S'en sort-on véritablement un jour ?
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S'en sort-on véritablement un jour ?
Après huit mois d'abstinence. Après une furieuse envie de recommencer que j'ai réussie à combattre Dieu seul sait comment. Je me pose cette question : S'en sort-on véritablement un jour ?
On a souffert au point de s'automutiler. Se blesser volontairement. Se faire du mal. On l'a fait. Pour certains d'entre nous, depuis des années. Tant d'années passées à ressentir la douleur physique parce que la souffrance psychologique était trop forte. On ne s'en sort pas indemne. Les cicatrices sont là pour nous le rappeler. Et pourtant, on va mieux.
Mais je ne peux m'empêcher de réprimer une question : "Jusqu'à quand ? A quand la prochaine rechute ? A quand la prochaine soirée AM ?"
Sommes-nous condamnés ?
Cela reste une Epée de Damoclès au-dessus de notre tête. Nous en avons été capables pendant si longtemps...
Bref, j'aimerais avoir vos avis sur cette grande question.
On a souffert au point de s'automutiler. Se blesser volontairement. Se faire du mal. On l'a fait. Pour certains d'entre nous, depuis des années. Tant d'années passées à ressentir la douleur physique parce que la souffrance psychologique était trop forte. On ne s'en sort pas indemne. Les cicatrices sont là pour nous le rappeler. Et pourtant, on va mieux.
Mais je ne peux m'empêcher de réprimer une question : "Jusqu'à quand ? A quand la prochaine rechute ? A quand la prochaine soirée AM ?"
Sommes-nous condamnés ?
Cela reste une Epée de Damoclès au-dessus de notre tête. Nous en avons été capables pendant si longtemps...
Bref, j'aimerais avoir vos avis sur cette grande question.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je ne veux pas le savoir.
Parce qu'au final, quel intérêt de se poser cette question ?
Je n'aime pas cette vision de l'am. Elle est diabolisée. "bouhhhh, je ne veux surtout pas m'am"...
A quoi peut mener cette pensée ? A boire. à se droguer. à péter un câble.
Je ne dis pas que l'am cayleuh bien. Loin de là. Je dis juste qu'il est plus intelligent de se demander "vais-je me sentir encore tellement mal que je vais m'am ?"... question à laquelle la réponse sera toujours: "je n'en ai aucune idée". On ne sait pas de quoi demain sera fait.
Mais se concentrer sur l'am en tant que telle... je ne pense pas que ce soit sain.
Parce qu'au final, quel intérêt de se poser cette question ?
Je n'aime pas cette vision de l'am. Elle est diabolisée. "bouhhhh, je ne veux surtout pas m'am"...
A quoi peut mener cette pensée ? A boire. à se droguer. à péter un câble.
Je ne dis pas que l'am cayleuh bien. Loin de là. Je dis juste qu'il est plus intelligent de se demander "vais-je me sentir encore tellement mal que je vais m'am ?"... question à laquelle la réponse sera toujours: "je n'en ai aucune idée". On ne sait pas de quoi demain sera fait.
Mais se concentrer sur l'am en tant que telle... je ne pense pas que ce soit sain.
Un individu est la somme de ses limites et de son contenu. Qui décide de surpasser ses limites rend son contenu infini.
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
J'ai choisi deux reponses :
-Je pense que oui. Le Passé est le Passé.
-Je pense m'en sortir mais en étant toujours aux aguets.
Ca peut paraitre contradictoire.
Je m'en suis sortie. C'est passé. Mais je sais ce qu'est l'AM, je sais ce que ca m'apporte, et dans des situations tres rares et tres extremes, je pourrais retrouver d'ancien reflexes.
Ces reflexes que j'enfouis chaque jour depuis 6 ans un peu plus profondemment. Mais ils sont indestructibles. Juste quasi-inaccessibles.
A certaines periodes noires de mon existences, l'envie se faisait ressentir toutes les heures. J'ai arreté, les pulsions revenaient tous les jours, puis toutes les semaines. Tous les mois. etc. Ce ne sont maintenant que de vagues pensées, quand vraiment quelque chose me derange et joue sur mes points les plus sensibles, une ou deux fois par an.
