question du soir
- olp
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question du soir
Je me demande.
L'automutilation, je pense qu'à l'origine, on ets tous tombés dessus, ou dedans, par hasard ou non, pour soulager une douleur ou n'importe quel autre sentiment violent.
Mais aujourd'hui, je me surprends, parfois, à regretter l'acte pour lui-même, sans autre raison. On se rend alors compte d ela force de l'addiction. Meme en dehors de la douleur.
Et souvent, j'ai honte, alors.
Alors, voici ma demande/question.
je voudrais connaitre la part que joue l'addiction dans votre am. Vous blessez-vous souvent sans raison, sans emotion violente, sans en avoir besoin?
et que ressentez-vous alors?
comment expliquer ca à d'autres personnes? Est-ce du masochisme, du plasiir dans la souffrance?
Merci à vous!
L'automutilation, je pense qu'à l'origine, on ets tous tombés dessus, ou dedans, par hasard ou non, pour soulager une douleur ou n'importe quel autre sentiment violent.
Mais aujourd'hui, je me surprends, parfois, à regretter l'acte pour lui-même, sans autre raison. On se rend alors compte d ela force de l'addiction. Meme en dehors de la douleur.
Et souvent, j'ai honte, alors.
Alors, voici ma demande/question.
je voudrais connaitre la part que joue l'addiction dans votre am. Vous blessez-vous souvent sans raison, sans emotion violente, sans en avoir besoin?
et que ressentez-vous alors?
comment expliquer ca à d'autres personnes? Est-ce du masochisme, du plasiir dans la souffrance?
Merci à vous!
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
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Oui, ça m'arrive, de temps en temps. J'ai rien de spécial à faire, ou pas l'envie, alors je vais chercher ma lame, quelques blessures. Je ne ressens rien.
Masochisme ? Non, certainement pas, je n'en retire aucun plaisir. Pas vraiment plus que de douleur. C'est plus façon de me dire "oui, je peux encore le faire, ça fait encore partie de moi, de ma vie". Sans fierté, simplement par constatation. Un peu comme on irait relire des pages de son journal intime, juste pour voir si on se souvient bien "comment ça fait".
Je sais pas si je réponds bien à la question. C'est un peu complexe.
Masochisme ? Non, certainement pas, je n'en retire aucun plaisir. Pas vraiment plus que de douleur. C'est plus façon de me dire "oui, je peux encore le faire, ça fait encore partie de moi, de ma vie". Sans fierté, simplement par constatation. Un peu comme on irait relire des pages de son journal intime, juste pour voir si on se souvient bien "comment ça fait".
Je sais pas si je réponds bien à la question. C'est un peu complexe.
I will swallow
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
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- Laguitaredu31
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On va dire, je me sens coupable quand je me sens bien. Je n'ai jamais dit que j'arretai jusqu'à aujourd'hui. Je fais cela, mais je ne sais même pas pourquoi. J'avoue il y a des fois où je l'ai fais parce que je me suis sentie coupable de pas l'avoirfait depuis longtemps.
La question je ne sais pas. Je ne pense pas, il y a toujours un truc qui le déclenche et pas forcément par plaisir. Mais je sais que moi, j'ai honte que des adultes le saches. Et de plus maintenant je sais qu'ilsne tiennent pas leurs promesses.
La question je ne sais pas. Je ne pense pas, il y a toujours un truc qui le déclenche et pas forcément par plaisir. Mais je sais que moi, j'ai honte que des adultes le saches. Et de plus maintenant je sais qu'ilsne tiennent pas leurs promesses.

SUIS-JE MALADE...
Me faire mal par ennui j'ai connu aussi.
Je pense que, quand c'est vraiment sans raison, par ennui, ou par "envie", c'est juste afin d'apporter quelque chose qui nous manque.
