Une famille de............. (su) (am) (tca)

[inougami]

J'adore ma famille... Ironiquement parlant je veux dire... En faite, ils me gonflent pratiquement tousses... A part ma famille de perpigan. Bref, ils sont bien content de me trouver quant ils ont besoin d'argent ou d'une nounou pour les annimaux, mais quant il sagit d'aller me voir en H.P, il n'y a plus persone... Idem pour le décé de ma petite amie... Ils n'ont rien fait pour moi... RIEN ! C'était presque genre : t'as qu'à aller la rejoindre. (choquant mais authentique.) En faite j'ai de plus en plus l'impression d'être de trop, (chose qu'ils m'ont clairement fait comprendre.) et je me demande des fois si ça ne vaudrait pas effectivement mieux le coup d'en finir une bonne fois pour toute, plutôt que de surporter ces choses là.
Enfin comme je le disais, il y a aussi ma famille de perpignan. Heureusement qu'ils sont là. Je précise d'aillieur qu'aucun autre membre de ma formidable famille de m... ne s'est rendu sur sa tombe à part moi et ma famille de perpigan... Franchement, je les détéste les autres ! Au plus haut point ! Mais merde quoi ! Il me prenne pour qui ? Leurs souffre douleurs ? Qu'ils aillent se faire foutre ! (désolé d'être grossier.)
Et devinez quoi, pendant que mon frère va tranquillement se faire bronser à la réunion et que moi je gallère pour avoir trente euros, qui c'est qui fait la nounou pour le chien et les chats ? Devinez ? Ben oui, c'est moi. Enfin, ces bestioles, je m'entends bien avec... Enfin bref, voilà où j'en suis... Avec une putain d'anorexie, des médicaments, des envies d'am permanentes... C'est vraiment n'importe quoi !
Le 16 décembre, je retourne à perpignan. Ma tante de perpigan étant la seule personne à avoir compris que le 19, ça fera pile un an que ma petite amie est morte et donc, qu'il y a de forte chance que j'aille mal à ce moment là. Les autres membres de ma famille, ils s'en foutent royalement. Bref, le 16, je retourne là-bas. Et j'y resterais le plus longtemps possible. D'ici là, je dois attendre que Monsieur et Madame dégne revenir ici pour s'occuper des annimaux.
Ensuite, je retournerais, le jour même je pense, à savoir le 27, DANS MON APPARTEMENT DE MERDE, attendant patiemment le 16 décembre.
Bien sure il faut aussi que je me casse la tête pour ne pas broyer du noir comme on dit. Alors je me plonge sans relache ni retenue dans mes bouquins. Ils sont marrants sur ça aussi... D'après ma merveilleuse famille, je fuis la réalité aux travers de mes livres... Non, sérieux ? Putain heureusement qu'on me l'a dit, je m'en étais pas rendu compte.
Enfin bref, pour résumer, tout le monde s'en tape qu'on approche à grands pas de la date de décé de ma petite amie, (en faite pour être plus précis, on allait se fiancer). Enfin voilà ce que je suis au final, un punching ball famillial. Toutes ces choses sont non seulement très personnel, mais particulièrement dure à dire. Ca fait drôle quant on s'apercaoit de certaines choses... Ca fait drôle et ça fait surtout TRES mal.

[Hybris]

Il est insuportable d'être ignoré par sa famille. Je ne connais pas ton passé, ton vécu, mais pourquoi ne coupes tu pas les liens avec ta famille ? (Enfin tout depend de ton âge aussi ...)

Je trouve ça paradoxal (et en même temps je le comprend) de rendre des services à des personnes qui ne te portent aucune attention. Ta relation avec ta famille a t'elle toujours été ainsi ? Y a t'il une raison particulière ?
C'est facile a dire mais ne pense pas a te faire du mal, , ta copine ne l'aurait pas voulu.

Je ne sais pas si tu attendais réellement une réponse ou si ton message était plus un besoin d'évacuer ta douleur, d'en parler pour te soulager le temps d'un instant.

En tout cas bonnne chance, continu à faire face et fais vivre le souvenir de ta copine !