Il a été de plus en plus facile de resister, de meme que la frequence diminuait.
Mais si on n'en sort pas indemnes, on peut tout de meme en tirer une force.
-Je pense que oui. Le Passé est le Passé.
-Je pense m'en sortir mais en étant toujours aux aguets.
Ca peut paraitre contradictoire.
Je m'en suis sortie. C'est passé. Mais je sais ce qu'est l'AM, je sais ce que ca m'apporte, et dans des situations tres rares et tres extremes, je pourrais retrouver d'ancien reflexes.
Ces reflexes que j'enfouis chaque jour depuis 6 ans un peu plus profondemment. Mais ils sont indestructibles. Juste quasi-inaccessibles.
A certaines periodes noires de mon existences, l'envie se faisait ressentir toutes les heures. J'ai arreté, les pulsions revenaient tous les jours, puis toutes les semaines. Tous les mois. etc. Ce ne sont maintenant que de vagues pensées, quand vraiment quelque chose me derange et joue sur mes points les plus sensibles, une ou deux fois par an.
Il a été de plus en plus facile de resister, de meme que la frequence diminuait.
Mais si on n'en sort pas indemnes, on peut tout de meme en tirer une force.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je visualise l'arrêt de l'AM comme une sorte d'abstinence. Il est de plus en plus facile d'y résister avec le temps, mais à moins de l'effacer de sa mémoire, je pense que ça restera présent. Sans pour autant nous (me) condamner à recommencer. On est pas obliger de se remettre à fumer si on a arrêté, mais toute les cigarettes grillées ne vont pas brusquement s'effacer parce qu'on s'est sevré. On reste sujet "à risque".
Adamantin, je ne suis pas entièrement d'accord avec toi. On ne peut effectivement pas savoir si demain recréera les conditions qui nous pousserons ou non à l'AM, mais, en ce qui me concerne, je n'ai pas forcément besoin de me sentir particulièrement mal pour me blesser. Le geste vient aussi par réflexe, par habitude, par ennui... bref, de manière un peu désordonnée et aléatoire, et jamais ce réflexe ne se serait installé dans mes habitudes si je ne m'étais pas AM avant.
Il est difficile de désapprendre. Impossible ? Je l'ignore.
Adamantin, je ne suis pas entièrement d'accord avec toi. On ne peut effectivement pas savoir si demain recréera les conditions qui nous pousserons ou non à l'AM, mais, en ce qui me concerne, je n'ai pas forcément besoin de me sentir particulièrement mal pour me blesser. Le geste vient aussi par réflexe, par habitude, par ennui... bref, de manière un peu désordonnée et aléatoire, et jamais ce réflexe ne se serait installé dans mes habitudes si je ne m'étais pas AM avant.
Il est difficile de désapprendre. Impossible ? Je l'ignore.
I will swallow
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
If it will help my sea level go down
But I'll come back to haunt you if I drown
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Tes reflexions sont originales (dans le bon sens).Adamantin a écrit :Je dis juste qu'il est plus intelligent de se demander "vais-je me sentir encore tellement mal que je vais m'am ?"... question à laquelle la réponse sera toujours: "je n'en ai aucune idée".
Pour moi, la question etait plutot "je me sentirais à nouveau tres mal, mais vais-je reussir à gerer cette situation sans agraver ma souffrance ?". Pour moi, se sortir de l'AM, c'est avant tout apprendre à gerer les sentiments qui la provoquent. On vivra tous forcément des moments tres durs dans nos vies, j'en suis persuadée. Mais il y a differentes facons de les passer.
Je peux vivre des moments aussi douloureux que ceux qui me faisaient me blesser. J'en garde moins de traces, physiques et psychologiques. Aussi, ta question ne me correspond pas.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
RAC. Androm. III, 3.
RAC. Androm. III, 3.