Certaines personnes se bourrent de gateau dès qu'ils s'ennuient, ou qu'ils se sentent mal, certains s'AM. Ça a une fonction, ça comble un vide. Quand tu t'ennuies tu regades la télé, si ce n'est pas assez pour te faire vibrer tu t'AM, juste pour que quelque chose se passe. Vivre sur le vif, sur l'intensité, une intensité si peu présente dans la vie de tous les jours.
Comment expliquer? C'est comme avoir plané à l'héroine et ensuite retourner sur une terre en 3D et à 90% sans couleur.
Ce n'est pas réel, ce n'est pas sain, et ça consume, mais c'est intense au moins.
Intense et destructeur, on peut détruire en 30 secondes tout le reste de sa vie, et tous les moments, bien plus intenses finalement, qu'il y aurait eu.
Je pense que, quand c'est vraiment sans raison, par ennui, ou par "envie", c'est juste afin d'apporter quelque chose qui nous manque.
Certaines personnes se bourrent de gateau dès qu'ils s'ennuient, ou qu'ils se sentent mal, certains s'AM. Ça a une fonction, ça comble un vide. Quand tu t'ennuies tu regades la télé, si ce n'est pas assez pour te faire vibrer tu t'AM, juste pour que quelque chose se passe. Vivre sur le vif, sur l'intensité, une intensité si peu présente dans la vie de tous les jours.
Comment expliquer? C'est comme avoir plané à l'héroine et ensuite retourner sur une terre en 3D et à 90% sans couleur.
Ce n'est pas réel, ce n'est pas sain, et ça consume, mais c'est intense au moins.
Intense et destructeur, on peut détruire en 30 secondes tout le reste de sa vie, et tous les moments, bien plus intenses finalement, qu'il y aurait eu.
J'ai pratiqué un moment, me faire mal juste histoire de me faire mal.
Parfois c'était un rite. Maintenant que j'ai a peu près arrêté, ça m'arrive de le refaire de temps en temps, de me pourrir la tête pour m'en donner une raison, quand toutes mes cicatrices ne sont plus roses, c'est peut-être inconscient, c'est peut-être juste histoire de dire "ne croyez pas que la douleur est partie".
C'est aussi pour rester là où je me suis arrêté, si jamais je replonge je veux pas que ça redevienne des griffures, mais que ça reste des entailles voir deviennent pires...
Une histoire de fierté de la douleur. Je ne sais pas trop. J'ai l'impression que quand je m'y remet c'est vraiment juste histoire de, mais je ne recommence que lorsque mes coupures sont blanches ou légèrement rosé.
Parfois c'était un rite. Maintenant que j'ai a peu près arrêté, ça m'arrive de le refaire de temps en temps, de me pourrir la tête pour m'en donner une raison, quand toutes mes cicatrices ne sont plus roses, c'est peut-être inconscient, c'est peut-être juste histoire de dire "ne croyez pas que la douleur est partie".
C'est aussi pour rester là où je me suis arrêté, si jamais je replonge je veux pas que ça redevienne des griffures, mais que ça reste des entailles voir deviennent pires...
Une histoire de fierté de la douleur. Je ne sais pas trop. J'ai l'impression que quand je m'y remet c'est vraiment juste histoire de, mais je ne recommence que lorsque mes coupures sont blanches ou légèrement rosé.
- Laguitaredu31
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Moi aussi, des fois je me sens coupable, d'arrêter et je recommence.miaouille a écrit : Une histoire de fierté de la douleur. Je ne sais pas trop. J'ai l'impression que quand je m'y remet c'est vraiment juste histoire de, mais je ne recommence que lorsque mes coupures sont blanches ou légèrement rosé.
Maintenant sur un coup de tête j'ai tout jeter, mais qui dit que je ne recommencerais pas ?
Je veux, montrer que ma douleur, n'est pas passée. Que je suis toujours mal, sauf que personne ne le voit.
Mes cicatrices n'ont pas encore blanchient, mais j'ai honte.