[inougami]

Je ne sais pas si j'attendais une réponse... Disons que j'avais besoin de le dire et que ce soit lut. Et je suis assez content d'avoir eu une réponse en fin de compte.

Alors avec ma famille, ça n'a pas toujours été comme ça... Disons que suite à des horreurs que j'avais subis étant enfant, (asx), ma famille s'est gentiment trouvé un moyen pour se dire que ça n'aurait aucune séquelle psychologique... Bon je ne sais pas comment aurait réagit mon père, car il n'était déjà plus de ce monde... Mais ma mère avait très vite compris qu'il y aurait des sequelles... Mes premières ams remontent à mes 13 ans... ASX (cause première de mes pratiques d'am, d'après TOUT les psychiatres que j'ai connu).

Ensuite j'ai évidement atteris en H.P... Dés l'âge de 18 ans... Et depuis ce jours, ça s'est toujours passé mal avec ma famille. Je m'engueulais avec tout le monde... Même avec ma mère qui avait pourtant porté plainte.

Bon je vais pas racconter ma vie en entier, mais ça me fait du bien d'en parler.

Ensuite en H.P, j'ai rencontré une femme, de 5 ans mon ainé, et ça a lentement tournée à la grande histoire d'amour !

Puis ma mère et décédé d'un cancer. Je n'avais donc plus que ma petite amie et mon frère et ma famille de perpignan à qui me raccrocher. Bon pour ma famille de perpignan, je ne peux vraiment rien leurs reprocher, ils sont supers... Mais pour le reste, il reste toujours cette éternelle ambiguité du au asx... Plus je me suis raccrocher à la psychiatrie, plus ils se sont crut dans leurs droits de me traiter comme une merde. Et ma famille paternel c'est encore pire, je n'existe même plus pour eux. Donc forcément, ils n'existent plus pour moi.

Bon l'horreur ultime s'est déroulé il y a un peu moins d'un an, quant la femme avec qui j'allais me fiancer, s'est donné la mort. Maintenant, les seules membres de ma famille avec qui je m'entends bien sont les membres de ma famille de perpignan. Surtout après ce que ma dit ma grand_mère : "Tu n'as qu'à aller la rejoindre." en parlant de ma défunte petite amie.

Alors forcément les fêtes de noêl, je les appréhendes beaucoup. Voilà, le forum m'aide beaucoup depuis que j'y suis connécté.

Enfin bref, voilà un compte rendu de ma famille de merde qui se renvois la balle sans cesse à mon sujet, qui m'ignore, me traite comme un con et qui ne se dispute pas pour m'aider... J'ai plutôt la nette impression qu'ils se disputent pour se justifier de ne pas m'aider. Sauf pour ma famille de perpignan, la soeur de ma mère, ma tante quoi, qui elle n'entre pas du tout dans leurs jeux et fais des choses au lieux de me traiter de pathétique malade mental. Car oui, j'ai été diagnostiqué état-limite par plusieurs psychiatres.

Enfin, je me réfugie beaucoup dans mes livres, mes jeux vidéo et mes rêves... C'est surtout comme ça que je tiens. Je sais que ça peut faire un peut bête de jouer à des jeux vidéos à 27 ans, mais c'est comme ça.

Bon ben en fin de comptes plus j"écris, plus je comprends pourquoi j'ai autant les glandes de ma famille.

[Adamantin]

Curieusement, envie de redire la même chose qu'hybris: pourquoi ne pas couper les liens avec eux ?

[Hybris]

Non, ce n'est pas stupide de jouer au jeu vidéo à 27 ans (tout depend quel jeu vidéo aussi). Je crois qu'ils sont un bon moyen thérapeutique, ça permet un peu d'évasion, de défoulement, histoire de vider quelques pulsions. Tant que tu ne perds pas trop le nord ça va !

A mon avis n'hésite pas à te réfugier dans des activités qui t'évadent et prend un peu de distance avec ta famille. Tu as sûrement besoin "d'accepter" (je ne trouve pas d'autre mot) la perte de tes proches. Tu te dois de lutter pour les gens qui crois en toi.
Ne t'accable pas, tu n'es ni pathétique, ni un malade mental, il serai peut être bien de trouver dans ton entourage des amis qui peuvent te soutenir et t'aider, des gens fiables et compréhensif.

