L'AM et vous
- Pandora
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L'AM et vous
J'aimerais que nous ayons une réflexion sur notre rapport à l'AM.
Afin d'en tirer le bénéfice nécessaire pour s'en sortir, la voir autrement.
Afin d'en tirer le bénéfice nécessaire pour s'en sortir, la voir autrement.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: L'AM et vous
Pas d'am; pas mal de personnes que je fréquente en revanche.
Je ne vois cependant pas comment ce sondage peut amener un moyen de s'en sortir pour ceux qui sont concernés directement.
Je ne vois cependant pas comment ce sondage peut amener un moyen de s'en sortir pour ceux qui sont concernés directement.
Un individu est la somme de ses limites et de son contenu. Qui décide de surpasser ses limites rend son contenu infini.
- Laurent MB
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Re: L'AM et vous
Adamantin, ce site a pour but de lutter contre l'AM, mais aussi de la comprendre, et de comprendre notre relation a elle. Ce genre de sondage a donc tout a fait sa place ici.
Re: L'AM et vous
Ais-je dit que ce sondage n'avait pas sa place ?
J'ai dit que le but affiché dudit sondage me semblait étrange; ça n'a rien à voir avec un reproche sur son existence.
J'ai dit que le but affiché dudit sondage me semblait étrange; ça n'a rien à voir avec un reproche sur son existence.
Un individu est la somme de ses limites et de son contenu. Qui décide de surpasser ses limites rend son contenu infini.
- Pandora
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Re: L'AM et vous
Dans ce cas-là, c'est un reproche direct et à régler par mp mais pas ici.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
- Pandora
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Re: L'AM et vous
J'ouvre le bal.
J'ai répondu que l'AM faisait partie intégrante de moi et qu'elle était une addiction car reconnue en tant que telle par mes médecins.
L'AM fait partie intégrante de moi par les cicatrices qu'elle a laissé sur ma peau et les blessures qu'elle a ouvert dans mon âme... Fidèle et vicieuse compagne depuis 15 ans, elle m'a fait frôlé la Mort, elle m'a remis sur les rails de la Vie. Elle est ma meilleure ennemie. Je la hais autant que je l'aime. Mais elle m'obsède... Revient sans cesse, venimeuse... Me hante jour et nuit quand l'angoisse grandit... Au moindre problème, elle devient solution. Comment me détacher d'elle ??? Je l'ignore... Peut-être que je ne suis pas encore prête, peut-être que j'ai besoin d'un changement radical de vie comme la venue d'un enfant pour arrêter. J'aimerais tant. Ce serait un double cadeau. Mais cela est hypothétique et je n'aime guère mêler la venue de mon éventuel futur enfant à l'AM. L'idée me déplaît. Donc on va oublier. Je me marie au mois de septembre. Une page énorme va se tourner. Mais après la fameuse journée, la Vie va reprendre sa route et l'AM sera où ? Toujours là ? Planquée dans son coin prête à bondir à la moindre faiblesse, au moindre faux pas. J'écris et je me rends compte que je parle comme si c'était l'AM qui me commandait...
Comme un héroïnomane a besoin de sa dose, comme un alcoolique a besoin de son litre, moi j'ai besoin de faire couler mon sang, de me faire suturer, de faire n'importe quoi. Combien de temps cela va-t-il me poursuivre encore ? Car il ne faut pas rêver, je vais me marier et mon futur époux n'a pas du tout l'intention de vivre avec ça au-dessus de la tête !
Alors je me soigne. Je prends mes médicaments, je vois mon psychiatre toutes les semaines et désormais je vois également une psychologue au CMP de la ville où j'habite.
Mais je ne souhaite à personne de tomber dans le cercle infernal de l'AM. Car cela me paraît être un puits sans fond...
J'ai répondu que l'AM faisait partie intégrante de moi et qu'elle était une addiction car reconnue en tant que telle par mes médecins.