Comme dit miaouille c'est une histoire de fierté mais de mal être aussi.
SUIS-JE MALADE...
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Ca m'arrive de temps en temps par envie. Une envie qui m'obssede un peu, et que je me sens stupide d'avoir assouvie sans "raison valable". Et j'avoue que moi aussi je me suis déjà dit que c'était pas normal, que ca faisait trop longtemps que je l'avais pas fait, comme si c'était quelquechose qui devait faire partie de ma vie. Et bienspur j'ai trouvé ca idiot et me suis demandé si j'avais vraiment envie d'arrêté, si je pensais comme ca... Mais j'arrive encore à empecher ce genre de pulsions, c'est juste le reste du temps que je le fait sans culpabiliser, quand je pense l'avoir bien mérité.
Je ressens la même chose, la douleur n'est plus une présence permanente pour moi aujourd'hui, et j'ai arrete l'AM depuis un certain temps deja mais des fois sans aucune raison quand je vois un objet qui pourrai me faire mal, j'en ressens l'envie, comme ca sans aucune raison, il est vrai comme j'ai parfois envi d'une clope sans aucune raison... j'etais accroc a l'AM et comme pour les alccolique, on le reste a vie, cependant on peut etre abstinent...
Je dirai aujourd'hui que dans mon AM il y avait sur la fin autant de dependance que de reponse a la douleur
Je dirai aujourd'hui que dans mon AM il y avait sur la fin autant de dependance que de reponse a la douleur
Je suis, semble-t-il, un mystère, un asile où seul un fou peut se plaire...
apres aussi d'un point de vue scientifique, la douleur et donc l'AM declenche une liberation de je sais plus quelle hormone, au meme point que l'adrenaline pour les amateurs de sensation forte... c'est ce qui nous rend dependant et ce n'est en aucun cas du masochisme, c'est sentir son corps, se donner des sensations
Je suis, semble-t-il, un mystère, un asile où seul un fou peut se plaire...
Re: question du soir
En fait, je trouve que ta question se contredit... Ou alors elle ne me correspond pas du tout. Je ne comprends pas. L'addiction est une raison, créé le besoin.olp a écrit :je voudrais connaitre la part que joue l'addiction dans votre am. Vous blessez-vous souvent sans raison, sans emotion violente, sans en avoir besoin?
Je me suis souvent blessée sans être dans un pic extreme de douleur qui imposait un passage à l'acte immédiat, oui. Mais j'en avais 'besoin' quand meme. L'emotion violente, elle etait quasi-continue pour moi.

- olp
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Tu as raison, et ma pensée est confuse à ce sujet.
Disons que, avant tout, à l'origine, se blesser est une réponse à une douleur.
Puis, elle devient plus ou moins automatique.
Mais ca reste "éviter quelque chose" de violent.
Mon "problème" est justement ce moment ou le manque devient lui-même suffisant pour déclencher le passage à l'acte. Même si "tout va bien".
Est-ce que tout va vraiment bien, les causes sont résolues, ou il ne s'agit que de surface, et en profondeur, ona toujours besoin de l'am?
Ou est-ce purement une addiction, qui fait que meme si les causes ne sont plus là, le manque l'est toujours?
je ne suis pas très claire.
disons que je te pose une question : tu dis, que chez toi, le sentiment violent était permanent. Tu parles du sentiment de manque, ou d ela douleur, à l'origine entre autres de tes blessures?
Disons que, avant tout, à l'origine, se blesser est une réponse à une douleur.
Puis, elle devient plus ou moins automatique.
Mais ca reste "éviter quelque chose" de violent.
Mon "problème" est justement ce moment ou le manque devient lui-même suffisant pour déclencher le passage à l'acte. Même si "tout va bien".
Est-ce que tout va vraiment bien, les causes sont résolues, ou il ne s'agit que de surface, et en profondeur, ona toujours besoin de l'am?