Tu n'es pas seul ! Tu as dejà ta tante et sûrement des amis prêts à te tendre la main. Tu as posté sur le forum, tu nous dis "Je ne sais pas si j'attendais une réponse... Disons que j'avais besoin de le dire et que ce soit lut. Et je suis assez content d'avoir eu une réponse en fin de compte." Tu as besoin de parler et de verbaliser ta souffrance.

Sors pour Noël, ne déprime pas chez toi ! Aller tu vas réussir à surmonter tout ça !

[inougami]

Merci Hybris.

Oui tu as raison, je dois surtout être proche de mes amis. Et des ami(e)s, (j'ai pas mal de copin(e)s), mais je veux dire de VRAIE ami(e)s, j'en ai trois. Je passe d'ailleur une grande partie de mon temps avec eux. Enfin, il y en a deux que je vois à l'hôpital de jour et en dehors, chez eux, chez moi... On se fait des soirées dans un quartier assez classe de Montpellier, ou on se regarde quelques films... Ou on va au macdo, des trucs comme ça...

En faite ça fait déjà pas mal de temps que j'essai de couper les ponts avec ma famille... Mais bon, il y a quand même ma tante (et mes cousin(e)s aussi d'ailleur) mais ce sont vraiment les seuls membres de ma famille avec qui je m'entends, mais je crois que je me répéte.

Il y a aussi le théatre que je pratique dans un club de théatre, une fois par semaine... Mais bon je ne connais pas vraiment les autres comédiens. C'est encore nouveau.

Voilà tous ce que je peux dire de ma vie en dehors du cadre familliale pourri et prosélitique dans le quel j'évolue.

Enfin, il faut dire ce qui est... Ma vie est essentielement centré sur les livres et les jeux vidéos. Remarque, ne pouvant pas travailler ni conduire à cause de mes traitements de cheval, heureusement que j'ai ça.

Bref, juste pour dire que je n'ai pas que cette famille de merde... Mais sérieusement, rien que penser à eux me déprime et j"avais besoin de le dire. J'aurais encore besoin d'en parler je pense. D'aillieur, une petite précision, que je n'ai appris que cet été, la famille de ma mère était CONTRE le marriage des mes parents. Ce qui, à mon sens, explique en partie l'animosité qu'ils ont toujous eu envers moi... Enfin, ce n'est qu'une hypothése.

[Hybris]

Ton hypothèse est sûrement valable. Mais ce n'est pas une raison pour te rejetter ou t'ignorer.

L'homme est il libre ?
Quel beau sujet de philo, quand on voit à quel point notre vie est determinée dès notre naissance par le cadre familial dans le quel on évolue...
Enfant, nous sommes obligé de subir les clivages famillial sans pouvoir agir. Mais petit on sent, on sent le malheur qui nous entourre et sans avoir rien demandé on déprime et on s'enferme dans nos angoisses. Mais faut pas se laisser abattre, tu as lutté jusqu'à aujourd'hui et il n'est pas temps d'abandonner !

Tu as des activités qui stimule l'imaginaire et qui sont créatives, un entourage précieu (ta tante, tes ami(e)s), un vécu riche (peut être trop), tu t'exprime très bien, tu vois tout n'est pas encore sombre autour de toi . Bon je t'ai fais une liste bête car je te connais pas, mais comme je te l'ai dis même sans une partie de ta famille, tu n'es pas seul. Accroche toi à ce qui te reste !

J'ai quelques questions, je me permet d'en poser.
Tu dis lire beaucoups, t'arrive t'il d'écrire, pour toi pour t'évader ?
Ton frère a t'il subit aussi un rejet de ta famille ? Je suppose qu'il est inutile de lui parler de ce que tu ressens ?

Encore une fois (et ce n'est pas de trop) bonne chance pour la suite !!

[inougami]

Ben oui en faite, avant, mon frère et moi, on était tous les deux les puncching ball familliale... Me demendez pas pourquoi, je sais pas. Mais ils se sont quand même moins acharné sur mon frère.
Mes grand parrents, à l'épauque où ma mère avait un cancer m'ont dit avec toute leurs connerie habituel : "C'est de ta faute si ta mère a un cancer." Bon là, j'arrive à en parler, mais à l'époque, cette phrase m'a terrifié. D'autant plus que j'étais très jeune. Enfin, ce sont des connars qui ne reconnaitrons jamais leurs tords de toutes façons.

