question du soir

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Effy
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Message par Effy »

Artemis a écrit :
Moi si :?
Il m'arrive de le faire juste parce que je m'ennuie, ou même machinalement, tout simplement.
Je viens d’avoir le même comportement que toi hier soir.

J’avoue que je trouve cela assez inquiétant !
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Lious
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Message par Lious »

Effy a écrit :J’avoue que je trouve cela assez inquiétant !
Pas moi, et c'est sûrement un problème. C'est devenu tellement... tellement habituel que maintenant, ça fait partie de moi, tout simplement.
J'en viens à le considérer comme anodin.

Mais je suppose que ça ne l'est pas :?
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
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Effy
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Message par Effy »

Non, en effet.

Quand on perd conscience que l’on se détruit je pense que là on en arrive à un stade relativement avancé !
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Lious
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Message par Lious »

C'est pas que j'en perds conscience, c'est que c'est plus ou moins volontaire. Du moins, ça l'a été.
Maintenant, c'est juste normalisé.

Mais bon, je sais que ce n'est pas à négliger, même si je ne le ressens pas. (D'où ma présence ici :roll: )
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
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Effy
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Message par Effy »

Il faut se battre. Se délier de tout ça. C’est primordial : la vie ça ne peut pas être que souffrance !

Pourquoi serions-nous arrivé ici sinon ?
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Lious
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Message par Lious »

Effy > Bonne question ! Probablement pour quelque chose, mais je ne vois pas quoi.

Néanmoins, pour revenir au sujet, c'est une addiction psychologique.
Et même très scientifique, malgré tout le lyrisme qu'il est possible de développer quand on en parle : comme petiot l'a dit plus haut, la douleur fait sécréter de l'endorphine, d'où la sensation de plaisir.

Ca me fait honte quand je me blesse sans raison, et d'un autre côté, ça m'est égal. Je le fais, point, si ça me fait du bien, why not.

Pour l'expliquer, c'est déjà plus compliqué. Je ne pense pas qu'il soit très utile d'essayer d'expliquer soi-même. Il vaut mieux selon moi diriger vers un livre, un site, une autre source que soi. Afin de pouvoir (éventuellement) en discuter sur de bonnes bases.
A partir du moment où on parle d'AM, la vision que l'autre a de nous change. Même impreceptiblement, il ne faut pas se leurrer. A nous après de refaire changer cette opinion, de la ramener à la précédente : non, l'AM n'est pas de la folie, nous ne sommes pas malades, nous n'allons pas nous SU entre leurs bras, ni rien de tel.

C'est à cause de cette vision biaisée que je pense qu'il est meilleur que la personne à qui on en parle fasse des recherches indépendantes : sur un site (celui ci par exemple), c'est dit de manière claire, et ça parait de suite plus officiel, donc plus vrai.
On m'a souvent accusée de simuler, ou d'exagérer ce que je dis. Alors qu'un site dit la même chose.
Ainsi, l'autre a un minimum de connaissances, il a même peut-être regardé les comportements à éviter, et ceux à favoriser, et il est alors possible d'être dans de meilleures conditions.

Voilà ;)
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
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