L'AM fait partie intégrante de moi par les cicatrices qu'elle a laissé sur ma peau et les blessures qu'elle a ouvert dans mon âme... Fidèle et vicieuse compagne depuis 15 ans, elle m'a fait frôlé la Mort, elle m'a remis sur les rails de la Vie. Elle est ma meilleure ennemie. Je la hais autant que je l'aime. Mais elle m'obsède... Revient sans cesse, venimeuse... Me hante jour et nuit quand l'angoisse grandit... Au moindre problème, elle devient solution. Comment me détacher d'elle ??? Je l'ignore... Peut-être que je ne suis pas encore prête, peut-être que j'ai besoin d'un changement radical de vie comme la venue d'un enfant pour arrêter. J'aimerais tant. Ce serait un double cadeau. Mais cela est hypothétique et je n'aime guère mêler la venue de mon éventuel futur enfant à l'AM. L'idée me déplaît. Donc on va oublier. Je me marie au mois de septembre. Une page énorme va se tourner. Mais après la fameuse journée, la Vie va reprendre sa route et l'AM sera où ? Toujours là ? Planquée dans son coin prête à bondir à la moindre faiblesse, au moindre faux pas. J'écris et je me rends compte que je parle comme si c'était l'AM qui me commandait...
Comme un héroïnomane a besoin de sa dose, comme un alcoolique a besoin de son litre, moi j'ai besoin de faire couler mon sang, de me faire suturer, de faire n'importe quoi. Combien de temps cela va-t-il me poursuivre encore ? Car il ne faut pas rêver, je vais me marier et mon futur époux n'a pas du tout l'intention de vivre avec ça au-dessus de la tête !
Alors je me soigne. Je prends mes médicaments, je vois mon psychiatre toutes les semaines et désormais je vois également une psychologue au CMP de la ville où j'habite.
Mais je ne souhaite à personne de tomber dans le cercle infernal de l'AM. Car cela me paraît être un puits sans fond...
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
- mélancolie
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Re: L'AM et vous
J'ai répondu que l'AM était une partie intégrante de moi, de ma vie. Pas dans le sens où je la pratique encore régulièrement, mais surtout dans le sens que j'y pense. C'est toujours mon premier réflexe quand ça ne va pas. Cependant, j'arrive à utiliser d'autres moyens jusqu'à ce que l'envie et le besoin me surpassent.
J'ai également écrit que c'est une difficile étape par laquelle je passe. J'hésitais avec mettre que c'était du passé puisque, même si c'est présent encore aujourd'hui, c'est d'une manière complètement différente. Les mécanismes qui m'amènent à me blesser sont réfléchis, analysés. J'ai beaucoup lu sur le sujet, je me suis informée sur la santé mentale depuis que j'ai commencé. Et je ne vois plus l'AM de la même façon. Je ne la vis plus de la même façon.
J'ai également mis que c'était une angoisse. Parce que j'ai encore et toujours peur de la réaction et de la non-réaction des gens. Ce n'est pas une question d'attirer l'attention, plus maintenant en tout cas. Mais si je venais à devoir rencontrer un psy, je le ferais sans doute avant. Parce que j'ai tellement de difficulté à parler et à exprimer comment je me sens, parce que j'ai tellement peur qu'on minimise ma souffrance et mes problèmes, qu'en montrant une blessure physique... Je ne sais pas. Je sais qu'un bon psy n'aura pas besoin de ça. Je le sais. (Et je sais que ça contredit ce que je viens de dire plus haut, mais c'est la seule situation où l'AM n'est pas totalement réfléchi pour moi.) Mais tous les rendez-vous avec mes psys passés commençaient par de l'AM ou se finissaient comme tel. Difficile de briser un cycle.
J'ai également écrit que c'est une difficile étape par laquelle je passe. J'hésitais avec mettre que c'était du passé puisque, même si c'est présent encore aujourd'hui, c'est d'une manière complètement différente. Les mécanismes qui m'amènent à me blesser sont réfléchis, analysés. J'ai beaucoup lu sur le sujet, je me suis informée sur la santé mentale depuis que j'ai commencé. Et je ne vois plus l'AM de la même façon. Je ne la vis plus de la même façon.
J'ai également mis que c'était une angoisse. Parce que j'ai encore et toujours peur de la réaction et de la non-réaction des gens. Ce n'est pas une question d'attirer l'attention, plus maintenant en tout cas. Mais si je venais à devoir rencontrer un psy, je le ferais sans doute avant. Parce que j'ai tellement de difficulté à parler et à exprimer comment je me sens, parce que j'ai tellement peur qu'on minimise ma souffrance et mes problèmes, qu'en montrant une blessure physique... Je ne sais pas. Je sais qu'un bon psy n'aura pas besoin de ça. Je le sais. (Et je sais que ça contredit ce que je viens de dire plus haut, mais c'est la seule situation où l'AM n'est pas totalement réfléchi pour moi.) Mais tous les rendez-vous avec mes psys passés commençaient par de l'AM ou se finissaient comme tel. Difficile de briser un cycle.