J'aimais bien aussi quand ma petite amie venait les voir avec moi, mon grand père trouvait le moyen de dire que je ne m'occupais pas bien d'elle. Il a fallu que ce soit elle qui leur gueule dessus pour qu'ils me foutent la paix. (encore choquant, mais encore authentique).
J'ai déjà essayé de parler à mon frère de tout ça, mais il s'en fout complétement.

Enfin, je ne le dirais jamais assez, ma famille, elle craind !

J'écris énormement sur des cahiers, des textes qui m'aident à extérioriser ce que je ressens. J'y invente des personages pratiquant l'am ou ce faisant vomir... Je parle de famille comme la miènne... Et je fais généralement tous lire à mon psychiatre.

En tout cas, demain, je vais encore pouvoir faire ce que j'aime tant... C'est à dire me déconnecter de la réalité. M'enfermer chez moi, dans mon appart, fermer les volets, couper le portable et me plonger dans un bon grand jeux vidéo (R.P.G) avec une bonne bouteille d'eau. Ne rien faire d'autres que vivre l'aventure pleinement. A 100 pour 100. Et de ce fait fuir cette réalité horrible qu'est la mienne. Et quant j'arrêterais de jouer, je me lirais mon livre.

Je sais, me comporte souvent comme un "no-life", ou un "otaku", mais je ne le suis pas devenu pour rien non plus. En tout cas je reposterais bientôt.

[Hybris]

Tu as ouvert à nouveaux tes volets et éteins ta télé ?

Pas besoin de te justifier sur le fait que tu joues beaucoup aux jeux vidéos. Le fait que tu joues à des RPG non plus n'est pas une coincidence, si tu as besoin de "réinventer" (ceci n’est pas péjoratif) ta vie le temps de quelques jours personnes ne peux t'en blâmer !

Les personnes comme toi me touchent particulièrement ( ce ne sont pas des avances ) . J'ai l'impression que tu as trop lutté pour vouloir t'en sortir, qu'un flot de misère c'est abattu et pourtant tu es toujours debout, tu traces encore ton chemin.
On est souvent plus fort et plus endurant (psychiquement et physiquement) que l'on croit. J'ai une part d'admiration pour ce type de personne, mais là n'est pas le sujet.

Je te pose encore quelques questions (répons y seulement si cela t'aide d'en parler)
Ton frère et toi, vous avez subit cet acharnement, comment le vit l aujourd'hui ? Comment ce fait il que vous n'êtes pas proche l'un de l'autre ?

Le théâtre et l'écriture, ce sont de bon moyen pour s'extérioriser, ce sont aussi de bon moyen de s'en "sortir".

[inougami]

Me revoilà. Oui, j'ai finis par décrocher de ma console, de mes jeux et de mes livres... Enfin... Pas vraiment. J'ai juste finis mes livres (j'en ai acheté d'autres en faite, je pense me replonger dans la fantasy avec de nouveaux bouquins) et je joue un tout petit peu moins.

La reprise de théatre se passe bien... Et le meilleur, c'est que je n'ai pas fait d'am depuis 3 semaines. Ca peut sembler peu, mais pour moi c beaucoup.

Pour répondre à la question par raport à mon frère, ben... Disons que lui c'est un boureau de travaille... Moi, je ne suis qu'un rêveur. Donc, je pense que c'est normal, bien que triste, que l'on ne se fréquente pas plus que ça. Mais je pense aussi que quelque part, il doit m'éviter. Je pense que ça doit être dure d'avoir un frére état-limite.

En tout cas, je v à nouveau quitté mon appart. Je vais chez ma tante. Car nous y voilà. La nuit où ma petite amie (fiancé pour être exact.) s'est donné la mort arrive à grand pas. Enfin, je veux dire, ça va faire un an...