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
J'ai répondu que je ne savais pas trop quelle était ma position par rapport à l'AM actuellement.
Si j'en crois les gens avec qui j'ai pu en parler, on peut s'en sortir définitivement, passer à autre chose, en trouvant d'autres moyens pour gérer les obstacles. Mais de mon côté, je me pose encore la question, car bon, pendant mes années d'"abstinence", je n'ai jamais cessé d'y penser. J'avoue que j'ai même eu une certaine impression d'échec : on m'avait dit qu'on finissait par ne plus y penser, pourquoi je n'y arrive pas ? Finalement, je n'ai pas tenu, d'ailleurs...
Ca dépend peut-être de chacun. Je ne sais pas. Mais je crois comme Yamaël qu'on reste toujours "sujets à risque".
Si j'en crois les gens avec qui j'ai pu en parler, on peut s'en sortir définitivement, passer à autre chose, en trouvant d'autres moyens pour gérer les obstacles. Mais de mon côté, je me pose encore la question, car bon, pendant mes années d'"abstinence", je n'ai jamais cessé d'y penser. J'avoue que j'ai même eu une certaine impression d'échec : on m'avait dit qu'on finissait par ne plus y penser, pourquoi je n'y arrive pas ? Finalement, je n'ai pas tenu, d'ailleurs...
Ca dépend peut-être de chacun. Je ne sais pas. Mais je crois comme Yamaël qu'on reste toujours "sujets à risque".
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
(Mahatma Gandhi)
(Mahatma Gandhi)
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je comprends le problème que tu soulèves yamaël, bien que je n'ai jamais eu cette forme de dépendance à l'AM.
Mais une fois que tu seras sorti de l'am... je pense qu'il te faudra une souffrance pour retomber dedans. Et cette souffrance il faudra la gérer. Il y a des moyens plus ou moins sains (art, sport, am, drogue, suicide), et je pense que l'am n'est pas le pire des moyens. C'était simplement le risque que je souhaitais pointer du doigt: utiliser un moyen moins sain que l'am pour gérer en se disant "surtout pas l'am", comme à l'image de cette fille qui expliquait fièrement "je ne m'am plus, j'ai de la beuh maintenant"... Oui... mais lol.
Mais bon, mon rapport à l'am est tel que je suis assez facilement à côté de la plaque la concernant.
Mais une fois que tu seras sorti de l'am... je pense qu'il te faudra une souffrance pour retomber dedans. Et cette souffrance il faudra la gérer. Il y a des moyens plus ou moins sains (art, sport, am, drogue, suicide), et je pense que l'am n'est pas le pire des moyens. C'était simplement le risque que je souhaitais pointer du doigt: utiliser un moyen moins sain que l'am pour gérer en se disant "surtout pas l'am", comme à l'image de cette fille qui expliquait fièrement "je ne m'am plus, j'ai de la beuh maintenant"... Oui... mais lol.
Mais bon, mon rapport à l'am est tel que je suis assez facilement à côté de la plaque la concernant.
Un individu est la somme de ses limites et de son contenu. Qui décide de surpasser ses limites rend son contenu infini.
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je pense que l'on s'en sort un jour durablement, mais peut être pas définitivement.
Personnellement, je sais que même si je ne m'am plus depuis un moment, il suffirais d'un rien pour qu'un jour je retombe dedans. Peut être pas de la même manière ni avec les même conséquence, mais dans l'am je me sentais aussi exister... "Si j'ai mal c'est que je suis encore en vie"
Je ne veux pas penser au futur, je veux juste profiter du présent. Il y a quelques temps je n'avais plus de futur, actuellement, il me fait peur et me fout le cafard
Personnellement, je sais que même si je ne m'am plus depuis un moment, il suffirais d'un rien pour qu'un jour je retombe dedans. Peut être pas de la même manière ni avec les même conséquence, mais dans l'am je me sentais aussi exister... "Si j'ai mal c'est que je suis encore en vie"
Je ne veux pas penser au futur, je veux juste profiter du présent. Il y a quelques temps je n'avais plus de futur, actuellement, il me fait peur et me fout le cafard
suicide.fr.nf
Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Tu as raison Adamantin : il ne faut pas chercher à traiter l'AM isolément.
