs
Comment votre entourage a-t-il réagit ? Colère puis tristesse car ils se sentaien,t impuissant
Comment auriez-vous souhaité qu’il réagisse ? Je sais pas mais pas par la tristesse car plus ils etaient tristes, plus je me sentais responsable plus je m AM cercle vicieux
Si c’était à refaire, reprendriez-vous l’initiative de révéler votre am ? Comme c'est ma maman qui a tout découvert, je ne lui aurais rien dis car je là connais et je l aime par dessus tout
Par la suite, peut être plusieurs années après, avez-vous regretté d’avoir parlé ? Réponse ideme que celle du dessus
Est-ce que parler vous a été bénéfique ? A mes psychiatres, psychologues, pendant mes hospitalisations parler à mon Mari oui tres benefique car j'ai arreté depuis 3 semaines c'est peux pour certains peut etre mais moi c'est sans doute le debut d'une vitoire de plus car plus de TCAs depuis 1 ans !!!
En tout cas ton questionnaire bravo !!!! bon courage
Je suis helene et je revis de nouveau....