Son père m'a appellé il y a quelques jours... Ca m'a fait plaisir de l'entendre, mais en réalité, ça m'a fait aussi de la peine... De la peine qu'il me parle d'elle au passé... Enfin, je ne sais pas comment dire.

En tout cas, je pense que d'ici à ce que je parte, je v surtout continuer ma dépendance de R.P.G et ma litterature.

[Hybris]

Bravo pour ton abstinence d'am !
Si tu peux suivre cette voie ça serait très bien !
C'est bien aussi d'être un rêveur, on dit que les gens sans poésie se meurent...

J'espère que tu arriveras à apaiser un peu ton mal durant la période que tu redoutes et que tu trouveras du calme chez ta tante.
J’arrête de poser des questions .

[inougami]

Ca y est ! Demain, je retourne à perpignan ! Chez ma tante et mes cousin(e)s ! Je vais enfin pouvoir respirer et me reposer. Je vais enfin pouvoir faire mes petites balades en forêts. Et surtout, plutôt qu'être seul chez moi, ou pire, en psychiatrie, je serais entouré de gens que j'aime, alors que cette date fatal sera là. Ca me fait bizarre de réalisé qu'une année entière c'est écoulé depuis la mort de ma fiancé... Je ne sais pas si je dois le dire, mais j'ai beaucoup pleuré ces derniers temps... Vraiment beaucoup. J'ai même faillit pleurer au théatre hier... Je pense que je vais encore pleurer le 19 et le 20... Même si je suis chez ma tante. Tout le monde à le droit de pleurer. Même un mec de 27 ans.

[Adamantin]

On dirait que tu te poses quand même la question.
Alors ouais, même à 27ans t'as le droit de chialer.
Et même dans 10ans.
Et y a même des vieillards qui chialent, et ils n'ont pas à avoir honte.

Et franchement, que tu chiales, envie de dire que ça me rassurerait un peu. Parce que ça signifie que ça te passe dessus, et que tu ne l'enterres pas... parce que ça signifie que t'avances je dirais.

[inougami]

Voilà, je suis chez ma tante... Je ne serais ni chez moi ou en H.P le jour où une année entière ce sera écoulé depuis le suicide de ma fiancé... Mais quand même... Je ne sais pas comment dire... C'est vraiment douloureux... Je savais que ça le serait, mais je ne m'imaginais pas à quel point.

J'ai des idées noirs très violente. Des envies d'am... De suicide... De me faire vomir... Je sais pas comment dire, je pense que j'ai tout simplement envie d'aller la rejoindre... De cesser de me battre et de quitter ce monde et cette vie de merde que je vie...

Pourtant, je me suis déjà battu beaucoup... J'irais même jusqu'à dire que je me suis crever la tête pour passer outre ces choses là... Mais au bout du compte, maintenant, j'en reviens au point de départ... Comme lorsque l'on m'a annoncé son décé... J'ai envie de tout foutre en l'aire et d'être libérer de cette peine... Une peine qui me ronge de l'intérieur, me dévore lentement depuis déjà si longtemps... Et puis merde, ça fait chier ! Vivre comme ça, c'est vraiment pas fait pour moi... Je dois être trop sensible... Et surement un peu lâche aussi, car oui, il y a de nombreux moments où je préférerais partir plutôt que continuer.

Le pire, c'est que je redoutais cette période depuis tant de temps, que je pensais m'y être préparé... Ben en faite, non, pas du tout. J'ai l'impression que si je ne fais rien, je vais soit devenir bon à enfermer, soit me laisser mourir de faim et de soif. Alors que faire ? Appuyé sur le bouton off ?

Je ne sais même pas comment m'exprimer... Mes mots ne sont déjà plus qu'un discret murmure porter par les vents. Ils ne servent à rien. J'ai juste besoin de les dire, même s'ils n'ont pas de sens. Et ma petite amie ne reviendra jamais. Tout comme mes parents.

Je me sens si seul... Et déphasé.

Pourtant, je dois admettre que je retrouve une lueur d'espoir dans les yeux de mes cousins, de ma tante ou de ma petite cousine.

Mais il n'en reste pas moins que c'est terriblement plus dure que ce que je pensais.

Désolé si ce texte ne semble pas avoir beaucoup de sens, mais j'avais besoin de le dire.