Perso, j'ai essayé de m'empecher de me blesser dans le passé, alors que je n'allais pas mieux. Soit mes envies suicidaires augmentaient dramatiquement, soit je tombais dans l'anorexie.
Perso, j'ai essayé de m'empecher de me blesser dans le passé, alors que je n'allais pas mieux. Soit mes envies suicidaires augmentaient dramatiquement, soit je tombais dans l'anorexie.
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RAC. Androm. III, 3.
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Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Salut ! Désolé, je n'ai fait que survoler vos post, mais pour repondre a ce sondage.. je ne sais pas si on s'en sort vraiment.. Ca deviens une addiction.. enfin pour moi c'est comme ça..
J'ai commencer une année en hiver.. au début, je prenais les (un objet), et grffais mes bras.. le sang coulais trés peu, mais le mal était la.. je faisait sa pour voir, parce que j'allais mal, au fond, j'aurai aimer mourir, mais je ne le voulais pas vraiment.. je pleurer et faisait sa tout les jours.. sa devenais une obsession, un bien fou.. a chaque fois un peu plus fort, je me griffais tout le bras, il n'y avais plus de place.. je le cacher et rever secretement que quelqun le verrai.. puis peu a peu, sa c'est atténuer, et j'ai completement arreter.. L'année d'apres, a la meme periode je suis tomber dans une petite deprimer.. et la j'ai rebasculer, je me faisait vomir, prenez des cachets, et me mutiler, puis j'ai commencer a prendre (un instrument) et le sang coulais.. sa a longtemps durer puis j'ai reussi a arreter.. Puis, un jour, j'ai eu envie d'y regouter, comme sa.. je ne sait pas, sa me manquais, l'adrenaline, je n'en sais rien.. ces plutot, le bien que sa fais.. je ne voulais pas avoir mal, je ne souffrais pas, mais pour moi c'etait comme une boulimique qui se fais vomir.. sa libère.. le lendemain, j'ai voulu y regouter une seconde fois, mais je n'ai pas hesiter, j'ai ete comme prise de folie, ou d'inconsience, et jai pris la lame et ai donner un grand coup.. et la, le sang a couler, comme jamais, j'ai ete prise de peur, de panique, j'ai meme hesiter a le dire a ma mere, mais je me suis finalement debrouiller, depuis je garde une cicatrice horrible.. Depuis, j'ai eu un coup de stress et me suis promis d'arreter..
Mais biensur.. cercle vicieux, j'ai encore recommencer, un soir ou tout allais mal, je connaissait les gestes par coeur, et ai recommenceR.. la l'infirmiere de on lycée l'as vu et as voulu appeller mes parents.. j'ai pleurer toutes les larmes de mon coeur en pensant a la desseptions quils auraient eu, heureusement elle ne les as pas appeller, j'aurai preferer mourir que de vivre sa..
J'ai arreter durant l'été, puis la semaine derniere, tout allais au plus mal( tout est relatif biensur, ma vie n'es pas une misere) et je mourrai d'envie de recommencer, mais me le suis interdit.. puis au bout de quelques jours, j'ai craquer.. et je ne sais pas.. le sang qui coulais me soulageais, et quand je l'ai fais, j'ai eu un sentiment de bien ete interieur, et depuis je vais mieu.. ma vie redeviens un peu plus comme avant, et ma vision des choses ces adoucis.. en fait, cela m'aide enormement.. et quand je vais mal, je grate mes cicatrice, pour que sa resaigne, et que sa aille mieu.. ces comme un antidepresseur, et de vous a moi, je ne pense pas pourvoir m'empecher d'y replonger..