Ma vie est mon seul enseignement.
Gandhi
Gandhi
Re: L'AM et vous
Hum... autre?
Je ne me suis pas AM depuis longtemps, mais je ne vois pas ça comme une erreur, et je ne vois pas l'AM comme une chose que je ne ferai plus. Ce n'est pas une angoisse, c'est une réponse potentielle à mon angoisse, un moyen de faire passer les choses, en dernier recours.
Je ne me suis pas AM depuis longtemps, mais je ne vois pas ça comme une erreur, et je ne vois pas l'AM comme une chose que je ne ferai plus. Ce n'est pas une angoisse, c'est une réponse potentielle à mon angoisse, un moyen de faire passer les choses, en dernier recours.
I don't have low self-esteem. I have low esteem for everyone else.
- Pandora
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Re: L'AM et vous
J'ai fait la même chose que toi. J'ai lu, je me suis renseignée, j'ai imprimé des tas de documents que j'ai surlignés, soulignés. Dans le but d'être lue, comprise... Mais personne d'autre que moi n'a lu cette documentation que j'ai toujours. Voilà pour la petite histoire.mélancolie a écrit :
J'ai beaucoup lu sur le sujet, je me suis informée sur la santé mentale depuis que j'ai commencé
Je pense que ce réflexe de chercher à se documenter sur l'AM est une façon de se rassurer. Un "Non, je ne suis pas seule !". Et "Non, je ne suis pas folle !".
Qu'entends-tu par là, douce Gabrielle ?Et je ne vois plus l'AM de la même façon. Je ne la vis plus de la même façon
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: L'AM et vous
Pour moi, L'AM est une difficile étape par laquelle je passe, c'est une angoisse qui revient souvent et une addiction.
J'espère que ça ne fait pas partie intégrante de moi, sinon ça veux dire que c'est à vie en moi...
Et bien sur l'am est lié à mon état dépressif permanent...
J'espère que ça ne fait pas partie intégrante de moi, sinon ça veux dire que c'est à vie en moi...
Et bien sur l'am est lié à mon état dépressif permanent...
suicide.fr.nf
Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

Le pire c'est que je sais que je mourrai triste...

- olp
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Re: L'AM et vous
l'am est partie intégrante de moi et l'am est une étape par laquelle je suis passée.
Non non, ce n'est pas contradictoire
!
plus plus tard.
Non non, ce n'est pas contradictoire

plus plus tard.
"O douleur! ô douleur! le Temps mange la vie
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
Ch. BAUDELAIRE--Les fleurs du mal--l'Ennemi
Et l'obscur ennemi, qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie"
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- Pandora
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Re: L'AM et vous
On attend le "plus", mademoiselle Justine ! 

Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Re: L'AM et vous
J'ai voté comme Justine.
Quant à expliquer "pourquoi"... Ce n'est pas forcément facile de trouver les mots, mais je vais essayer.
"L'AM est une étape par laquelle je suis passée", car je pense que je suis capable de beaucoup mieux gérer les évènements de la vie et mes émotions. Mon rapport à l'AM est différent aujourd'hui. Depuis quelques temps, quand je pense à mes blessures, à mes réactions passées, j'ai presque une impression... d'irréalité, de nébulosité. J'ai l'impression aussi d'y repenser de manière plus posée.
Je ne sais vraiment pas comment l'exprimer mais je sens qu'un petit quelquechose a changé dans ma manière de fonctionner, sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus.... Ce qui ne se conçoit pas bien ne s'énonce pas clairement et les mots pour le dire n'arrivent pas aisément
Désolée de ne pas pouvoir être plus claire.
Pourtant, "l'AM est une partie intégrante de moi", car je crois bien que j'y pense tous les jours. Les cicatrices sont fixées sur ma peau, et font partie de moi. Et je les affectionne, en +. Une partie de mon identité est liée à l'AM, et c'est bizarre et probablement pas sain, mais j'en suis fière et rien que pour ça l'AM ne peut que faire partie de moi. Comme mélancolie, c'est aussi un premier réflexe quand ça ne va pas, même si je succombe très rarement. Enfin, l'AM restera probablement toujours (ou en tout cas 'pour longtemps encore") une menace qui plane. Dans l'état actuel des choses, je sais que je peux encore m'AM ponctuellement, en cas de grosse émotion trop difficile à gérer ou qu'il faut gérer dans l'urgence. Et si un évènement fait basculer ma stabilité actuelle, je me dis qu'il est possible que je revienne à mes anciens fonctionnements. L'avenir le dira (puisque rien ne dure éternellement
)
Quant à expliquer "pourquoi"... Ce n'est pas forcément facile de trouver les mots, mais je vais essayer.
