Bonjour,
Cela faisait un mois ou deux que j'avais arrêté de m'AM, et hier, à cause du stress j'ai recommencé.
Est-il possible qu'en ayant fait autant de "bêtises" , je n'aie pas fait de dépression?? Parce que...depuis cinq ans, j'ai enchaïné AM et TS. Alors je me demande quel est le mal qui m'a rongé de l'intérieur, pour en arriver là...et si on peut mettre un nom dessus.
Voilà, c'est tout ce que je tenais à dire...
Ciao.
AM.
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Pandora
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- Enregistré le : mer. 26 mai 2004, 14h47
- Localisation : Rhône-Alpes
Re: AM.
Seul un médecin pourrait te le dire... Nous ne sommes pas habilités pour te répondre véritablement. Nous pouvons peut-être te donnner quelques pistes de réflexion mais il faudrait que tu nous en dises un peu plus sur toi. A savoir, par exemple, pourquoi as-tu commencé l'AM, quel a été le facteur déclenchant des TS ?Alors je me demande quel est le mal qui m'a rongé de l'intérieur, pour en arriver là...et si on peut mettre un nom dessus.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: AM.
En fait, je ne comprends pas trop ce qui m'arrive depuis quelques mois: je me sens comme une pierre, froide, morte, sèche et vide. Je ne ressens rien, tout semble gris.
Je ne sais pas comment expliquer, mais, lorsque j'essaie de m'introspecter ou de réfléchir, j'ai l'impression que ma vie intérieure est engourdie...comme si je pédalais dans du béton armé. On dirait qu'en moi il y a des choses lourdes à remuer...et avant, quand je priais ( parce que je vais dans une église où on prie...) eh bien au bout d'un moment, je n'arrivais même plus à formuler des phrases, intérieurement, tellement ça me semblait lourd...alors je criais, au fond de moi. Je criais...et ça me calmait ( ça m'épuisait, en même temps ).
L'AM, ça me fait RESSENTIR des choses. Ma vie semble tellement morte, amorphe, que quand je m'AM, au moins j'ai l'impression de vivre, d'exister...de sortir de ce "no man's land" intérieur................Quand je pleure ( c'est rare ), je suis "heureux" parce que je ressens quelque chose...
C'est alarmant si je fais une dépression et que personne ne s'en rend compte...bien sûr, je suis fragile émotionnellement, et souvent fatigué, mais...l'an dernier j'ai passé des moments atroces. Je buvais de plus en plus, parce que le fait de "planer"...ça me faisait vachement du bien: je ressentais quelque chose d'autre que du gris...Je suis attiré par tout ce qui peut me faire ressentir quelque chose! j'ai l'impression que mes émotions sont déréglées, parce que parfois, quand je suis trop fatigué, je ne ressens rien du tout, et puis...d'autres fois, quand le stress ou la colère me submergent, je pète les plombs...Je n'arrive plus à gérer tout ça. Je suis épuisé.
( et pourtant je ne donne que trois heures de cours par semaine...lol )
Voilà...merci pour vos messages.
Ciao!
Je ne sais pas comment expliquer, mais, lorsque j'essaie de m'introspecter ou de réfléchir, j'ai l'impression que ma vie intérieure est engourdie...comme si je pédalais dans du béton armé. On dirait qu'en moi il y a des choses lourdes à remuer...et avant, quand je priais ( parce que je vais dans une église où on prie...) eh bien au bout d'un moment, je n'arrivais même plus à formuler des phrases, intérieurement, tellement ça me semblait lourd...alors je criais, au fond de moi. Je criais...et ça me calmait ( ça m'épuisait, en même temps ).
L'AM, ça me fait RESSENTIR des choses. Ma vie semble tellement morte, amorphe, que quand je m'AM, au moins j'ai l'impression de vivre, d'exister...de sortir de ce "no man's land" intérieur................Quand je pleure ( c'est rare ), je suis "heureux" parce que je ressens quelque chose...
C'est alarmant si je fais une dépression et que personne ne s'en rend compte...bien sûr, je suis fragile émotionnellement, et souvent fatigué, mais...l'an dernier j'ai passé des moments atroces. Je buvais de plus en plus, parce que le fait de "planer"...ça me faisait vachement du bien: je ressentais quelque chose d'autre que du gris...Je suis attiré par tout ce qui peut me faire ressentir quelque chose! j'ai l'impression que mes émotions sont déréglées, parce que parfois, quand je suis trop fatigué, je ne ressens rien du tout, et puis...d'autres fois, quand le stress ou la colère me submergent, je pète les plombs...Je n'arrive plus à gérer tout ça. Je suis épuisé.
( et pourtant je ne donne que trois heures de cours par semaine...lol )
Voilà...merci pour vos messages.
Ciao!
Jo
Re: AM.
J'ai commencé à m'AM il y a cinq ans, après ma première TS.
- Je m'endormais tard le soir / je me levais tôt le matin > j'étais fatigué et déjà "déprimé".
- J'étudiais dans une autre ville que celle où j'habite: je détestais cette ville.
- A la fac je m'ennuyais royalement, et je ne parvenais plus à gérer le stress.
- Je séchais les cours stressants, et du coup je culpabilisais par rapport à mes parents qui ne savaient rien.
- Ma soeur a fait une dépression, et je ne supportais pas de la voir pleurer tous les weekends à la maison.
- J'étouffais, au fond de moi. C'est comme si je contenais un feu d'artifice et qu'il ne voulait pas sortir. Je finissais par péter les plombs. Mais je crois que c'était lié à un mélange de stress, de déprime, et de culpabilité.
Maintenant:
- Je dors convenablement.
- Je vis chez mes parents.
- Je ne fréquente pas la fac cette année.
- Seul le stress me bousille encore les nerfs, tout comme mes émotions. Quand je suis en colère, je pète les plombs.
- Ma soeur n'est plus en dépression.
- J'étouffe toujours.
- je m'AM moins, mais je fais encore de bonnes petites crises quand-même...
- J'ai des idées noires assez fréquemment, et je suis fatigable, nerveusement.
Voilà.
- Je m'endormais tard le soir / je me levais tôt le matin > j'étais fatigué et déjà "déprimé".
- J'étudiais dans une autre ville que celle où j'habite: je détestais cette ville.
- A la fac je m'ennuyais royalement, et je ne parvenais plus à gérer le stress.
- Je séchais les cours stressants, et du coup je culpabilisais par rapport à mes parents qui ne savaient rien.
- Ma soeur a fait une dépression, et je ne supportais pas de la voir pleurer tous les weekends à la maison.
- J'étouffais, au fond de moi. C'est comme si je contenais un feu d'artifice et qu'il ne voulait pas sortir. Je finissais par péter les plombs. Mais je crois que c'était lié à un mélange de stress, de déprime, et de culpabilité.
Maintenant:
- Je dors convenablement.
- Je vis chez mes parents.
- Je ne fréquente pas la fac cette année.
- Seul le stress me bousille encore les nerfs, tout comme mes émotions. Quand je suis en colère, je pète les plombs.
- Ma soeur n'est plus en dépression.
- J'étouffe toujours.
- je m'AM moins, mais je fais encore de bonnes petites crises quand-même...
- J'ai des idées noires assez fréquemment, et je suis fatigable, nerveusement.
Voilà.
Jo