J'ai commencer une année en hiver.. au début, je prenais les (un objet), et grffais mes bras.. le sang coulais trés peu, mais le mal était la.. je faisait sa pour voir, parce que j'allais mal, au fond, j'aurai aimer mourir, mais je ne le voulais pas vraiment.. je pleurer et faisait sa tout les jours.. sa devenais une obsession, un bien fou.. a chaque fois un peu plus fort, je me griffais tout le bras, il n'y avais plus de place.. je le cacher et rever secretement que quelqun le verrai.. puis peu a peu, sa c'est atténuer, et j'ai completement arreter.. L'année d'apres, a la meme periode je suis tomber dans une petite deprimer.. et la j'ai rebasculer, je me faisait vomir, prenez des cachets, et me mutiler, puis j'ai commencer a prendre (un instrument) et le sang coulais.. sa a longtemps durer puis j'ai reussi a arreter.. Puis, un jour, j'ai eu envie d'y regouter, comme sa.. je ne sait pas, sa me manquais, l'adrenaline, je n'en sais rien.. ces plutot, le bien que sa fais.. je ne voulais pas avoir mal, je ne souffrais pas, mais pour moi c'etait comme une boulimique qui se fais vomir.. sa libère.. le lendemain, j'ai voulu y regouter une seconde fois, mais je n'ai pas hesiter, j'ai ete comme prise de folie, ou d'inconsience, et jai pris la lame et ai donner un grand coup.. et la, le sang a couler, comme jamais, j'ai ete prise de peur, de panique, j'ai meme hesiter a le dire a ma mere, mais je me suis finalement debrouiller, depuis je garde une cicatrice horrible.. Depuis, j'ai eu un coup de stress et me suis promis d'arreter..
Mais biensur.. cercle vicieux, j'ai encore recommencer, un soir ou tout allais mal, je connaissait les gestes par coeur, et ai recommenceR.. la l'infirmiere de on lycée l'as vu et as voulu appeller mes parents.. j'ai pleurer toutes les larmes de mon coeur en pensant a la desseptions quils auraient eu, heureusement elle ne les as pas appeller, j'aurai preferer mourir que de vivre sa..
J'ai arreter durant l'été, puis la semaine derniere, tout allais au plus mal( tout est relatif biensur, ma vie n'es pas une misere) et je mourrai d'envie de recommencer, mais me le suis interdit.. puis au bout de quelques jours, j'ai craquer.. et je ne sais pas.. le sang qui coulais me soulageais, et quand je l'ai fais, j'ai eu un sentiment de bien ete interieur, et depuis je vais mieu.. ma vie redeviens un peu plus comme avant, et ma vision des choses ces adoucis.. en fait, cela m'aide enormement.. et quand je vais mal, je grate mes cicatrice, pour que sa resaigne, et que sa aille mieu.. ces comme un antidepresseur, et de vous a moi, je ne pense pas pourvoir m'empecher d'y replonger..
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Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je passe à la casserole.
J'ai répondu la même chose que toi, Isabelle. J'ai décidé de voter deux réponses :
-Je pense que oui. Le Passé est le Passé.
-Je pense m'en sortir mais en étant toujours aux aguets.
La Fée veut s'en sortir. Elle veut regarder vers l'avant. Elle a envie de croire. Et elle croit. Je crois. Il est trop tard pour faire machine arrière. La Fée a déployé ses ailes. Et elle ne veut plus rester repliée sur elle-même dans son coin. Je veux entrer dans la Lumière. Je veux apprendre à être. Je veux apprendre à construire. Je veux apprendre à faire ma Vie.
L'AM ? Oui. 14 ans de souffrance indiscible. Des cicatrices à vie. Des souvenirs qui me broient l'âme. Mais je ne veux plus regarder vers le Passé. Comment avancer sinon ? C'est plus fort que moi. Je suis attirée par "l'après AM". Je suis attirée par la Vie, tout simplement. Je suis fatiguée de traîner mon fardeau. J'ai envie de lâcher du leste et d'avancer. Et c'est cette force invisible qui me fait dire oui, je pense qu'on peut s'en sortir. Que l'on peut tirer un trait. Un trait sur le Passé. Passer à autre chose.