Ou est-ce purement une addiction, qui fait que meme si les causes ne sont plus là, le manque l'est toujours?
je ne suis pas très claire.
disons que je te pose une question : tu dis, que chez toi, le sentiment violent était permanent. Tu parles du sentiment de manque, ou d ela douleur, à l'origine entre autres de tes blessures?
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Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
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La douleur, permanente.
Meme quand je pouvais dire que ca allait "bien", c'etait en comparaison avec le reste du temps, mais il restait toujours en arriere-plan une douleur atroce.
Par contre, c'est vrai que le besoin, ou l'envie, d'AM est resté longtemps après. Et je me demande si c'est par reflexe. Comme si c'etait LA reponse evidente au moindre sentiment. Meme si ledit sentiment est normal, qu'il ne s'agit que de fatigue ou de stress commun face aux evenements de la vie.
Il m'est arrivé de commencer le geste pour me frapper (sans le faire), après une journée de travail fatiguante et une injustice. Alors que je n'en ai plus besoin. Que je vais bien. Comme si mon cerveau avait integré très rapidement l'association "émotion violente -> douleur physique". Je ne peux pas le classer en addiction : ca faisait plusieurs annees que je ne le faisait plus.
Il est plus facile de prendre des mauvaises habitudes que de s'en debarrasser.
Meme quand je pouvais dire que ca allait "bien", c'etait en comparaison avec le reste du temps, mais il restait toujours en arriere-plan une douleur atroce.
Par contre, c'est vrai que le besoin, ou l'envie, d'AM est resté longtemps après. Et je me demande si c'est par reflexe. Comme si c'etait LA reponse evidente au moindre sentiment. Meme si ledit sentiment est normal, qu'il ne s'agit que de fatigue ou de stress commun face aux evenements de la vie.
Il m'est arrivé de commencer le geste pour me frapper (sans le faire), après une journée de travail fatiguante et une injustice. Alors que je n'en ai plus besoin. Que je vais bien. Comme si mon cerveau avait integré très rapidement l'association "émotion violente -> douleur physique". Je ne peux pas le classer en addiction : ca faisait plusieurs annees que je ne le faisait plus.
Il est plus facile de prendre des mauvaises habitudes que de s'en debarrasser.
Re: question du soir
D'abord merci à vous d'avoir posé cette pertinente question que j'ai du mal à cerner pour la première question.
Sans raison ? il y a toujours une raison, si elle est inconsciente soit-elle c'est toujours une raison. Sans émotion ? Il reste une part d'émotion c'est évident. Après ce que je ne comprends pas c'est que vous parlez d'addiction mais vous avez rectifier après donc je vois mieux.
Je me blesse effectivement très souvent sans raison apparente, liée proprement dit à moi. Je me blesse pour une raison qui n'a rien avoir avec moi. Mais cela reste une raison. C'est un mal pour un bien. Je soulage le poids de la personne par cet acte. En fait je ne sais pas si vous comprenez, dès que il ya quelquechose qui ne tourne pas rond pour une personne que je connaisse ou non. Il y a acte. Dans ce contexte là je n'ai jamais fini de me blesser. J'inclues l'automutilation au sens large.
Je suis plongée dans un état végétatif, ou je ne suis plus maitre de moi. Seul le bruit résonne. Je ne me vois pas comme dans cet état comme un humain mais comme une bête allant à l'abattoir.. petit hic avec le sourire.
Je ne sais pas si c'est du masochisme. peut-être. je ne suis plus moi. Quelqu'un est dans mon corps est sans sert comme une marionnette. moi de là haut je contemple..
Je n'explique rien à personne. Cela ne regarde que moi. Cependant je dois trouver des stratagèmes minutieux soit-ils pour ne pas me faire remarquer. avant et après l'acte en lui même. Je dois redevenir comme avant. Comme une petite fille candide.