"L'AM est une étape par laquelle je suis passée", car je pense que je suis capable de beaucoup mieux gérer les évènements de la vie et mes émotions. Mon rapport à l'AM est différent aujourd'hui. Depuis quelques temps, quand je pense à mes blessures, à mes réactions passées, j'ai presque une impression... d'irréalité, de nébulosité. J'ai l'impression aussi d'y repenser de manière plus posée.
Je ne sais vraiment pas comment l'exprimer mais je sens qu'un petit quelquechose a changé dans ma manière de fonctionner, sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus.... Ce qui ne se conçoit pas bien ne s'énonce pas clairement et les mots pour le dire n'arrivent pas aisément

Pourtant, "l'AM est une partie intégrante de moi", car je crois bien que j'y pense tous les jours. Les cicatrices sont fixées sur ma peau, et font partie de moi. Et je les affectionne, en +. Une partie de mon identité est liée à l'AM, et c'est bizarre et probablement pas sain, mais j'en suis fière et rien que pour ça l'AM ne peut que faire partie de moi. Comme mélancolie, c'est aussi un premier réflexe quand ça ne va pas, même si je succombe très rarement. Enfin, l'AM restera probablement toujours (ou en tout cas 'pour longtemps encore") une menace qui plane. Dans l'état actuel des choses, je sais que je peux encore m'AM ponctuellement, en cas de grosse émotion trop difficile à gérer ou qu'il faut gérer dans l'urgence. Et si un évènement fait basculer ma stabilité actuelle, je me dis qu'il est possible que je revienne à mes anciens fonctionnements. L'avenir le dira (puisque rien ne dure éternellement

Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
(Mahatma Gandhi)
(Mahatma Gandhi)
Re: L'AM et vous
Jusqu'à hier, j'aurais répondu que l'AM n'était qu'une étape par laquelle j'étais passée.
Mais hier, après arrêt d'au moins 1 an, c'est revenu, il a fallu que je me brûle: pourquoi ? je devais rentrer à l'hopital psy et ça me faisait peur; mais maintenant du coup c'est pire, car quand il vont voir la brûlure... et puis ce ne sera plus MA brulure que je pourrai tripoter comme je veux, mais la leur, qu' ILS soigneront, et que je ne pourrai pas ensuite voir, sous le pansement. c'est vraiment con..
Pourquoi avais-je besoin de faire ça à ce moment-là ? certes parce que j'étais mal (c'est pour ça que je dois être hospitalisée); aussi peut-être une dernière chance de le faire, car après, à l'hosto ce ne serait plus possible.
J'avais peut-être besoin de me libérer avant d'être enfermée.
Mais hier, après arrêt d'au moins 1 an, c'est revenu, il a fallu que je me brûle: pourquoi ? je devais rentrer à l'hopital psy et ça me faisait peur; mais maintenant du coup c'est pire, car quand il vont voir la brûlure... et puis ce ne sera plus MA brulure que je pourrai tripoter comme je veux, mais la leur, qu' ILS soigneront, et que je ne pourrai pas ensuite voir, sous le pansement. c'est vraiment con..
Pourquoi avais-je besoin de faire ça à ce moment-là ? certes parce que j'étais mal (c'est pour ça que je dois être hospitalisée); aussi peut-être une dernière chance de le faire, car après, à l'hosto ce ne serait plus possible.
J'avais peut-être besoin de me libérer avant d'être enfermée.
- Pandora
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Re: L'AM et vous
Un cri d'alarme ? Un appel au secours ? Juste avant d'être hospitalisée, cela attirera l'attention des soignants, tu le sais, tu le dis. Tu as besoin d'être entendue. Laisse-toi une chance.Pourquoi avais-je besoin de faire ça à ce moment-là ?
Courage, miss Dephine.
Qui croyais-tu que j'étais ?
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.
Tu n'as pas vu les plaies de mes mains, ni les horribles cicatrices sur ma peau, ni les larmes qui coulent sur mes joues chaque triste matin lorsque je découvre de nouveau les fils de soie et d'or qui tissent ma toile.