Je me relis et je me dis que oui, cela s'appelle l'Espoir tout simplement... Espoir auquel je ne croyais plus, Espoir que j'ai dénigré, méprisé, balafré. Mais qui a eu une renaissance. De ses cendres. Ces cendres que j'étais devenue. Et c'est avec toute la violence de ce que je ressens, de ce que je suis, la violence de mes sentiments, la violence de mes réactions que je dis "Je m'en sortirai oui, mais en étant toujours aux aguets". Ce serait de la pure utopie de laisser l'AM aveuglément de côté ! Pour moi, en tout cas... Je sais qu'elle est là. La Fée a parlé mais la Sorcière ne l'a pas quittée des yeux.
J'ai conscience de choses au fond de moi qui font que jamais je ne me détacherai de l'AM entièrement. Je sais trop comment expliquer... Cela fera toujours partie de moi. Cela a pris trop de place pour disparaître. Trop de souffrances, trop de douleurs, trop de silence, trop de sang, trop de désespoir, je suis incapable d'oublier ça ! La Vie comporte des épreuves dures. Comment est-ce que je réagirai la prochaine fois ? Serais-je en mesure me tenir loin des lames ? Ma réponse instantanée est "non".
Mais, pour une fois, j'ai envie d'y croire...
J'ai répondu la même chose que toi, Isabelle. J'ai décidé de voter deux réponses :
-Je pense que oui. Le Passé est le Passé.
-Je pense m'en sortir mais en étant toujours aux aguets.
La Fée veut s'en sortir. Elle veut regarder vers l'avant. Elle a envie de croire. Et elle croit. Je crois. Il est trop tard pour faire machine arrière. La Fée a déployé ses ailes. Et elle ne veut plus rester repliée sur elle-même dans son coin. Je veux entrer dans la Lumière. Je veux apprendre à être. Je veux apprendre à construire. Je veux apprendre à faire ma Vie.
L'AM ? Oui. 14 ans de souffrance indiscible. Des cicatrices à vie. Des souvenirs qui me broient l'âme. Mais je ne veux plus regarder vers le Passé. Comment avancer sinon ? C'est plus fort que moi. Je suis attirée par "l'après AM". Je suis attirée par la Vie, tout simplement. Je suis fatiguée de traîner mon fardeau. J'ai envie de lâcher du leste et d'avancer. Et c'est cette force invisible qui me fait dire oui, je pense qu'on peut s'en sortir. Que l'on peut tirer un trait. Un trait sur le Passé. Passer à autre chose.
Je me relis et je me dis que oui, cela s'appelle l'Espoir tout simplement... Espoir auquel je ne croyais plus, Espoir que j'ai dénigré, méprisé, balafré. Mais qui a eu une renaissance. De ses cendres. Ces cendres que j'étais devenue. Et c'est avec toute la violence de ce que je ressens, de ce que je suis, la violence de mes sentiments, la violence de mes réactions que je dis "Je m'en sortirai oui, mais en étant toujours aux aguets". Ce serait de la pure utopie de laisser l'AM aveuglément de côté ! Pour moi, en tout cas... Je sais qu'elle est là. La Fée a parlé mais la Sorcière ne l'a pas quittée des yeux.
J'ai conscience de choses au fond de moi qui font que jamais je ne me détacherai de l'AM entièrement. Je sais trop comment expliquer... Cela fera toujours partie de moi. Cela a pris trop de place pour disparaître. Trop de souffrances, trop de douleurs, trop de silence, trop de sang, trop de désespoir, je suis incapable d'oublier ça ! La Vie comporte des épreuves dures. Comment est-ce que je réagirai la prochaine fois ? Serais-je en mesure me tenir loin des lames ? Ma réponse instantanée est "non".
Mais, pour une fois, j'ai envie d'y croire...
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je suis profondément fataliste... Je ne veux même plus imaginer de quoi sera fait demain, car ça me fait peur.
Donc j'ai répondu : Fataliste, et j'ai pas envie de savoir.