Sans raison ? il y a toujours une raison, si elle est inconsciente soit-elle c'est toujours une raison. Sans émotion ? Il reste une part d'émotion c'est évident. Après ce que je ne comprends pas c'est que vous parlez d'addiction mais vous avez rectifier après donc je vois mieux.
Je me blesse effectivement très souvent sans raison apparente, liée proprement dit à moi. Je me blesse pour une raison qui n'a rien avoir avec moi. Mais cela reste une raison. C'est un mal pour un bien. Je soulage le poids de la personne par cet acte. En fait je ne sais pas si vous comprenez, dès que il ya quelquechose qui ne tourne pas rond pour une personne que je connaisse ou non. Il y a acte. Dans ce contexte là je n'ai jamais fini de me blesser. J'inclues l'automutilation au sens large.
Je suis plongée dans un état végétatif, ou je ne suis plus maitre de moi. Seul le bruit résonne. Je ne me vois pas comme dans cet état comme un humain mais comme une bête allant à l'abattoir.. petit hic avec le sourire.
Je ne sais pas si c'est du masochisme. peut-être. je ne suis plus moi. Quelqu'un est dans mon corps est sans sert comme une marionnette. moi de là haut je contemple..
Je n'explique rien à personne. Cela ne regarde que moi. Cependant je dois trouver des stratagèmes minutieux soit-ils pour ne pas me faire remarquer. avant et après l'acte en lui même. Je dois redevenir comme avant. Comme une petite fille candide.
- KaJaGooGoo
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- Enregistré le : mer. 09 juin 2004, 20h47
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Re: question du soir
Je trouve ton analyse intéressante, d'autant plus parce que je suis dans la même situation que toi... J'avoue que même si ça fait des années que je n'ai pas rejoué à ce jeu-là, ça me traverse l'esprit relativement souvent. Et principalement dans des moments d'ennui. Étant passablement "à problème" sur la gestion de mon sommeil, je passe un temps considérable à me faire chier la nuit, et hum, ça tourne en rond dans ma caboche.olp a écrit :Aujourd'hui, je me surprends, parfois, à regretter l'acte pour lui-même, sans autre raison. On se rend alors compte de la force de l'addiction. Même en dehors de la douleur.
Et souvent, j'ai honte, alors.
Dans l'absolu, j'arrive à me convaincre que je n'en ai pas le moindre besoin, au sens physique (en même temps, heureusement que je ne suis plus accro à des sensations aussi "vieilles", sinon je suis pas sorti). Je me raisonne, je me dis que ça ne m'apporte rien que je ne puisse obtenir autrement et de façon plus constructive. De l'aide ou de l'attention, en demander, ça s'apprend, dépenser de l'énergie, y'a d'autres moyens qui n'impliquent pas de se faire mal, désangoisser, j'y arrive un peu mieux sans trop morfler...
Je ne me sens pas vraiment sous une monstre addiction. Possible que j'ai eu ce sentiment auparavant, étant donné que je suis passé par tout et n'importe quoi comme sentiments, je dirais même que c'est fort probable. Après, était-ce fondé, une illusion amplifiée par mes angoisses / sales trips ? Peut-être un peu des deux. L'impression que l'auto-suggestion joue une part non-négligeable dans la chose, et que quand on se concentre sur l'addiction, on voit nettement plus facilement, à tort ou à raison, des signes qu'on est accro, ce qui n'aide pas des masses à s'en tirer. Après, c'est une impression fondée sur du rien, question de feeling, je sais pas ce que vous en pensez.
Leçon quotidienne de retenue : songer, ne fût-ce que la durée d'un éclair, qu'un jour on parlera de nos restes. [Emile Cioran]
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Moi siKaJaGooGoo a écrit :Je ne me sens pas vraiment sous une monstre addiction.

Il m'arrive de le faire juste parce que je m'ennuie, ou même machinalement, tout simplement.
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.