Je ne pense pas que je m'en sortirais facilement, ni même si je m'en sortirais. C'est ma façon de penser sur a peu près tout. Donc ... Je préfère ne pas réfléchir a de quoi demain sera fait.
Donc j'ai répondu : Fataliste, et j'ai pas envie de savoir.
Je ne pense pas que je m'en sortirais facilement, ni même si je m'en sortirais. C'est ma façon de penser sur a peu près tout. Donc ... Je préfère ne pas réfléchir a de quoi demain sera fait.
j'aurais aimé être une larme, pour naître dans tes yeux, vivre sur ta joue et mourir sur tes lèvres...
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je suis partagé(e) car j'ai du mal à définir ma place face à l'AM actuellement.
Je ne sais pas trop où j'en suis. Je le fais de temps en temps, j'y pense souvent.. Mais si on me demande où j'en suis, je répondrais spontanément "Bah j'ai arrêté".
Un peu bizarre quoi. Un gros voilage de face, on dirait.
Donc je ne sais pas trop..
Je ne sais pas trop où j'en suis. Je le fais de temps en temps, j'y pense souvent.. Mais si on me demande où j'en suis, je répondrais spontanément "Bah j'ai arrêté".
Un peu bizarre quoi. Un gros voilage de face, on dirait.
Donc je ne sais pas trop..
"Il n'y a pas de circonstances fâcheuses. Il n'y a que des fâcheux. Et tu dois leur passer dessus. Tu as bossé aux urgences, mec. Tu sais que dans la vie, il n'y a que les paranoïaques qui survivent..." - Z.
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
je pense m'en sortir mais en étant toujours au aguets
je pense et j'espère m'en sortir, car je pense que lorsque l'on a trouvé la bonne personne pour nous aider à vivre, on a des chances d'y arriver, et je l'ai trouver.
mais je reste au aguets car malgré ça, ça fait déjà 10 ans que je l'ai trouver, et pour l'instant je ne m'en suis pas sortit.
comme c'est quelque chose que je ne pratique pas de façon régulière, que j'ai même déjà passé plusieurs années sans le faire, à chaque fois je croyais m'en être sortit.
mais ça revient, et à chaque fois, je vais de plus en plus loin, je me fais de plus en plus peur, et j'ignore jusqu'où je pourrais aller, j'ignore où est ma limite finale.
mais je veux continuer à croire que l'on peut s'en sortir, avec peut être en plus une aide "professionnelle", et je veut continuer à me battre.
je pense et j'espère m'en sortir, car je pense que lorsque l'on a trouvé la bonne personne pour nous aider à vivre, on a des chances d'y arriver, et je l'ai trouver.
mais je reste au aguets car malgré ça, ça fait déjà 10 ans que je l'ai trouver, et pour l'instant je ne m'en suis pas sortit.
comme c'est quelque chose que je ne pratique pas de façon régulière, que j'ai même déjà passé plusieurs années sans le faire, à chaque fois je croyais m'en être sortit.
mais ça revient, et à chaque fois, je vais de plus en plus loin, je me fais de plus en plus peur, et j'ignore jusqu'où je pourrais aller, j'ignore où est ma limite finale.
mais je veux continuer à croire que l'on peut s'en sortir, avec peut être en plus une aide "professionnelle", et je veut continuer à me battre.
larmes de sang
Re: S'en sort-on véritablement un jour ?
Je m'étais arrêtée pendant 2 ans. Un jour j'ai recraquée... J'étais pas vraiment fière de moi. Les jours passaient et j'étais pas très sure de moi mais j'ai tenu. Un soir j'essayais de chasser l'idée de ma tête et comme je savait pas quoi faire j'ai voulu me forcer a dormir et j'ai une certaine dose de médicaments. Sa n'avait pas marché. Et je pensait que c'était peut-etre pas bien. Sa va faire 4 mois mais c'est dur.
Je pense qu'on peux s'en sortir mais toujours être vigilant.
Je pense qu'on peux s'en sortir mais toujours être vigilant.